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EAN : 9782253115489
408 pages
Le Livre de Poche (24/05/2006)
3.5/5   34 notes
Résumé :

A côté de l'espace normal, le mathématicien Hendricks a découvert un espace parallèle, l'Aleph-un. S'y aventurer permet enfin aux hommes de naviguer entre les étoiles sans plus tenir compte de la barrière imposée par la vitesse de la lumière. Mais le passage dans l'Aleph-un est dangereux. Des vaisseaux y disparaissent. Certains pilotes en reviennent fous. Et voilà qu'Howard, après une disparition de q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un excellent « space opera « …. / Yes /
Les gardiens .. pourrait donner l'apparence d'un roman de " hard-Science " . Il n'en est rien pourtant et l'auteur l'a dit lui-même .
Son univers hyper-spatial est une fantaisie romanesque .Cependant , on peut espérer qu'il reviendra à la SF car ce roman est excellent .
Ce roman m'a fait penser très fort à Port Éternité ( Port Eternity ) de C.J.Cherryh qui est excellent .

Il est question de l'exploration d'univers parallèles qui abrège les voyages spatiaux et qui rendent possible la colonisation spatiale En abrégeant le facteur temps ainsi que les distances ) ...
Il est aussi question d'intelligence artificielle . Tout ce processus n'est pas une mince affaire et c'est une Europe fédérale qui mène la danse .
L'agence spatiale constitue un passionnant milieu à explorer...

Ce roman est très bien structuré et le style est excellent . Les personnages sont cohérents , crédibles et intéressants .
La fin affiche un petit côté clownesque qui passe ou qui ne passe pas … question de seuil .
Le reste était tellement solide que : cela ne m'a pas trop dérangé ..

Bref : très bien ficelé , bien mené ...

Les gardiens d'Aleph-Deux . …
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Un excellent roman qui nous donne une vision alternative de la conquête de l'espace et de la découverte de ce que les habitués de la sf appellent l'hyperespace.

Dans les 30 première pages, l'auteur, dans un mélange de math et d'humour, à travers les histoires d'Hendricks (le génie) et d'Howard (le spacionaute), pose les bases de la découverte de son hyperespace : Les aleph 1 et 2. D'entrée de jeu on comprend que l'histoire développée par Marchika sera bien éloignée des univers physiques de la sf classique de l'âge d'or. En effet, les personnes en contact avec ces aleph ont tendance à développer des pouvoirs mentaux.

Attention, ce n'est pas de la création de superhéros. Bien que plein d'humour, le livre est assez sombre et loin d'être naïf. Avec les militaires et les administrateurs bornés, la création de cyborg, d'IA et les expériences scientifiques iniques et défiant toute éthique, la nature humaine, retorse et intriguante est bien prise en compte.

Un livre, somme toute très accessible (ce n'est effectivement pas de la hard science), avec des explications mathématiques qui n'alourdissent pas le propos et une vision vraiment originale de la conquête de l'espace (ce n'est pas du space opera).
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Relecture.
Drôle de "space-opera" que ce petit roman bien agréable à lire et à relire, où le lecteur ne voyage pratiquement jamais entre les astres et où les splendeurs et les dangers de la galaxie lui sont refusés. Le voyage interstellaire est presque entièrement envisagé en termes mathématiques et un peu physiques, et toujours raconté du point de vue terrestre, ou situé dans des espaces parallèles très abstraits et inconcevables. Alors, dira-t-on avec effroi, et en français, c'est de la "hard science-fiction" ? Non, pas du tout. Colin Marchika évite les écueils de ces mortels pavés anglo-saxons qui, s'ils n'étaient pas si lourds et si mal traduits, auraient l'air de blagues potaches de labos de fac de science. Alors, qu'est-ce que ce petit roman ? C'est l'histoire de personnages hors du commun, mathématiciens, administrateurs bornés, amoraux ou futés, pilotes et autres, tous bien campés, bien individualisés, parfois attachants, grâce à un sens psychologique et du détail caractéristique qu'on ne retrouve pas souvent dans la production américaine. Certains sont détestables, la satire de l'esprit administratif est féroce. Le roman raconte donc l'histoire de ces personnages, et elle est en même temps celle de "la conquête de l'espace" dans ses aspects les plus humains, les plus sordidement humains parfois. L'oeuvre fait penser par moments à Frank Herbert, sans utiliser comme lui le discours intérieur, le courant de pensées et les références à la philosophie et à l'histoire. Marchika dissimule ses talents plutôt qu'il ne les étale et donne ainsi une série de vies liées entre elles en une trame très réussie.
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Certains disent que la SF française a du mal à rivaliser avec la SF américaine. Et bien ils feraient mieux de lire ce livre. Sens du merveilleux et de l'action, ampleur d'écriture, crédibilité scientifique, tout y est.

L'auteur nous raconte la conquête de l'espace par les hommes. La difficulté de dépasser la vitesse lumière a été contournée par la découverte d'une autre dimension "l'Aleph un". le problème est que tous les pilotes qui s'aventurent dans l'Aleph disparaissent ou deviennent fous. Lorsqu'un des pilotes disparus réapparaît après 14 ans d'absence dans l'aleph, apparemment en bonne santé, les scientifiques pensent qu'ils vont peut-être percer le mystère de l'Aleph. Mais l'homme est-il toujours humain?

En tout cas moi je n'ai pas boudé mon plaisir!
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De la très très bonne SF et française en plus, c'est que du bonheur. C'est une histoire de dimensions parallèle (les Alephs) mais ce n'est pas de la hard SF, ça se passe dans l'espace (et aussi sur Terre) mais ce n'est pas du space opera et surtout il y a beaucoup d"humour. En bref, j'adore. Un bon livre à mettre entre toute les mains, essayez le vous ne le regretterai pas.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais ce n'était pas le plus gros problème à résoudre. Certes, les Daxiang et les Tsiolkovsky se mirent à envoyer des objets à la vitesse de la lumière, ce qui revenait à un déplacement instantané vu les faibles distances parcourues, mais il fallait voir dans quel état ces objets arrivaient. Et encore, il fallait pour commencer apprendre à deviner où ils arriveraient. Au rythme auquel les chercheurs piétinaient, on n'était pas près de lancer des vaisseaux à propulsion luminique et certainement pas avec un équipage. Sauf à vouloir répandre des traînées de sauce humaine aux alentours du système solaire.
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La méthode Shaddock (…), Cette méthode consiste à recommencer une expérience, aussi stupide soit-elle, autant de fois qu'il faut, jusqu'à ce qu'elle réussisse.
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