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Agence 13 (8 volumes) tome 6 sur 8
91 pages
12-21 (01/07/2017)
4.03/5   16 notes
Résumé :
Quand on travaille pour une agence immobilière spécialisée dans les anciennes « scènes de crime », mieux vaut s’attendre au pire…
A Salton Sea, Mickie Katz, décoratrice d'intérieur au sein de l'Agence 13, est en plein travail : elle s'occupe du manoir de Savannah Warlock, célèbre romancière disparue dix ans auparavant dans des conditions demeurées obscures.
Suite à plusieurs événements (voir Le manoir de l'écureuil, 1re partie), Mickie entre en possess... >Voir plus
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C'est avec une délectation à peine dissimulée que j'ai entrepris la lecture de la deuxième partie du domaine de l'écureuil.
Dans la première partie, comme le rappelle le résumé ingénieusement placé en prologue, «Mickie Katz est engagée pour remettre en état le manoir de Savannah Warlock célèbre romancière disparue il y a dix ans, dans des conditions demeurées obscures.»

J'écrivais moi, dans ma chronique postée le 19 avril, :
Mickie va jouer les détectives et découvrir que l'histoire de Savannah traverse «...tous les fantasmes des années soixante à soixante-dix : la paranoïa, la peur de l'apocalypse nucléaire, le mysticisme béat, l'exploration des paradis artificiels, la sexualité débridée...»

La deuxième partie du Manoir de l'écureuil est à la hauteur des 91 pages qui l'ont précédé.

Mickie y directement est confrontée au passé de sa mère dont elle retrouve le journal dans de mystérieuses circonstances. Son titre «Confessions d'outre-tombe» la laisse songeuse. Elle s'attelle sans tarder à sa lecture :
«Quand tout commence, je viens d'avoir vingt ans, je débarque de la caravelle Swissair, à l'aéroport de Zurich…»
Anna Katz, orpheline mineure, de parents concertistes, est placée sous la tutelle de « (...) Gérald Étienne-Marie de Gozzanova, (...) un vieux rapin qui a brûlé la chandelle par les deux bouts et culbuté une pleine armée de modèles. (...) très vite (elle l'appellera) « Gozzo ».
Il lui transmet sa passion pour le dessin et c'est grâce à lui qu'elle devient l'illustratrice de renom qui, des années plus tard, se verra confier en exclusivité, pour son plus grand malheur, les couvertures de tous les romans de Savannah Warlock.
La boucle est bouclée. Entre les deux extrémités de la boucle, Mickie apprend dans quelle circonstances elle est née ; «J'ai été imprudente. Un jour, je prends conscience que je suis enceinte. En Suisse, il me serait facile d'avorter mais je ne parviens pas à me décider. Je ne sais pas pourquoi. La peur de la solitude sans doute.» ; quelles sont les relations entre son père et sa mère, « Quant à Russell… Il est là sans l'être. Nous n'avons pas grand-chose à nous dire. Notre histoire était affaire de peau. de lit. de sexe. Une fureur qui a fini pas s'étouffer.» ; et comment sa mère vivait sa maternité «Ma fille me méprise. (...) A-t-elle seulement conscience que si je ne me tuais pas à la tâche, nous serions à la rue, car son père n'a jamais ramené une thune à la maison ? Bon, je ferais mieux de me taire. Voilà que je déconne encore.»

Mais ce n'est pas le plus important. Elle doit poursuivre la mission confiée par Benjamin Lovssonn à l'Agence 13.
En attendant, elle s'efforce de démêler peu à peu, allant de découvertes en désillusions, de fausses joies en vrais déceptions, l'écheveau des liens complexes tissés entre Savannah et sa mère.


Quand Anne Katz évoque Savannah Warlock :
«Savannah parle comme elle écrit, avec le même souci d'efficacité. J'hésite à la prendre au sérieux. Je ne veux pas dire par là qu'elle ment consciemment, non. Mais peut-être a-t-elle fini par se persuader que cette histoire, inventée de toutes pièces, est vraie. Autohypnose ?»

Lorsque Savannah Warlock engage Anne Katz :
« Vous ne travaillerez pour personne d'autre, insiste Savannah qui me devine hésitante. Je vous engage pour dix illustrations, ce qui représente environ cinq ans de labeur. Je dois cependant vous avertir que vous ne vous tournerez pas les pouces. Il est possible que je vous demande de recommencer dix fois la même peinture, voire davantage, car je suis perfectionniste et j'ai une idée très claire de ce que je veux. »

Le roman est habilement construit. La deuxième partie est toute en contre point des présomptions que Mickie en commençant son enquête. Mais, seront-elles confirmées par les éléments du journal de sa mère ou non ? A vous de le découvrir.

Serge Brussolo excelle dans ces romans courts bien calibrés sans brader l'essentiel du style de l'auteur, notamment son inventivité, son art du rebondissement et sa verve nostalgique. du concentré, de la substantifique moelle dans lequel le lecteur se plonge sans vergogne.

Pour le style brussolien :
«Et, nous plantant là, il est parti s'étendre dans le bureau voisin dont il a ostensiblement claqué la porte. Finch, lui, n'a pas bougé d'un poil et continué à tirer sur son étron puant en me couvant d'un oeil inexpressif.»

Pour la verve nostalgique :
«Un antique juke-box Rock-Ola de 1962 diffusait Chica, Chica, Boom, Chic de Carmen Miranda
«Dans mon dos, Carmen Miranda chantait Bananas is My Business.»
«Je me suis fait la réflexion qu'elle ne m'avait pas demandé des nouvelles de mon père. Au centre du cendrier, le short robusto était maintenant éteint et Carmen Miranda chantait Mama Yo Quiero.»

Pour l'inventivité :
«J'ai pensé à Gary, l'ancien enfant-loup, l'unique survivant du jardin d'hiver, qui avait appris à tuer dès son plus jeune âge. Finch et ses copains, vieux — trop vieux — routiers des polices parallèles, étaient-ils encore capables de l'affronter ? Rien de moins sûr !Je me suis redressée. du coin de l'oeil, j'ai inventorié le contenu de la pièce à la recherche d'une arme de remplacement.— Vous devriez prévenir vos amis que Gary dispose d'un fusil de vétérinaire tirant des fléchettes soporifiques, ai-je murmuré. Avec ce truc, il n'aura même pas besoin d'aller au contact pour les neutraliser.— Un fusil à fléchettes ?»
Pour les rebondissements :
«— Le sénateur n'a pas apprécié. L'affaire prenait mauvaise tournure. Il a eu peur du scandale et nous a ordonné de laisser tomber. Dans ce pays, porter atteinte à la protection des sources journalistiques, c'est pire que de tenter d'assassiner le président. On m'a accusé d'avoir saboté la mission, j'ai écopé d'une mise à la retraite anticipée. Je me suis reconverti dans la police municipale. Et c'est là, en écoutant radoter mes collègues autour de la machine à café, que j'ai appris la disparition de Savannah et de son trésor.»

Comment ai-je pu vivre jusqu'à présent sans lire Brussolo ?
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Après avoir été plongée dans des ambiances glauques et des passages de l'histoire américaine ce quatrième tome de Mickie Katz nous entraîne à la poursuite d'une ancienne auteure à succès un peu bizarre.
On pourrait croire que ce tome va ainsi être moins lourd, ou moins sombre mais c'est mal connaitre Serge Brussolo.
Avec la première partie du manoir de l'écureuil nous avons fait connaissance de Savannah Warlock au travers des images qu'en avaient les gens qui l'ont connu. du fan presque amoureux aux fils de l'éditeur à moitié terrifié on peut dire qu'elle ne laisse pas les interlocuteurs indifférents.
Mickie Katz est donc envoyée par l'Agence 13 avec pour mission de rénover la demeure de l'auteure sous peine de voir la maison d'édition perdre ses royalties. Comme d'habitude, la propension qu'à Mickie à fouiner son nez partout va forcément tourner au scénario glauque et sombre. Les découvertes qu'elle va être amenée à faire sur le passé de Savannah vont la plonger profondément dans le sien propre. C'est ainsi que le lecteur va faire connaissance de façon plus approfondie avec Anne, la mère de Mickie. Engagée comme illustratrice pour l'auteure, elle en était terrifiée au point d'essayer de s'oublier dans l'alcool et les produits dérivés hors des commandes de Savannah.
L'auteure, maniaque, pointilleuse au détail infime près a de quoi faire frissonner. Lorsqu'au travers des yeux de Mickie nous découvrons certains des tableaux, ils sèment le doute sur l'état mental de l'écrivaine.
Tout y est sombre, noir, morbide et profondément malsain. Ces récits de crime étaient considérés comme des chefs d'oeuvre de détails. Il semblait s'agir parfois même plutôt de descriptions de scènes de crime plutôt que de récit romancé. Au point que certains détracteurs ont accusé Savannah d'être une tueuse pour faire avancer son art.
Mickie va ainsi déjouer à la fin de la précédente partie une tentative d'assassinat tout en cherchant des indices sur la disparition de l'écrivaine. Elle sent l'embrouille mais comme d'habitude ne va rien laisser lui bloquer la route même pas la trouille de ce qu'elle pourrait bien découvrir. Et la réception au courrier d'un petit carnet noir va chambouler tout un pan de sa vie.
Ce tome est ainsi encore bien ficelé et Serge Brussolo va nous emporter dans une ambiance de frisson et de questions sombres.
Le passé de Mickie va encore et toujours nous surprendre mais cette fois raconté par une autre voix qu'elle-même. Et ce point de vue différent va donner un relief particulier aux informations que nous connaissions déjà. Il va apporter aussi des éclaircissements sur des éléments troubles du passé qui dérangeaient Mickie.
Un tome donc dans la lignée des précédents malgré peut être un peu moins de "fantastique". Pas de fantômes cette fois ou de vieilles légendes indiennes mais une région caniculaire et sauvage qui se prête plutôt bien au caractère flippant et putride de Savannah Warlock.
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Je me suis jetée sur cette suite comme une affamée !

Ben oui, je voulais savoir ce que nous réservait ce coquin de Serge Brussolo...

Et bien je n'ai pas été déçue. C'est noir mais pas horrible, et notre héroïne s'en sort plutôt pas mal...

Hé, hé, hé, je ne suis décidément pas faite pour la lecture au format numérique, mais qu'est ce que je ne ferais pas pour mon auteur favori !

Excellent moment de lecture.
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Un polar à la sauce série TV – épisode 2
Il s'agit ici de la deuxième partie du roman le Manoir de l'écureuil écrit par Serge Brussolo dans le style d'une série télévisée avec un suspens – un cliffangher- créé entre les deux parties de l'intrigue.
Mickie, la protagoniste agent immobilier, entre en possession du journal intime de sa mère assassinée et dont la maison a été détruite dans un incendie. Pendant la première partie, on assiste au récit de la vie de sa mère qui rencontre son père en Suisse puis qui fait la connaissance de Savannah, la romancière célèbre propriétaire de la maison dont Mickie doit se charger. On découvre ensuite la vie de Savannah racontée par la romancière à la mère de Mickie qui a tout retranscrit dans son journal.
Tout comme pour le tome 1, j'ai trouvé l'intrigue du Tome 2 très prenante. le côté série TV ainsi que l'intrigue en elle-même (l'agence immobilière spécialisée dans les anciennes « scènes de crime » à réhabiliter) confèrent un côté très original à la série de romans. Les deux parties de la série ne sont ainsi pas de simples tomes mais représentent les deux épisodes d'une saison que l'on suivrait à la TV. J'avais beaucoup entendu parler de Serge Brussolo mais n'avais jamais lu l'un des ses livres. C'est chose faite et je ne regrette pas mon choix. Je recommande ce roman en 2 parties à ceux qui, comme moi, sont fan de séries TV.
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Après une première partie riche en rebondissements, Mickie decouvre un carnet écrit par sa mère disparue 10 ans plus tot. Peut être va-t-il enfin l'éclairer sur la mort de sa mère qui lui a toujours paru trouble ?

Mais est-ce que ce ne serait pas l'arbre qui cache la foret ? Les révélations fournies par ce carnet risquent de créer à Mickie plus de problèmes que de solutions.

Le roman est en grande partie consacrée à l'histoire de la mère de Mickie mais elle permet aussi de comprendre d'où elle tire sa personnalité pour le moins atypique.

Une fois de plus la magie Brussolo opère : j'étais à tel point plongée dans le livre que je suis arrivée à ma station de tram sans m'en apercevoir (heureusement que je descends au terminus sinon je ne sais pas où je serais descendue).

Cette petite incursion m'a donné envie de me plonger dans l'univers de l'agence 13 et surtout de retrouver le personnage de Mickie.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand tout commence, je viens d’avoir vingt ans, je débarque de la caravelle Swissair, à l’aéroport de Zurich. J’arrive de Paris, missionnée par un éditeur de la Rive Gauche qui m’a commandé une série d’aquarelles de paysages alpins. Je dois éviter la tonalité « carte postale », on attend de moi du grandiose à la limite de l’angoisse existentielle. Ce sont les propres mots du patron. Comme beaucoup d’éditeurs, il use et abuse de concepts abscons à la façon d’un ivrogne se gargarisant à la Listerine. Bon, c’est toujours du boulot. Je débute, je ne peux pas faire la fine bouche. Je n’ai à mon actif que deux expositions dans des galeries du Quartier latin, expos qui m’ont valu de superbes critiques et quatre points rouges ! Je suis jeune, plutôt jolie, j’ai la pêche. La vie se présente à moi comme une grosse part de gâteau dans laquelle je vais mordre à belles dents.Je suis conne. Je ne sais pas encore que, dans peu de temps, je vais m’en prendre plein la tronche.Je débarque donc en Suisse. Je dois me taper le parcours habituel : Gstaad, Saint-Moritz, Pontresina. Les massifs, les pistes de ski, les téléphériques… Je n’aime ni la neige ni la montagne. Trop blanc, trop grand. L’immensité me désoriente. Je serais plutôt fascinée par le détail, l’intimité des objets examinés à la loupe. Autour de moi, les gens inspirent à s’en faire péter les poumons l’air glacial des sommets, ils s’en déclarent purifiés, rajeunis… Moi je me sens écrasée, laminée, je me fais l’impression d’une souris égarée dans un grand magasin au milieu du piétinement des acheteurs, à l’époque des achats de Noël.Je suis à deux doigts de déclarer forfait quand je rencontre Russell Holding. Du moins est-ce ainsi qu’il se fait appeler à ce moment de sa vie. C’est un peu la star de la station. Un guide de haute montagne avec, à son palmarès, plusieurs sommets prestigieux. Ici, on dit « face nord, sud ou ouest ». On parle de difficulté 7 ou 8… Un jargon d’initiés échangeant ces formules magiques à mi-voix avec des hochements de tête conséquents. Je m’attendais au moniteur typique : prétentieux, dragueur, roulant des mécaniques… Grosse erreur, « Russ » ne correspond pas au cliché du jeune coq hantant les stations de sports d’hiver. Il est distant, renfermé. D’une amabilité professionnelle, pas davantage. Paradoxalement, alors même qu’il devrait rassurer sa clientèle, il émane de sa personne une aura de danger, de menace diffuse. Il fait plus soldat que sportif. Il accepte très peu de courses, et uniquement en compagnie de grimpeurs brevetés. Il a une réputation de « glaciériste » de première force.Bien évidemment, je suis subjuguée. J’ignore encore qu’il sera le père de Mickie, ma fille, et cela contre ma volonté. Je ne suis pas de ces jeunes femmes qui planifient leur avenir à long terme. Je vis l’instant présent. Ma seule philosophie : éviter tout ce qui pourrait m’empêcher de peindre. Cette règle d’or, je suis justement en train de la transgresser mais je ne m’en doute pas encore. Je n’ai qu’une envie, me fourrer au lit avec ce bel animal. Quand je vois les muscles de ses cuisses distendre la toile de son pantalon, je deviens folle. Je suis sur le point de commettre la première grosse bourde de mon existence. La seconde étant, bien sûr, ma rencontre avec Savannah Warlock. Mais n’anticipons pas, comme disaient les feuilletonistes au XIXe siècle.
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Il a tourné les talons et s’est engouffré dans le couloir. J’en ai profité pour jeter un coup d’œil dans les pièces annexes. L’une d’elles abritait un fauteuil de dentiste auquel on avait ajouté des sangles, de manière à y ligoter un patient peu disposé à collaborer. Sur une table roulante en acier chromé trônait un plateau de seringues et de flacons qui ne me disaient rien de bon. C’était donc là que Savannah avait été interrogée, jadis. Je me suis demandé ce qui se passerait si j’utilisais ces drogues pour neutraliser nos gardiens… En admettant que j’y parvienne (ce qui n’était nullement assuré), cela nous avancerait-il à quelque chose ? J’avais la quasi-certitude que Gary était d’ores et déjà embusqué à l’extérieur, et je ne me sentais pas de taille à l’affronter. Sortir du bâtiment, c’était se jeter dans la gueule du loup. Il m’apparaissait comme de plus en plus évident que Finch et ses acolytes avaient surestimé leur puissance de feu. Gary n’était pas un assassin ordinaire mais un animal capable de se fondre dans le décor, un prédateur doué de mimétisme.À tout hasard, je me suis livrée à une fouille rapide des meubles m’entourant. Dans un tiroir rempli d’instruments chirurgicaux, j’ai déniché un scalpel. Je l’ai enroulé dans une compresse avant de le glisser dans ma ceinture en essayant de ne pas m’entailler la hanche.
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Je me ramasse sur moi-même. Le scalpel dans la main droite, la lampe torche dans la gauche. Si la Maglite est si appréciée des flics de rue, c’est qu’elle peut éventuellement servir de massue et que sa lumière éclatante aveugle les agresseurs.
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On approchait des deux heures du matin quand j’ai entendu Finch s’énerver dans son micro et appeler vainement le dénommé Yank. J’ai pensé « c’est parti ! », je me suis redressée, j’ai sorti le scalpel de ma ceinture, empoigné de l’autre main la torche électrique, puis gagné l’un des bureaux attenants, où téléphone, machine à écrire et à calculer, lampes et massicot, constituaient autant d’instruments contondants pouvant s’avérer utiles. Là, j’ai attendu.
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Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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