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Les enfants de Poséidon - Reynolds tome 2 sur 3
EAN : 9781028100835
Bragelonne (17/08/2016)
4.07/5   51 notes
Résumé :
L’une vit sur terre dans un monde qui change, tandis que l’humanité explore de nouveaux modes d’existence. L’autre est partie dans l’espace lointain enquêter sur l’ultime périple d’Eunice Akinya et sa découverte d’une science physique révolutionnaire. La troisième voyage à bord d’un vaisseau générationnel à des années-lumière de la Terre, vers une planète abritant un fascinant labyrinthe extraterrestre.
Toutes trois sont une seule personne : Chiku Akinya, et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome 2 est largement supérieur au premier (car mieux rythmé et globalement encore plus intéressant), et c'est un livre de SF à la fois prenant et fascinant, bien que pas plus original que son prédécesseur. Il s'agit toujours d'une compilation ou d'un best-of des oeuvres ou des concepts posthumanistes / postcyberpunks les plus marquants de ces 60 dernières années, en gros, mêlé au meilleur de ce qu'Alastair Reynolds a déjà pu lui-même proposer dans ses autres livres.

Les thématiques centrales sont, outre la posthumanité et la panspermie, la communication et la coexistence de formes d'intelligences issues, comme dirait David Brin, d' »Ordres de la vie » différents.

Toutefois, ce tome 2 n'est pas exempt de défauts, comme un problème de cohérence sur un point capital de l'intrigue, un effet de style à la Ann Leckie (heureusement mineur…) qui ne s'imposait pas, une tendance à ne jamais expliquer certains concepts, à faire des ellipses temporelles qui ne plairont pas à tout le monde, ou à décider, à la fin, de sauter de façon incompréhensible une scène qui promettait d'être hyper-marquante pour la résumer un peu plus loin en quelques lignes lapidaires.

Dans l'ensemble, cependant, ça restera une de mes meilleures lectures SF de 2016 pour le moment, même si je suis un poil déçu par un aspect Hard-SF que Reynolds semble de plus en plus enclin à abandonner au profit du Space Opera et de la SF Transhumaniste.

Ne vous contentez pas de ce maigre résumé, l'énorme pavé que forme la vraie critique vous attend sur mon blog !
Lien : https://lecultedapophis.word..
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C'est la première fois que je m'ennuie autant à la lecture d'un roman d'Alastair Reynolds (l'auteur du génial La Cité du Gouffre). La Terre bleue de nos souvenirs était déjà assez moyen, mais j'ai trouvé cette suite encore plus laborieuse et souffrant de tout un tas de problèmes et de longueurs. L'histoire n'est pas très intéressante, les personnages restent superficiels, et l'écriture est étonnamment médiocre pour un auteur avec autant de métier.

En premier lieu, le personnage de Chiku (ou plutôt les trois) manque cruellement d'épaisseur et de réalité (et encore, ce n'est rien en comparaison de leurs compagnons qui eux sont totalement fantomatiques). Il y a ce passage dans Blade Runner où Tyrell dit à Batty que toute flamme qui brille deux fois moins longtemps brille deux fois plus vivement, ou quelque chose comme ça. En corollaire de quoi, toute flamme qui brille deux fois plus longtemps brille deux fois moins vivement, car c'est exactement ce que je ressens avec les personnages de ce roman qui vivent deux ou trois cents ans mais qui m'ont tous l'air sous valium, telle cette Chiku sur Terre qui après la disparition de son compagnon reste 50 ans toute seule, voire plus. À un moment, comme pour donner plus de corps à ces deux personnages, on apprend la véritable activité de son homme, mais puisqu'il est parti et que ça n'a aucun rapport avec le reste de l'histoire, à quoi bon ?

La division en trois Chiku n'a probablement pas d'autre but que de permettre un transfert d'information à la vitesse de la lumière entre les trois composantes, mais ça aurait été tout autant possible avec trois personnages. le problème ici c'est que je m'attends à ce que les trois Chiku aient des importances comparables, hors c'est très loin d'être le cas. Dans ces conditions, encore une fois, à quoi bon ?

Comparé à Janus (un très bon roman) qui décrivait minutieusement la vie à bord d'un “vaisseau” voyageant à travers l'espace interstellaire, les scènes de vie à bord des “holovaisseaux” ne m'ont paru ni très détaillées ni très intéressantes, et surtout le climat politique me parait invraisemblable (mais je n'entrerais pas dans les détails pour ne pas spoiler).

J'ai un peu l'impression que Reynolds n'a rien de nouveau à dire avec ce livre. Sans être une catastrophe, ce vent d'acier ne casse pas des briques non plus. La Cité du Gouffre, Janus, l'Espace de la Révélation, et même La Pluie du siècle sont de bien meilleurs livres.
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Après la très belle réussite du premier tome que j'avais vraiment adoré, j'ai entamé cette suite avec plaisir.
Première surprise, les héros de ce volume sont différents, l'histoire se déroulant quelques deux cents ans plus tard. La deuxième surprise, c'est le temps, si le premier volume se déroulait sur quelques mois, une année au maximum, celui-ci prend place sur des dizaines d'années (Rendu possible par une facilité scénaristique : l'allongement de la durée de vie). Les codes ont également changé : les humains ont fait un formidable bond technologique suite aux découvertes du tome 1, et si le récit prenait place sur Terre et dans les planètes proches dans le livre précédent, ici les voyages se poursuivent au-delà du système solaire.

Le récit prend donc une tournure différente. Dans ce tome, l'héroïne existe en 3 exemplaires identiques physiquement et avec une même mémoire.
Les différentes versions de Chiku vont chacune prendre part aux différents évènements, ici plusieurs trames narratives vont se dérouler : une sur un vaisseau colonisateur, une sur Terre et une à la poursuite de la matriarche de la famille, celle par qui tout a commencé. Ces trois récits vont ensuite converger. Les récits sont inégaux en importance et en taille, et celui qui m'a le plus intéressé reste le voyage sur le vaisseau monde. Ce vaisseau le "Zanzibar" fait partie d'une caravane composée de plusieurs autres vaisseaux qui partent à la conquête d'une nouvelle planète : Creuset. Bien entendu, le voyage ne va pas être de tout repos, aussi bien à cause des divergences politiques des différents vaisseaux, mais aussi à cause de tout le mystère entourant Creuset.
L'idée d'un personnage triple m'a beaucoup plus, mais elle n'est pas aussi bien exploitée qu'elle aurait pu l'être, car au final seule une des 3 Chiku va avoir une aventure vraiment intéressante.

Les réponses aux questions que je me posais sont bien là, mais très vite expédiées (quelques lignes), notamment le devenir de la matriarche de la famille et la motivation de son voyage. L'idée des aquatiques n'est pas non plus assez développée. Un peu de déception ici.

Les éléphants sont toujours bien présents, et ont ici un rôle d'importance à jouer.

Au final, un livre sympa, qui a perdu du charme et de l'originalité par rapport au premier, mais malgré tout qui reste un bon livre plaisant à suivre.

J'espère que l'auteur se fera mieux dans le dernier tome pour lequel quelques pistes sont données dans le dernier chapitre.
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Dans ce second tome de la saga « Les enfants de Poséidon », nous suivons le destin d'une descendante d'Eunice Akinya, l'exploratrice de l'espace et fondatrice d'un empire économique dont nous avons fait la connaissance au premier tome.
Une descendante ? En fait, cette descendante est triple : c'est Chiku Akinya, mais par suite d'une opération de clonage, elle a deux « soeurs » qui sont en même temps elle-même ! Un des « exemplaires » part seule vers l'extrémité du système solaire, sur les traces de son arrière-grand-mère Eunice ; un autre embarque dans un vaisseau spatial à destination de la planète Creuset, qui semble être, à vingt-huit années-lumière de distance, une nouvelle Terre habitable pour l'Humanité. La troisième reste sur Terre (ou du moins ne s'en éloigne pas trop…) pour orchestrer l'ensemble des actions.
Dans la suite de ce « space opera » il faut de nouveau remarquer la fertile imagination d'Alastair Reynolds. Certaines idées sont bien sûr utilisées également par d'autres auteurs : c'est le cas de l'ascenseur spatial, ou du vaisseau creusé dans un astéroïde, entre autres. Mais elles sont bien exploitées et nourrissent l'intrigue à bon escient.
Dans ce tome, il me semble que le thème central est la confrontation entre l'humanité en général, (bien qu'il s'agisse souvent d'« humanité augmentée » à l'aide d'implants ou de greffes), et l'intelligence artificielle, qui entre en lutte contre ses créateurs, tout en désirant parfois acquérir l'humanité.
Comme dans le premier tome, j'ai trouvé que l'action était un peu lente à démarrer, mais l'intérêt augmente assez rapidement quand les colons partis vers la planète Creuset se rendent compte que les robots envoyés pour préparer leur arrivée communiquent des données et des rapports volontairement mensongers … N'en disons pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue, c'est un récit fertile en surprises et en aventures.
Il me semble que dans le troisième tome, que je m'apprête à commencer sous peu, on aura une rencontre avec les extra-terrestres … A bientôt pour un nouveau commentaire !
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Ce deuxième tome de la trilogie des Enfants de Poséidon m'a semblé bien meilleur que le premier : un souffle épique plus marqué, un récit plus complexe mais aussi mieux maîtrisé, et surtout, un "sense of wonder" accompli. Alastair Reynolds nous propose des échelles de temps et d'espace assez vertigineuses avec le cortège des holovaisseaux et leur destination finale, mais aussi quelques scènes remarquables dans le système solaire, en particulier sur Hypérion et Vénus. Une réussite.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- ....Retourner dans la mer est une des plus anciennes aspirations humaines : bien plus vieille et accessible que le simple désir,plutôt enfantin, de voler. Nous n'avons jamais été censés voler, c'est l'apanage d'autres espèces . Mais nous venons tous de la mer.
- Si l'on remonte encore un peu dit Chiku, nous venons de la boue primordiale.
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Il faudrait également s’habituer à l’atmosphère épaisse, chaude et riche en oxygène de Creuset. Ils avaient prévu de vivre dans des équipements pressurisés, alimentés par des épurateurs d’atmosphère, le temps que les colons s’exposent de façon croissante à l’air de la planète – d’abord avec des masques à filtres, puis, sur de petites périodes, en le respirant directement – et toujours sous une surveillance médicale rapprochée, à l’affût de micro-organismes ou de toxines présents dans l’air. Peu importait que les citoyens mettent dix ans avant de pouvoir se déplacer sans protection sur Creuset, cela reviendrait à ouvrir lentement un cadeau à la taille d’un monde.
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L'objet commença à venir. Il était aussi lourd qu'un gros rocher ; elle le sentait, malgré l'assistance de la combinaison. Puis il sortit de la terre, sphère gauchie, roussie et cabossée, rongée par la corrosion, comme un boulet de canon qui serait resté au fond de l'océan depuis le Moyen Âge. Sur un flanc, des lettres si décolorées qu'elles étaient à peine lisibles formaient l'acronyme: "CCCP".
Chiku se demanda quelle était leur signification.
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Les gouvernements autocratiques sont passés maîtres dans l'art de se contredire eux-mêmes. Ils disent une chose et en font une autre.
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A l'age de 50 ans, après l'apparition d'une nouvelle technologie, voua avez fait un choix capital. vous avez demandé à l'entreprise Quorum Binding de fabriquer deux clones de votre corps grâce au phénotypage rapide.
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Videos de Alastair Reynolds (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alastair Reynolds
Whether your story is set in a real-life city, a distant planet, or an imaginary place, setting can be critical. You'll need to know how your characters get around, how long it takes to get from place to place, and what they'll see along the way. Authors whose stories are set in a variety of places—from early 20th century Paris to a confined spaceship—will speak on this panel. Featuring Alastair Reynolds, Constance Sayers, Alex Jennings, and R. S. Ford
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