Tout le mérite de ce livre de Louis Carpentier est de souligner la très haute antiquité du pèlerinage vers Compostelle.
Fidèle à ses études et observations des vieilles pierres dressées, il retrace les antiques itinéraires que l'église catholique a su se réapproprier en y calquant ses merveilleuses et peu probables vies de saints.
Compagnons suivant leur chemin vers maître Jacques, chrestiens ou cagots aux moeurs mystérieuses et enfin cathares ont marqué ces terres de leur présence mystérieuse et suscité interrogations et légendes.
Quel liens ont-ils avec les supposés Atlantes, que peuvent nous apprendre les anciennes toponymies et quel culte ou chemin marquaient ces pierres levées ?
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Maître jacques est un Pyrénéen. La légende donne même son village d'origine : Carte. Il est, dans l'hypothèse de son existence réelle, de la race qui a couvert l'Occident de dolmens. Ligure, il est sectateur de Lug et de l'Oie. C'est un Jars, un Maitre Jars. Maître, il est initié à la nature de la pierre et la légende note bien qu'il taillait la pierre dès l'âge de quinze ans.
Selon les hagiographes, saint Jacques, le saint Jacques dont il s'agit, était un des Apôtres, connu sous le qualificatif de "majeur" pour le distinguer d'un autre Jacques, également Apôtre et dit "le mineur".
Il était fils de Zébédée et de Marie-Salomé et frère de saint Jean l'Évangéliste. On le disait né à Bethsaïde et il aurait été un des Boanergès, un des "Fils du Tonnerre".
C'était, avec Jean, un des proches du Seigneur, qui l'admettait dans ses secrets. Hérode Agrippa l'aurait fait décapiter le 8 des calendes d'avril (25 mai), jour de l'Annonciation. (page 12)
Quand les musulmans prirent Alexandrie, l’Omar qui les commandait fit brûler la fameuse bibliothèque en déclarant : « Tout ce qu’il y a de vrai là-dedans se trouve dans le Coran et peut donc être détruit et tout ce qui ne s’y trouve pas est faux et doit donc disparaître.
Il est bon de préciser également qu’en son temps, Athanase qu’on dit saint avait déjà détruit une partie de cette bibliothèque jugée non conforme à son christianisme. (page 7)