Ce que l'on vient de voir sur la place accordée à l'autre, aux autres, dans l'univers mental des femmes éclaire avec force les nombreuses situations dans lesquelles les femmes se font passer au second plan.
Le mode par défaut de nombreuses femmes est celui-ci : le bien-être de l'autre est au moins aussi important que le mien.
On l'a vu, c'est sans aucun doute une force dans une perspective globale de bien-être social. C'est clairement un désavantage au niveau individuel.
Cela fait des femmes, trop fréquemment, la variable d'ajustement.
Celle qui va laisser sa place et se mettre en retrait lorsqu'il faudra, au choix, s'occuper des enfants, décider des priorités familiales, réfléchir à une stratégie professionnelle, présenter un travail d'équipe.
Ce qui est certain, c'est que la place prise par la beauté dans la vie des femmes ne se limite pas à une question d'apparence. Valeur, estime, confiance, ces différentes manières de se définir sont à la source de notre identité.
Qu'il soit question de sexualité, de travail, ou encore de bonheur, les questions liées à l'apparence - et leurs répercussions - sont partout dans la vie des femmes.