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Le ButterflyLand tome 1 sur 4
EAN : 9782954847504
167 pages
Antoine Candeille. Les collections du Docteur oZ (16/06/2014)
3.76/5   33 notes
Résumé :
"Bienvenue à l'hôtel Jules Verne !"

Le gros problème...

c'est que je n'avais aucune idée ni de ce que je faisais dans cet "hôtel Jules Verne", ni pourquoi je venais d'être propulsé en face d'un individu à l'allure rétro-futuriste dont le regard semblait me transpercer pour pénétrer ma mémoire. Après un long silence, j'essayais pour me rassurer de l'examiner afin de savoir qui était mon mystérieux interlocuteur...et son univers enchanteu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Dérives, des rêves, et des espoirs

Le début de l'histoire commence mal. le personnage principal, (dont le prénom est identique à celui de l'auteur, clin d'oeil autobiographique ?), se retrouve dans un hôtel extraordinaire en ayant perdu la mémoire. Une situation qui serait digne d'un roman de Kafka et on attend avec impatience ce qui pourrait arriver de sérieux.

Et bien...rien ! Quand il découvre le monde dans lequel il évolue, tout apparaît comme fantastique et mystérieux. La musique est superbe, les repas délicieux, ses vêtements raffinés. Clou du spectacle, l'hôtel est démesurément grand. L'entrée est "aussi vaste que deux ou trois stades olympiques, et aussi haute qu'un immeuble de sept à huit étages". Bref, l 'imaginaire est poussé à son paroxysme et à moins d'un grand élément perturbateur, tout va rester parfait, c'est-à-dire, bien plat.

Une intrigue simpliste

Par la suite, l'auteur use de grosses ficelles pour faire avancer l'intrigue : Les personnages se lient trop vite et trop facilement pour monter une équipe ; le personnage principal a un coup de foudre et devine par magie le prénom de son aimée ; il s'entraîne une fois à l'épée et sait déjà se battre. Antoine Candeille ne se soucie pas des cohérences car nous sommes dans un rêve et cela est bien dommage car son scénario ressemble à un roman d'apprentissage mais son héros n'a pas de gros efforts à faire pour apprendre !

Le seul moment où l'intrigue décolle est le passage absurde où Antoine Beaumont décide de consulter une voyante car personne ne veut lui dire pourquoi il est là. On tombe alors dans le classique scénario de l'élu qui est là pour sauver le monde ou le détruire, du fait même de son existence. le livre se termine sur un cliffanger : parti vers le monde des cauchemars pour récolter des indices, il perd sa bien-aimée qui préfère rester dans ce monde.

Un monde cohérent et détaillé

Cet univers de rêve est néanmoins relativement bien construit. Au-delà de cet aspect "merveilleux" qui est rabattu constamment par le personnage principal, on découvre un monde crée par l'être humain à travers ses rêves. Une sorte de Fantasia (cf L'histoire sans fin de Michael Ende) mélangée à du Pays Imaginaire (cf Peter Pan de Sir J.M. Barrie), mais à l'image du XIXème siècle considéré comme une époque de progrès. Ce monde permet aux humains de garder leur imaginaire intact et de s'en servir pour faire progresser leur réalité. Mais dans le roman, cela se réduit à imaginer quelque chose pour qu'il prenne vie.

L'exemple le plus flagrant est celui des repas : pour "dinausore" (=dîner) il faut imaginer ce que l'on souhaite manger. En soulevant le couvercle qui recouvre son assiette on découvre alors un repas de roi.

Autre exemple : Les hommes-livres qui ont appris par coeur des livres entiers, car on ne peut pas lire dans le Butterflyland. Tout comme dans les rêves, les choses sont floues. de ce fait, le plan de la ville est réalisé à partir du système solaire et des couleurs pour le nom des rues. Une phrase mnémotechnique permet de se repérer.

Le pendant du Butterflyland est bien sûr le monde des cauchemars : AbbyssGrad. Un lieu de désolation où seules les craintes et angoisses de l'humanité subsistent. Ce monde est gouverné par l'Amiral Bleu, le grand méchant de l'histoire. Ce dernier est en quête de sang, au sens propre du terme, car aucun rêveur ne peut mourir dans le Butterflyland. Ce qu'il compte en faire par contre, on l'ignore.

Les êtres qui peuplent ce monde ont plusieurs statuts : Souvenirs (=image d'une personne décédée en rêvant qui continue à vivre et inventer dans le Butterflyland, ou à tourner en boucle), Fantanautes actuels (=vivant dans l'autre monde mais rêveur et habitant le Butterflyland) ou passés (=mort dans le monde réel mais continue d'exister dans le Butterflyland), Abyssides (= rêveur à AbbysGrad), etc...

L'ensemble est gouverné par un conseil secret pour la partie Butterflyland afin de permettre aux rêveurs de créer sans se soucier du côté organisationnel.

Un style lourd et maladroit

Malgré cette construction plutôt réussie, l'auteur cumule les maladresses stylistiques : il fait montre de verbiage, c'est-à-dire qu'il utilise beaucoup de blabla pour dire la même chose. Cela amène une lourdeur au récit. L'utilisation massive de synonymes, d'adjectifs qualificatifs et de superlatifs renforce cette lourdeur. Enfin, le personnage principal s'exprime de façon exaltée constamment, rendant la lecture ennuyeuse.

Tous ces petits désagréments empêchent le lecteur de s'impliquer dans l'imaginaire du lieu, ce qui est fort dommage.

Pour conclure, la lecture de ce roman s'avère difficile. Par endroits, on se laisse facilement emporter, mais le verbiage et les grosses ficelles gâchent considérablement sa lecture. Il reste à espérer que les tomes suivants soient meilleurs. Pour un premier roman, il y a encore des efforts à faire.
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Il s'agit du premier roman d'une saga écrite par un jeune auteur, qui propose de nous emmener au ButterflyLand, un monde rétro-futuriste beau et peuplé de rêveurs (au sens propre), qui oeuvrent au Bien de l'humanité en développant des pensées progressistes vouées à se diffuser chez les profanes. Evidemment, ils seront amenés à affronter les tristes créatures de l'univers des cauchemars, qui encouragent toute ambition de destruction sur Terre.
C'est joliment écrit (même si la multiplication des fôttes et coquilles perturbe la lecture), les personnages sont sympathiques, et les descriptions de ce monde parallèle sont réussies -mais je suis trop cartésienne pour m'envoler au ButterflyLand et laisser mon imagination se délier. Pourtant, l'idée de rejoindre le pays des rêves me tentait, mais manifestement, je ne suis pas Peter Pan.
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Mes parents m'ont offert les deux premiers tomes du ButterflyLand cet été, alors que je sortais tout juste de ma fascinante lecture de la saga épisodique Blackwater. En entrant dans l'univers d'Antoine Candeille, je savais que j'allais plonger dans un univers bien plus fantastique, mais dans lequel j'ai eu un peu de mal à accrocher.

Ren(n)aissance, nous plonge dans le monde onirique du ButterflyLand, dans la peau d'un certain Antoine Beaumont qui vient à peine de se réveiller et qui découvre tant de nouvelles choses. Sur le papier, ce monde incroyable est tout beau, tout rose... mais, évidemment, il cache aussi sa part d'ombre : AbbyssGrad, le monde des cauchemars.

Alors, j'ai beaucoup aimé ce monde fait de rêves que nous présente l'auteur : il est facile à comprendre malgré un système bien particulier. Par exemple, il existe différents "types" d'habitants : les Fantanautes, les Souvenirs, les Abyssides... Cela peut sembler un peu déroutant au début, mais on s'y fait très vite et on parvient à discerner les Fantanautes des Souvenirs, etc ! Tout comme l'agencement des quartiers qui répond au principe du système solaire et de couleurs pour pouvoir se repérer. Rien de bien sorcier, voyons !

Également, le roman ne nous présente pas un nombre abracadabrant de personnages, ce qui fait du bien car le lecteur n'a pas besoin de se voir rajouter à tout cela des personnages en trop grand nombre dont il ne va pas retenir les noms ou les rôles. le seul problème que je noterais, c'est que les personnages deviennent "proches" trop vite ou que notre héros devine tout seul certaines informations, comme le prénom de la femme qu'il aime alors qu'il ne lui ait encore jamais parlé, alors qu'il ne sait rien d'autre de cet univers particulier .

Et le gros point noir du roman est là : la narration est alourdie car l'auteur tourne et retourne les mêmes phrases mais dans un sens un poil différent, mais quand on a l'impression de lire pendant quinze lignes la même description... on en vient à fermer le bouquin ! Pourtant, je n'ai rien contre le héros qui se montre si émerveillé par le ButterflyLand et je n'ai rien non plus contre les descriptions : je trouve ça immersif, cela m'a permis de me plonger dans le décor à mon tour (un décor que j'ai imaginé comme celui mêlant Alice aux Pays des Merveilles et le Magicien d'Oz, soit dit en passant), mais la plume est trop maladroite, trop lourde, ce qui est bien dommage.

Aussi, je n'ai pas vraiment compris le découpage des paragraphes : un coup, l'espace du texte est assez aéré ; un autre, on a un "gros paquet" de caractères qui s'étale sur toute une page ou plus, ce qui donne l'impression d'étouffer quand, depuis le départ, chaque paragraphe semble se détacher des autres.

Néanmoins, il faut vraiment prendre ce premier tome comme l'introduction de l'univers du ButterflyLand : beaucoup de questions, quelques réponses, mais la promesse d'un univers riche en aventure malgré tout. D'ailleurs, la dernière partie de ce tome nous fait goûter à un peu plus d'actions que la première, ce qui m'a permis de me réconcilier un peu avec et à finir ma lecture pour le moins décousue.
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Ayant acheté et dévoré les livres du monde extraordinaire du Butterflyland, je recommande ces livres à tout le monde. Que ce soit aux enfants, à qui ce livre leurs permettraient d'ouvrir leur esprit et pousser leur imaginaire; ou aux adultes afin de leur permettre de découvrir, ou redécouvrir que les livres sont capables de nous évader des tracas du quotidien.
Le Butterflyland m'a permis de prendre conscience en la vie réelle et de vivre ma vie à 200% et de croire en mes rêves.
Tout simplement, pour conclure, l'auteur laisse dans son livre un imaginaire qui nous rappelle que la vie est importante. Avec des belles leçons sur l'amour et l'espoir, ce livre est formidablement doté d'un espoir, et je me répète, celui de croire en ses rêves.

Antoine, un fantanaute aguéri.
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Antoine Candeille nous emmène dans un monde magique appelé Butterflyland. Ce monde extraordinaire est peuplé de rêveurs au sens propre et au sens figuré ! Ses rêveurs vivent dans un monde idéal dont les ingrédients principaux sont magie et bonheur. Tout monde comportant son contraire, on est vite mis au courant de l'existence d'un monde des cauchemars. Dans lequel tout n'est que violence, méchanceté et noirceur.
L'idée est intéressante et originale, on devine une passion de l'auteur pour les romans de Jules Verne auquels plusieurs allusions sont faites.
Pour avoir rencontrer l'auteur je peux dire que ce roman lui correspond parfaitement : ils sont tous les deux rêveurs, créatifs et excentriques.
Le premier tome pose les bases de l'histoire, je reste néanmoins sur ma fin après les dernières pages. Mais cela est sans doute normal car plusieurs tomes poursuivent celui-ci !
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