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Les rêves de nos mères tome 1 sur 4
EAN : 9782266315425
272 pages
Pocket (12/05/2021)
4.23/5   599 notes
Résumé :
1912-1914

Une riche veuve, comtesse du prestigieux domaine de Longfield Park. Un chef de la pègre londonienne. Une frêle jeune fille qui tente de survivre à la violence de son mari.
Une lady éprise de liberté et bien décidée à faire progresser la cause suffragiste. Des personnages qui n’étaient pas destinés à se rencontrer vont se croiser à la faveur des événements, de ce bouillonnant début de XXe siècle.

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Critiques, Analyses et Avis (224) Voir plus Ajouter une critique
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le roman commence avec la jeune lady Ashford, veuve depuis peu et inconsolable. L'auteure nous fait un peu attendre pour savoir de quoi est mort son mari et d'où viennent ces malaises qui l'empêchent de retrouver la santé. La jeune lady, venue d'Irlande fait venir sa famille , noble elle aussi.
Parallèlement, nous sommes confrontés à la jeune Edna à Londres. Elle a quitté le service de lady Julia et de sa cuisinière pour se marier avec Jimmy, une brute épaisse qui la maltraite odieusement chaque jour. le thème de la brutalité masculine physique et sexuelle sera fréquente dans le roman avec la seule solution qu'avaient les femmes dans les milieux pauvres de se soumettre.
Heureusement, le tenancier du pub voisin chez qui va se saouler Jimmy chaque jour entend celui-ci se vanter de ses brutalités envers sa femme. Mais Will et ses frères ont vu leur mère et leur soeur subir les maltraitances de leur mari.
Ils sont à présent à la tête d'une bande de malfrats, mais ils ne supportent pas qu'on maltraite les femmes.
Will voit passer Edna dans la rue, l'appelle et se propose de neutraliser son mari en échange de lettres qu'Edna reçoit de la cuisinière de lady Julia pour qui elle a travaillé.
Il l'a bien connue dans sa jeunesse, en était amoureux, elle aussi mais ils ne venaient pas du même monde.
Chose dite, chose faite. Tout se passe bien pour Edna mais on retrouve son sauveur, Will, en bien mauvaise posture. Il risque la pendaison injuste.
Edna repart au château de Longsfield pour trouver de l'aide influente. Nous atterrirons même dans le salon de Winston Churchill et de sa femme Clémentine sous la houlette d'une jeune lady féministe.
Des sujets importants sont amenés dans le roman, la lutte contre la maltraitance faite aux femmes, le féminisme ou plus simplement le respect dû aux femmes.
Et cette première guerre mondiale qui viendra tout bouleverser.
Un très beau roman .
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Il s'agit d'un roman d'amour avec un fond historique se déroulant entre 1912 et 1914.
Lady Julia Ashford a perdu tragiquement son mari Charles dans un incendie. Elle a du mal à se remettre de sa mort mais elle va reprendre goût à la vie lorsqu'elle apprend sa grossesse de 3 mois. Elle porte donc l'enfant de Charles. Pour elle, il lui a lui a laissé cet ultime cadeau, un bout de lui.
Dans le même temps on suit la vie d'Edna qui travaillait à Longfield Park et qui est partie pour vivre avec son mari qui va s'avérer être violent avec elle. Elle continue depuis son départ à maintenir une correspondance avec Mrs Alder la cuisinière du domaine de Longfield. Un jour, Will Murphy, un gangster qui tient un pub fait une proposition à Edna qu'elle accepte. Elle devait lui donner des nouvelles de Lady Ashford. En échange il lui garantit sa sécurité, son mari ne serait plus violent avec elle et en plus il lui trouve un travail.
Lady Ashford et Will ont été très proches pendant l'adolescence mais les conventions ont mis fin à leur aventure. Les 2 vont se retrouver mais il ne faut pas oublier à quelle époque se déroule l'histoire…
J'ai bien aimé le personnage de Lady Ashford éprise de liberté et n'hésitant pas à casser les codes de bonnes conduites. J'aime le coté femme rebelle à cette époque et dans le milieu bourgeois.
Une belle histoire où je n'ai pas vu les pages défiler, tout est fluide. Il s'agit d'un premier volet où Carine Pitocchi pose les bases. le tome 2 se déroulera pendant la première guerre mondiale. Je suis certaine qu'il va être riche en rebondissements. On va pouvoir suivre les femmes qui sont mises en avant sur plusieurs générations. Je trouve ça très intéressant de voir leurs évolutions.
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J'ai lu ce roman pour le compte du site « le webzine des romantiques » et je remercie, à cette occasion, les Editions Charleston qui m'ont permis de découvrir cette auteure.
Ce roman est le premier d'une trilogie, il se déroule entre 1912 -1914 et met en scène le destin de quelques personnages emblématiques d'une société qui va basculer brutalement dans la guerre. Nous avons lady Julia, jeune veuve enceinte, sa cousine Lady Emily farouche jeune femme indépendante qui refuse le mariage et milite pour le droit de vote ; Edna, jeune mariée à un homme violent qui voit sa vie changer grâce à Will, tout nouveau chef de pègre. Tout ce beau monde est lié par le passé qui les a unis à un moment donné. Julia et Will ont été proches dans leur adolescence jusqu'à ce que les conventions mettent un terme à leur idylle. Mais ils n'ont jamais pu s'oublier et, à la faveur d'un événement dont je ne dirai rien, les deux protagonistes vont se retrouver, brièvement, car la guerre éclate.

Ce roman a obtenu le prix du Livre romantique de cette année, pourquoi pas… J'ai lu sans déplaisir cette intrigue mais elle ne m'a pas fait battre mon coeur, elle ne m'a pas transportée. Mise à part Lady Emily qui a un peu de peps, les autres personnages sont fades, j'ai du mal à voir dans Will, un redoutable chef de pègre. Les quelques situations dramatiques vécues par Edna par exemple ou par Will se résolvent en un claquement de doigt. Ce qui m'a particulièrement gênée, ce sont les dialogues, notamment quand deux personnages de classe sociale différente (une cuisinière et la mère de Lady Julia par exemple) se parlent. Ils donnent la nette impression que les deux personnages ont la même éducation, le même vocabulaire… Pour un roman qui se dit historique, c'est surprenant que l'auteure n'ait pas travaillé là-dessus. En conclusion, un roman facile à lire mais sans grand relief.
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Un roman pas déplaisant, qui se lit très vite, mais qui manque singulièrement de relief.
Le résumé et le titre m'avaient donné envie de le lire: les destins croisés de femmes de milieux divers dans l'Angleterre du début du 20ème siècle et la lutte de ces femmes pour plus de liberté et plus d'indépendance.
Mais je n'ai trouvé dans cette lecture ni suffisamment d'émotions, ni suffisamment d'éclairage sur les thèmes évoqués dans le résumé, ni beaucoup de détails sur le contexte historique.
Je pense que je l'oublierai rapidement.
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Que les nostalgiques de Downton Abbey sèchent leurs larmes, la relève est assurée ! Étonnamment, elle vient de France, grâce à Carine Pitocchi et ses « rêves de nos mères », le premier tome d'une saga historique et romantique qui reprend tous les codes de la série romantique.

En ce mois de juin 1912, cela ne va pas du tout pour Lady Julia Ashford. Elle n'arrive pas à se remettre de la mort de son mari Charles, survenue quelques mois plus tôt, la laissant seule à la tête d'un domaine immense, Longfield Park. le quotidien est morose, entourée de son jeune beau-frère Edward et de sa belle-soeur Lady Catherine, une peau de vache deux fois veuve que rien ne peut égayer, à l'exception des nombreuses méchancetés qu'elle envoie à tout le monde (sauf à James, le jeune frère de Julia, tiens donc). Heureusement que sa cousine Lady Emily Allen est là pour la distraire, elle l'aristocrate excentrique suffragette, qui a décidé de ne pas se marier pour mener à bien sa lutte féministe… Quand un beau jour, Edna, une ancienne domestique, vient lui demander de l'aide pour sauver son bon ami Will Murphy, menacé de la potence pour un crime qu'il n'a pas commis. Will Murphy n'est pas un inconnu pour Lady Julia, puisqu'il est le fils du métayer du domaine où elle a grandi, et qui est le responsable de ses premiers émois amoureux. Des sentiments qui sont réellement si anciens que ça ?

Carine Pitocchi ne s'est pas assuré la facilité avec une telle intrigue, assez mince et convenue. Même si j'ai omis de nombreux détails, celle-ci passe ou casse : avec ça, soit on rédige un navet dégoulinant, soit on réussit un roman qui peut avoir un sacré souffle, historique comme romantique, à condition d'avoir des personnages qui tiennent la route, puisque c'est eux qui tiennent la baraque. Sachant que je ne suis pas une fanatique des romans romantiques, et que pour moi les défauts ne sont pas absents de cet ouvrage, je dois reconnaître que j'ai passé un plutôt bon moment, grâce au personnage de Lady Emily Allen, qui n'est certes pas le personnage principal, mais qui a un sacré panache. Féministe de la première heure, dotée d'une vive intelligence et d'un sacré caractère, elle assume ses convictions audacieuses, elle est forte et indépendante, à l'image de ce nouveau siècle qui commence. le reste du casting souffre d'un défaut principal qui sera aussi celui de l'ouvrage : un certain manque de nuances. Lady Julia, l'héroïne du roman, manque un peu de relief, elle souffre, elle est gentille tout en sachant ne pas se faire marcher sur les pieds, mais elle est girouette ; Lady Catherine est une méchante frustrée, Edna est transparente ; Will est un malfrat, mais possède quand même un petit coeur qui bat sous sa cuirasse pour sa Julia, qu'il n'a jamais oubliée. le tout dans un contexte historique assez complexe, puisque la Première Guerre mondiale se profile. Et surtout réglé en un peu moins de 250 pages alors l'autrice aurait facilement pu, ou dû, en rédiger 100 de plus. Cela n'aurait pas été inutile pour éviter cette impression de rapidité un peu superficielle : Julia commence le roman en souffrant de la mort de son mari, dont elle pense ne jamais se remettre. Or, une centaine de pages plus loin, en revoyant une photo de Will, elle se rend compte qu'elle l'aime toujours, pour s'avouer finalement que c'est l'homme de sa vie une cinquantaine de pages après et que le destin le remette sur son chemin. Qui change d'avis comme cela dans la vraie vie ?
Quelques schémas dignes de la (moins bonne) littérature romantique sont également dispersés dans le roman : les héroïnes sont jeunes et belles, courent après les hommes de leurs vies au point de s'en dénouer les cheveux, motif déjà très très vu ni très moderne (et surtout ridicule, d'autant plus que c'est un manque de cohérence totale avec l'émancipation féminine sur laquelle l'autrice semble vouloir insister). Ces imperfections sont pardonnées parce que c'est un premier tome qui pose les bases de l'intrigue. Tout repose maintenant sur la suite, qui a intérêt à remplir les promesses qui ont été suggérées ici. A suivre !
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Merci pour toutes les femmes tombées sous les coups de leur mari ! Vous êtes un exemple pour les hommes de ce pays !
- Des folles, je vous dis, grinça Atlea à côté de lui.
Will pila au milieu de la foule.
- Êtes-vous certain de vouloir assurer ma défense, maître Atlea ?
...
Pour ce qui est du droit des femmes, rien ne vous empêche d'en faire votre combat une fois libéré. Si vous avez du temps à perdre.
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Charles avaient fait installer l’électricité au domaine quelques mois plus tôt, mais elle s’était rendu compte, quand celles-ci avaient disparu, qu’elle regrettait leurs bonnes vieilles lampes à huile. Au moins avec elles, on ne dormait jamais dans l’obscurité totale. Avec l’électricité, la petite flamme sécurisante s’était envolée.
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- Je redoute tant de choses à cet instant, Emily, qu'il serait fort difficile de vous en faire état dans leur globalité. Mais puisque vous posez la question, je vais tenter de vous faire une réponse. Vous n'ignorez pas que la situation en Irlande est préoccupante. ..Mais il n'y a pas que cela ; je crains un embrasement dans les Balkans. Ce vieil empereur austro-hongrois ne m'inspire aucune confiance. Et je suis certain que s'il y a une mauvaise décision à prendre, c'est immanquablement ce qu'il fera. Je crains les velléités bellicistes de Guillaume II. Cet homme-là passe son temps à regarder défiler ses troupes en se targuant de sa supériorité militaire. Sans doute une façon pour lui de supporter sa frustration.
- Vous faites allusion à son infirmité ? demanda Emily qui savait que Guillaume II était né avec un handicap au bras.
- Non, mais il a le plus petit empire et c'est quelque chose qu'il supporte assez mal.
- Vous voulez dire par rapport à ses cousins ?
- Imaginez-le, coincé entre l'immense Empire britannique et la vaste Russie de son cousin Nicolas...Il y a de quoi être frustré.
Emily n'avait jamais réfléchi à la question mais, à y regarder de plus près, en effet, Guillaume II avait de bonnes raisons d'être jaloux.
- Ajoutez à cela la préférence de sa grand-mère pour les deux autres et vous avez un cocktail explosif.
Feu la grande reine Victoria, grand-mère de toutes les têtes
couronnées dirigeantes du siècle, n'avait jamais caché sa défiance à l'égard du jeune Guillaume.
- Plus la soif de revanche d'une France encore mortifiée d'avoir perdu l'Alsace et la Lorraine, vous aurez tous les éléments pour nous conduire vers un conflit, conclut Winston.
Comme chaque fois qu'Emily le rencontrait, elle était subjuguée par l'incroyable animal politique qu'il était.
- Vous avez toujours été visionnaire, Winston.
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Julia n’avait jamais eu aucun doute sur le fait qu’elle épouserait un homme de sa condition. Jamais elle n’avait laissé espérer à Will autre chose qu’une simple amitié. Mais ce baiser… Comment aurait-elle pu l’oublier ? Ce soir-là, elle pleura jusqu’à épuisement, puis décida de faire taire de manière définitive le murmure douloureux qui montait de sa poitrine. Emily avait eu raison de la mettre en garde ; continuer à entretenir une relation avec lui, aussi chaste soit-elle, l’exposait au plus grand danger. Elle était sincèrement tombée amoureuse de Charles ; les mois passés en sa compagnie avant qu’il lui fasse sa demande lui avaient fait entrevoir la perspective du plus heureux des mariages. Julia n’aurait pas pris le risque de tout gâcher. Elle ne pouvait aimer deux hommes à la fois.
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- Même dans un jour comme celui-ci, vous n'avez pas la capacité d'être gentille, lui reprocha l'intendante.
-La gentillesse est un luxe que nous, les pauvres, ne pouvons guère nous permettre;
- Nous ne sommes pas pauvres! protesta Mrs Alder.
page 215.
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