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Lew Archer, détective privé tome 7 sur 18
EAN : 9782351785560
288 pages
Gallmeister (30/11/-1)
3.57/5   38 notes
Résumé :
La journée commence mal pour Lew Archer. D'abord, un homme débarque chez lui au petit matin, le tire de son lit et lui demande de faire la lumière sur la mort soudaine de son père, sénateur de l'État de Californie. Puis, ce même type manque de l'étrangler avant de lui voler sa voiture. Et voici comment le détective se retrouve impliqué dans les affaires de la famille Hallman où les succès politiques côtoient escroqueries, infidélités, vengeances et morts suspectes. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je continue mon exploration de l'oeuvre de Ross MacDonald, avec ce roman paru en 1958...
Sorti de son lit par un inconnu sonnant à sa porte, Lew Archer ( notre détective privé récurrent ) se retrouve bien malgré- lui, propulsé dans une enquête dont les tenants et aboutissants sont bien impénétrables.
Ce visiteur étant échappé d'un asile , peut-on accorder du crédit à ses dires ? Sa mère s'est suicidée. Il aurait provoqué la mort par arrêt cardiaque de son père… Culpabilité sous fond de captation d'héritage et d'adultère; on peut dire qu'il ne fait pas bon, faire partie de la famille Hallman.
Un roman noir, plus ou moins construit comme des poupées ruses, où le coupable à la fin n'est pas forcément celui qu'on croyait au début.
Ross MacDonald est égal à lui-même : dialogues caustiques et détective privé un chouia ironique et désabusé mais qui ne lâche rien .
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Il y a des journées qui commencent mal !

Archer, détective privé est violemment tiré d'un sommeil de plomb par Carl Hallmann tout juste évadé de l'hôpital psychiatrique d'où son frère n'avait pas hésité à le faire interner en vue de le priver de sa part d'héritage. Surexcité et au bord de l'hystérie, Hallman lui demande d'enquêter sur la mort de son père, un sénateur de l'Etat de Californie.
Archer troublé par le ton et l'allure du jeune homme accepte la mission.

L'enquête le conduit au coeur d'une famille déchirée, inquiète et hostile dont les fils, leurs femmes et quelques aigrefins se disputent l'héritage.

Ce polar noir, très noir a bien des atouts : une qualité d'écriture certaine, une intrigue bien menée, un suspens savamment distillé, l'impression d'étouffer dans une atmosphère lourde et glauque, des personnages paumés pour certains, pervers et manipulateurs pour d'autres que l'auteur excelle à dépeindre.

Un bon moment de lecture et un auteur à découvrir ou à redécouvrir.
Ce roman a en effet été écrit en 1958.

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Un bon polar noir bien classique, écrit dans les années 50 par Ross MacDonald et à nouveau proposé en français par... Gallmeister, évidemment, dans sa collection Totem.

Dans Les oiseaux de malheur, j'ai retrouvé avec plaisir Lew Archer, privé récurrent de MacDonald déjà apprécié dans La côte Barbare. Atypique et attachant, il va se retrouver plongé dans une histoire qui, à défaut d'originalité - une famille riche qui se dispute et s'entretue sur fond d'héritage - est parfaitement ficelée dans le déroulement de l'intrigue.

Un évadé d'asile, un meurtre puis un autre et... Les cadavres tombent, tout le monde ment, le shérif n'est pas net, le médecin de famille non plus... Transposez cela en Angleterre, et vous voilà plongés dans un Agatha Christie.

Sauf... Sauf que chez MacDonald, l'essentiel n'est pas là, car au-delà de son histoire, c'est bien entendu Archer qui fait toute la différence, plongé dans cette atmosphère californienne des faubourgs de L.A. où les camés et paumés côtoient le gratin. Et les plus nobles ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Un léger regret : un suspense pas si haletant qu'attendu...
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Lew Archer se retrouve mêlé à de sales histoires familiales, après avoir vu débarquer Carl Hallman au petit matin chez lui. Ce dernier, un des deux fils de feu le sénateur Hallman, s'est échappé de l'hôpital dans lequel il etait interné, et veut que Archer fasse la lumière sur le décès de son père. 

Une histoire très sombre, au sein d'une famille particulièrement friquée dans laquelle les morts violentes se multiplient. L'intrigue est très bien construite, la tension omniprésente...jusqu'aux terribles aveux qui viennent conclure cette éprouvante affaire. Plane sur cette enquête très efficace l'ombre des oiseaux de malheur...
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Lew Archer est réveillé en fanfare par un inconnu au comportement incohérent, échappé d'un hôpital psychiatrique. D'une manière décousue, l'homme - Carl Hallman - demande son aide à Lew car il se dit victime d'un internement abusif à l'initiative de son frère Jerry, après la mort de leur mère suicidée puis de leur père noyé dans sa baignoire, et s'inquiète « follement » pour sa jeune épouse Mildred, restée seule durant son absence forcée.



Toujours prompt à voler au secours des faibles et des opprimés, surtout s'il s'agit d'une jolie jeune femme, Lew se rend à Purissima, dans le ranch de la famille Hallman. de son vivant, le père, Jeremiah, était un personnage important à l'échelle du comté, baron de la politique, sénateur. Toute sa vie il a amassé de l'argent sans se préoccuper du coût humain de sa fortune et sans parvenir à transmettre les gènes de la réussite à ses deux fils, qui aidés par leurs épouses, un shérif corrompu et un médecin complaisant, attendent impatiemment le considérable héritage dans leur habitation au luxe clinquant, style californien hispano-provincial, époque pré-atomique.


Dans Les oiseaux de malheur, paru pour la première fois en 1958, Ross MacDonald étudie au microscope électronique une famille rongée par la cupidité, la haine, l'orgueil, sur laquelle plane la peur d'une folie héréditaire. La famille Hallman en cours d'effondrement, arrivée à un stade où le présent incertain se débat pour l'emporter sur le passé opiniâtre, a-t-elle choisi Carl, le plus faible de ses membres comme bouc émissaire, pour expier les crimes et appétits carnassiers endogames du groupe ? A-t-elle décidé de le punir pour exorciser ses propres désordres et déviances ? Carl, émotionnellement fragile, est-il coupable des meurtres dont on l'accuse ? En tout cas, de la culpabilité, matière première alimentant le niveau de vie des psychiatres, il en a à revendre.


Les oiseaux de malheur est un beau roman mélancolique qui décrypte la fonction destructrice de certaines familles, et analyse la culpabilité ; il décrit avec humanité la détresse des personnes souffrantes. Dans cet épisode, Lew Archer fait également le bilan de sa vie, évoque sa jeunesse et ses erreurs, son ex-femme Sue. Comme ses personnages, il apparaît instable, remet en cause ses convictions, exprime quelques regrets. J'espère que son petit coup de mou au moral n'est que passager.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Essayez donc un peu de vous écouter penser, seul dans une chambre éphémère dans une ville inconnue. Le pire, c'est quand vous laissez un blanc dans votre monologue intérieur et que tous les fantômes blond cendré du passé se mettent à entretenir de pépiantes conversations longue distance au creux de votre oreille interne, et que vous ne pouvez pas leur raccrocher au nez.
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Vous avez une licence [ de détective privé ], peut-être ?
- Oui. Elle est valable dans tout l'Etat. On peut y aller maintenant , ou bien on doit attendre que vous ayez sorti toutes vos répliques ?
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J'ai vu la même chose se produire chez d'autres docteurs. Quelque chose s'épuise en eux, et quelque chose d'autre prend la relève, et il ne se mettent à ne plus penser qu'à l'argent.
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Un bâtiment peut s'imprégner de vos émotions, vous savez, de sorte qu'au bout d'un certain temps, il a les mêmes émotions que les gens qui y vivent. Elles sont tapies dans les fissures des murs, dans les taches de fumée des plafonds, dans les odeurs de cuisine.
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Il attrapa la base du téléphone par son cordon, la fit tournoyer et me l'asséna comme une masse sur le sommet du crâne.
Message reçu. Fin de la liaison.
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