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EAN : 9782264059048
360 pages
10-18 (01/05/2013)
3.7/5   629 notes
Résumé :
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche.
Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir.
Situé dans le New Hampshir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 629 notes
C'est un joli roman peuplé de personnages fort attachants, à commencer par les deux héroïnes conçues un jour d'ouragan, Dana Dickerson et Ruth Plank «  soeurs » d'anniversaire, et surtout le père Plank.
On suit leur vie de la naissance à nos jours, elles nous touchent dans leur volonté de construire la leur en toute liberté malgré les carrières ratées, les amours avortées et surtout la difficulté à s'extraire de l'identité familiale dans laquelle aucune ne se reconnait. Les thèmes abordées sont forts ( hérédité, puritanisme, homosexualité, indépendance féminine ) et subtilement abordées, Joyce Maynard a eu une façon de sonder les émotions féminines d'une grande acuité.

Ce qui m'a cependant gêné dans cette lecture, c'est le manque de mystère. Toute l'intrigue tourne autour d'un secret qui est révélé officiellement au lecteur à mi-livre, lorsqu'il fait irruption en mode déflagratoire dans la vie de Ruth.
Sauf que dès les premières pages, tu le devines illico tellement il est évident, même dans ses ramifications et du coup, j'ai été un peu agacée que Dana et Ruth ne le comprennent quasiment à la fin de leur vie. Autant le dire direct, d'emblée, plutôt que d'en faire un ressort important de la narration.
Tout est ensuite cousu de fil blanc, sans surprise réelle, et la lecture, si elle reste fort plaisante, manque forcément de l'émotion qui aurait pu t'étreindre si le secret avait été abordé différemment par l'auteure.
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J'avoue suivre avec beaucoup d'intérêt les romans de Joyce Maynard qui , chaque fois , me procurent de bons moments de lecture . C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancé à la découverte de ces étranges " filles de l'ouragan" , un titre prometteur d'aventures . En fait , c'est plutôt une certaine monotonie qui m'a bercé au début du roman...Comment , ce ne serait que ça, l'ouragan? Deux jeunes filles , nées le même jour , donc " soeurs d'anniversaire " , un jour où....pas le moindre ouragan ! Mais non , Joyce Maynard est trop " subtile " , il se cache quelque chose derrière ce titre ...et puis il y a ce prologue , tout de même, il doit bien avoir une quelconque utilité, non ? Bref , les deux filles , elles se prénomment Ruth et Dana et elles prendront tour à tour la parole , dans de courts chapitres , pour nous raconter ...leur vie . Bon , raconter sa vie , ça peut être bien , mais si je vous raconte la mienne , vous allez vite vous lasser . Alors , leurs vies , elles doivent bien avoir quelque chose de particulier . La réponse est OUI !!! Et les deux familles si différentes...sans se fréquenter, vont se croiser , se recroiser et tellement d'ailleurs , qu'il va y avoir ...des noeuds .....Il faut bien , sinon ...
Le problème, c'est que le lecteur , plutôt " fin limier " se doute bien de quelque chose , un quelque chose qui , au cours des pages devient de plus en plus évident et , forcément, ça enlève un peu de mystère.
Pourtant , après avoir " erré, sans grande passion " je l'avoue , s'est installé en moi un fort désir de savoir , vérifier si mes supputations étaient les bonnes , bref , je me suis pris d'affection pour ces vies particulières qui s'éclataient , là , sous mes yeux , "interprétées " par des personnages qui méritent notre intérêt et donnent l'envie de mieux les connaître encore, de soulever les carapaces qui cachent l'essentiel de l'âme humaine .Sans être un chef d'oeuvre ni , sans aucun doute , le meilleur de Joyce Maynard , c'est un roman qui ne laisse pas indifférent, bien écrit, et dont l'intérêt se situe bien dans l' analyse des personnages .Dans ce domaine , Joyce Maynard possède, à mon avis , de nombreux atouts .Et l'ouragan , me direz-vous ? Oula , vaste question . Comme l'aurait dit Pierre Perret à propos d'un " organe " dont la décence m'interdit de parler ici , " tout , tout , tout , vous saurez tout sur...l'ouragan ...." . Quoi que , à bien réfléchir...." Allez , lisez " comme dirait notre président.....
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Parce qu'elle a été conçue pendant un ouragan, Edwin, son papa, l'appelle "la fille de l'ouragan". Ruth, petite dernière d'une famille de 4 filles, n'a rien en commun avec Dana. Mais, sa mère, Connie, en a décidé autrement. Parce qu'elles sont venues ensemble le même jour, le 4 juillet 1950, elle les considère comme des soeurs d'anniversaire. Pourtant, tout oppose ces deux familles. Les Plank sont des hommes de la terre qu'ils cultivent depuis des générations tandis que les Dickerson sont des artistes. La maman de Dana est peintre tandis que son père est écrivain, du moins essaie-t-il. Les deux familles tentent de maintenir des liens pourtant artificiels, se côtoyant peu souvent malgré le fait qu'elles habitent tout près. Même lorsque la famille de Dana déménage et quitte le New Hampshire rural et connaît de nombreux déménagements, les deux familles se voyaient une fois l'an, le 4 juillet, surtout sur l'initiative de Connie qui tenait à maintenir ce lien.

Dans ce roman qui alterne les courts chapitres donnant la parole à Dana et Ruth, on les suit tout au long de leur vie, des années 50 jusqu'à nos jours. L'on parcourt un pan de l'histoire avec elles, la guerre du Vietnam ou les premiers pas sur la lune. Chacune a leur manière va vivre sa vie, différemment et pourtant un lien indéfectible s'est tissé entre elles. Même si elles semblent s'opposer et s'écarter, leur destin s'entremêle bien malgré elles. Touchantes et volontaires, l'on s'attache à elle et l'on parcourt leur vie, faite à la fois de désillusions, d'amours et d'amitiés vaines et de secrets trop longtemps étouffés. Joyce Maynard, de par sa plume vivante, sensible et douce, nous transporte au milieu de ces champs, l'horizon à perte de vue et une fraise à la bouche.

Les filles de l'ouragan... et tout est ravagé...
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Par une belle nuit d'ouragan et surtout de coupure d'électricité, deux bébés sont conçus, déjà un beau départ dans la vie. Ces deux bébés naissent le même jour, dans la même maternité et sont deux magnifiques petites filles qui sont appelées par l'une des deux mères des soeurs d'anniversaire. Jusque-là me direz-vous, pas de quoi courir à la librairie et pourtant...

Ce livre est pour moi beaucoup plus profond qu'il n'y paraît ; d'abord parce que le dénouement n'est pas aussi attendu que prévu, ensuite parce qu'il aborde des facettes de notre vie dont on ne parle pas souvent. Par exemple, ces blessures d'enfance qui remontent parfois à la surface et dont vous n'avez peut-être jamais parlé. Ici, elles concernent deux filles, qui chacune de leur côté, se sentent étrangères à leur propre famille. Parfois leurs parents semblent se désintéresser d'elles, parfois ils semblent aimer plus fort leurs autres enfants, d'autres fois encore leurs goûts, leurs inclinaisons semblent venir d'ailleurs. Je ne crois pas qu'elles soient les seules, du haut de leur fiction, à avoir expérimenté ce genre de sentiment. Personnellement, (...)

– ATTENTION épisode numéro 145 571 de : Regarde ma vie qu'elle est trop dure et que si j'aurais su j'aurais pas venu ! –
Personnellement donc, j'ai connu ce sentiment de ne pas comprendre ceux qui m'entouraient, ceux qui partageaient ma chair et mon sang. J'ai connu ce sentiment de me sentir étrangère dans ma propre famille. Je me suis demandée si je n'avais pas été adoptée, échangée à la maternité (gag récurrent dans ma famille) ou pire, si j'étais une erreur. Je ne crois pas être la seule dans ce cas et il est difficile (Ô combien difficile, c'est tragique, sortez les mouchoirs) de grandir et de se construire quand on expérimente ce genre de sensations et il n'est d'ailleurs pas nécessaire qu'une des trois options précitées soit vraie pour cela.
– FIN de l'épisode personnel. Nous nous excusons pour cette interruption momentanée de l'objectivité --

Ce livre est un exemple de vie. Comment exister, comment faire sa vie quand son démarrage n'est pas "classique", quand elle est émaillée de beaucoup de souffrances d'amour propre et de beaucoup de souffrances d'amour tout court ? Certaines possibilités sont offertes dans ce roman et j'ai beaucoup aimé l'absence de jugement par rapport aux différents choix des protagonistes. Joyce Maynard est clairement une femme qui comprend les femmes. Alors certes, il y a un côté romantique dans ce livre, puisque chacune des filles finit par comprendre le pourquoi de leur malaise. Je ne pense pas que l'on puisse lui reprocher d'apporter finalement une explication à ces deux femmes puisqu'il s'agit d'une fiction et qu'elle nous apporte, à nous lecteurs, le réconfort de comprendre ce qui parfois reste une énigme dans la vraie vie.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour lequel j'éprouve même une tendresse particulière. Je n'avais jamais lu Joyce Maynard mais une célèbre babéliote, j'ai nommé Stockard, avait fait une critique particulièrement intéressante de ces filles de l'ouragan. Cette critique faisant référence à un éventuel côté cul-cul mentionné dans certaines critiques, j'avais promis de le lire pour trancher (parce que je suis habilitée Experte mention spéciale détecteur de gnangnan). C'est chose faite et je suis tout à fait d'accord avec Stockard, c'est bien loin d'être cul-cul. Il faut savoir lire entre les lignes mais c'est dur, c'est amer, c'est doux et merveilleux comme la vraie vie ; et de temps en temps ça fait du bien de lire ça aussi.
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Conçues une nuit d'ouragan, elles sont nées le même jour, dans le même hôpital : "soeurs d'anniversaire" comme le dit la maman de Ruth.
Il naîtra de cela , une amitié un peu à sens unique, un peu forcée, et toute leur vie, Ruth et Dana seront liées par des liens qui les dépassent. On ne peut pas faire familles plus différentes. Ruth est la dernière de quatre filles, elle vit dans une ferme, sa mère est bizarrement assez froide avec elle, aussi grande et longiligne que ses soeurs sont petites et plutôt trapues. Elle est attirée par tout ce qui est artistique et par Ray le grand-frère de Dana.
Dana , elle, vit dans une famille négligente, sa mère est peintre et son père passe son temps à monter des projets, engloutir le peu d'argent dont ils héritent, et à déménager. Ils ne s'occupent absolument pas de leurs enfants.
Des années 50 à nos jours , de leur naissance à leur cinquantaine, on suivra ces deux femmes si différentes, leur parcours universitaire, leurs amours, le sexe, la maternité, , leurs liens avec leur famille et la disparition d'une génération. Parcours de vie, lutte pour leurs droits, leur épanouissement, leurs différences, leur bonheur.
Du bancal, jaillira l'harmonie.
Au delà de ces deux familles, c'est toute une Amérique , qui se dessine sous nos yeux : le monde rural qui doit s'adapter ou disparaître, le poids de la religion, une sexualité " différente"...
C'est beau , dur, poignant comme la vie.
Joyce Maynard décrit magnifiquement l'amour, le premier amour, le non amour, la différence, l'acte.
Elle parle aussi très bien de la terre, de la nature.
Et elle décrit aussi très bien , les parents "négligents", les enfants livrés à eux-mêmes, ceux qui ne naissent pas dans la "bonne" famille vu leur sensibilité, ceux qui souffrent du manque d'attention, de gestes maternels..
Et au milieu ne coule pas une rivière , mais un secret, que le lecteur comprend très vite ou à peu près, parce que l'auteur le veut bien et nous donne des indices , comme des petits cailloux tout au long de la lecture. Il ne faut pas aborder ce roman en " Miss Marple", mais se laisser bercer, indigner, émouvoir, car du "bancal", jaillira l'harmonie.
Parce que la vie vous donne des cartes, l'important c'est après, comment vous jouez la partie. Il a suffi d'une personne bienveillante, pour que les filles de l'ouragan se construisent...
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critiques presse (3)
LesEchos
23 avril 2012
Chronique familiale toute de passions enfouies ou éclatantes, « Les Filles de l'ouragan » dresse aussi le portrait de l'Amérique, rurale et rude, où la vie est rythmée par le cycle des saisons et la force des éléments.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
21 février 2012
C'est plus d'un demi-siècle de l'histoire d'une Amérique méconnue, des moeurs singulières, des secrets bien gardés que retrace cette saga ambitieuse au style sobre et au ton juste.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
10 février 2012
Les Filles de l'ouragan, qu'on lit d'une traite, charmé par la magie qui émane de la prose simple de Maynard, avance comme un train dans la nuit.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
"Ton frère est très sensible", expliquait Val, mais pour moi c'était beaucoup plus que ça. Il me semblait que mon frère ne possédait pas, comme les autres, cette qualité essentielle qui permettait d'aller au bout d'une journée. Il n'avait pas le cuir assez dur.
[...]
"Il faut voir la réalité en face, sœurette", me dit-il une autre fois. On regardait à la télévision un reportage sur le Vietnam. On y voyait des Vietnamiens devant leur village incendié et des enfants nus qui pleuraient. "Le monde est vraiment une saloperie. C'est du chacun pour soi, faut pas aller chercher plus loin."
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Mon père me disait que j'étais un bébé de l'ouragan. Cela ne signifiait pas que j'étais née au cours d'un ouragan. Le jour de ma naissance, le 4 juillet 1950, se situe bien avant la saison des ouragans.
Il voulait dire que j'avais été conçue pendant un ouragan. Ou dans son sillage.
«Arrête ça, Edwin», intervenait ma mère chaque fois qu'elle le surprenait à me raconter cette histoire. Pour ma mère, Connie, tout ce qui avait à voir avec le sexe ou ses conséquences (à savoir ma naissance, ou du moins le fait de relier ma naissance à l'acte sexuel) ne pouvait être un sujet de discussion.
Mais quand elle n'était pas là, il me racontait cette nuit où il avait été appelé pour dégager la route d'un arbre abattu par la tempête, il me décrivait la pluie battante, le vent impétueux. «Je n'ai pas été comme mes frères faire la guerre en France, disait-il, mais j'ai eu l'impression de livrer une bataille, en luttant contre ces bourrasques qui soufflaient à cent cinquante kilomètres à l'heure. Et là il se passe une chose bizarre. Craint-on vraiment pour sa vie dans des moments pareils ? Mais c'est à de tels moments que l'on se sait vivant.»
Il me racontait cette pluie qui s'abattait si violemment sur la cabine du camion qu'il n'y voyait plus rien, comme son coeur battait fort alors qu'il progressait dans l'obscurité, et ensuite - exposé au déluge, il coupait l'arbre et dégageait les grosses branches sur le bord de la route, ses bottes lourdes de pluie s'enfonçaient dans la boue, ses bras tremblaient.
«Le bruit du vent avait quelque chose d'humain, se souvenait-il, comme le gémissement d'une femme.»
Plus tard, me remémorant la façon dont mon père me racontait cette histoire, je me rendis compte que les mots qu'il utilisait pour décrire la tempête auraient aussi bien pu évoquer un couple faisant l'amour. Il imitait le bruit du vent, et je me jetais contre sa poitrine pour qu'il me protège de ses bras puissants. Je frémissais rien qu'à l'idée de ce qu'avait dû être cette nuit.
Pour une raison que j'ignorais, mon père se plaisait à me la raconter - pas à mes soeurs ni à notre mère, mais à moi, son unique public. Bon, il y avait peut-être une raison. J'étais sa fille de l'ouragan. Sans la tempête, aimait-il à dire, je ne serais pas là.
J'étais née neuf mois plus tard, au jour près, à la maternité du Bellersville Hospital, en pleine Fête nationale, juste après la fin des premières moissons et alors que les fraises étaient à leur apogée.
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J'avais à présent vécu la moitié de ma vie sans Ray Dickerson, et ce n'était même plus Ray que je regrettais. C'était la jeune femme que j'avais été quand je l'aimais. Elle avait disparu. Je regrettais la façon dont je regardais alors le monde, la richesse de ce qui s'était offert à moi, la faim que j'avais ressentie, le désir qui me brûlait. J'avais un jour vécu dans un pays sauvage et magnifique, dont je ne retrouvais plus le chemin. J'avais parlé une langue que je ne connaissais plus. Quelque part sur la planète, se jouait une musique que mes oreilles ne pouvaient pas entendre.
Je pensais à Apollon errant sur la terre sans Daphné, à Jackie Kennedy regardant le cercueil de son mari enveloppé d'un drapeau porté sur les marches du Capitole tandis que la légende de Camelot s'effritait. Je me demandais si Neil Armstrong avait ressenti cette forme d'exil : il avait une fois marché sur la lune, et il ne pourrait plus jamais y retourner.
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Mais, en fin de compte, le livre qui peut expliquer à un individu comment faire l'amour n'existe pas. Et le plus triste, semble-t-il, c'est que l'amour que l'on peut sincèrement éprouver ne donne pas le pouvoir de faire naître chez l'autre du désir s'il n'est pas déjà là. On éprouve du désir, ou on n'éprouve rien. Cela ne s'enseigne pas.
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Il y a une symétrie parfaire entre la nature et la sélection naturelle, si brutale qu’elle soit. Le mieux armé survit. Quelques espèces brillantes de vie sur terre ne résistent pas, pour des raisons qui vont au-delà d’elles-mêmes. D’autres – et j’en suis une, - arrivent contre toute attente à survivre. Une souche plus solide, peut-être, ou simplement plus chanceuse…
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Troisième épisode de Dans les pages avec la romancière américaine Joyce Maynard. Elle est venue nous parler des livres qu'elle aime, de Gabriel Garcia Marquez, du Petit Prince et de musique.
Bon épisode !
"L'hôtel des oiseaux" est publié aux éditions Philippe Rey, Arthur Scanu à la réalisation
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