Les Liens du sang, tome 6

Dans ce tome 6, Seiichi après être parti de chez Yuicho retrouve sa mère et de nouveau, il retombe sous sa coupe. La manipulation et l'emprise de sa mère continue, ce qui amène toujours un certain malaise.
J'aime beaucoup les expressions des visages dans ce manga. On est à la moitié des tomes et se pose la question, comment cette histoire va-t-elle se terminer ? La mère de Seiichi l'entraînera-t-elle dans sa chute ? On sent bien que cette mère possessive est malade. On se demande jusqu'où elle peut aller.

Seiichi, après sa fugue avec Yuiko, finit par revenir vers sa mère. Il a fait son choix et nous retrouvons un Seiichi implorant qui demande pardon à Seiko. C'est le moment des retrouvailles qui va peut-être marquer un cap dans la relation entre la mère et le fils. Ainsi, Seiko dit à son fils qu'elle a enfin compris ce qu'il ressentait mais très vite, la jeune femme manipule à nouveau Seiichi en revenant sur les événements qui ont causé la chute de son cousin.

On aborde cette suite des "Liens du sang" en se disant que Seiko a peut-être enfin changé et qu'elle va laisser son fils s'exprimer vraiment. Et bien non, c'est tout le contraire et pire encore. Non seulement elle continue à manipuler son fils, mais aussi le lecteur ! Où est la vérité dans ce qui est arrivé au cousin de Seiichi ? Shuzo Oshimi joue avec nos nerfs qui sont mis à rude épreuve dans une ambiance étouffante dans le face-à-face mère-fils. Seiko apparaît plus manipulatrice que jamais, cruelle même lorsqu'elle humilie Seiichi avec l'histoire du caleçon tâché.
Je dirais que l'emprise de la mère est à son comble dans ce tome où les traits des personnages retranscrivent parfaitement l'effroi de Seiichi, l'instabilité inquiétante de Seiko...Comme toujours, les planches sans texte en disent tout autant que les autres, si ce n'est plus et en transmettant au lecteur des émotions très fortes.
La dernière partie du tome, marquée par un événement potentiellement important, ne fait qu'accentuer notre envie de lire au pus vite la suite de cette série aussi captivante qu'effrayante et déstabilisante.
Une réussite, une nouvelle fois.

Seiichi semble se défaire de l'influence de sa mère mais le naturel revient, Seiichi parait envouté par l'affection que lui porte sa mère. Toujours peu de textes, Shuzo Oshimi fait tout passer par les dessins, la (fausse) douceur, la peur, l'hésitation... Qui va prendre le dessus dans cette relation malsaine entre mère et fils ?

Seiichi a finalement arrêté sa mini rébellion assez rapidement pour retourner vers Maman. Que c'est glauque ! Un tome encore plus dérangeant que les autres.. vous me direz, comment peut-on faire pire qu'avant ? La mère, elle, nous emmène toujours dans cette ambiance de schizophrénie qu'on n'arrive pas à comprendre si elle-même en est consciente ou pas.. On assistera aux retrouvailles familiales. Shuzo Oshimi joue sur des illustrations dérangeantes figées sur les jeux d'ombre et lumière ainsi que les mouvements des yeux. J'aimerai vraiment savoir ce que pensent Sei et aussi le père !!

Seiichi a fugué mais sa mère le retrouve. Ils rentrent tous les deux à la maison où l'emprise de la mère reprend le dessus. Seiichi retombe sous sa coupe jusqu'à accepter l'impensable. A quel jeu jour Seiichi ? Va t-il vraiment couvrir sa mère jusqu'au bout ?
Ce duo toxique mère-fils devient de plus en plus dérangeant au fil des tomes. Plus on avance dans l'intrigue plus je me demande si tout les deux ne vont pas finir par conclure un pacte de mort.
Toujours aussi prenant, toujours aussi dérangeant, toujours autant suffocant.