Quand elle y repensait, il n'avait pas tort. Pourquoi avait-elle ce besoin quasi pathologique d'utiliser les hommes comme des sex-toys ? Après tout, si son ex-mari était un goujat, tous n'étaient pas responsables de cela... Souvent, une fois ses sens apaisés, elle était mortifiée non pas d'avoir pris du plaisir, mais de son mépris envers celui qui le lui avait apporté. Elle en arrivait à se dégoûter d'agir ainsi, mais savait que quelques semaines plus tard, cela se reproduirait...
« À l’adolescence, mes amies firent leurs premières expériences amoureuses, et moi aussi bien sûr. Mon premier flirt fut bien décevant. Il avait une fâcheuse tendance à confondre vitesse et précipitation mais surtout, il ne me regardait pas assez. La seule chose qui l’intéressait était de dévorer mes lèvres purpurines et de me tripoter sans aucun ménagement alors que je m’étais imaginé devenir la déesse à laquelle il rendrait chaque jour un hommage admiratif. »