Bien longtemps que je n'avais pas pris le temps de lire une BD des schtroumpfs alors quoi de mieux que celui-ci pour un alsacien d'adoption qui vit au milieu de ces magnifiques oiseaux.
L'histoire est agréable, suffisamment dense pour ce genre d'ouvrage pour y prendre un plaisir pas trop court. Les petits hommes bleus sont fidèles à eux-mêmes, fidèles au code, fidèles à leur chamaillerie au milieu des problèmes.
On trouve néanmoins des références à des problématiques actuelles qui indiquent une certaine modernité, notamment pour la schtroumpfette, bien qu'en étant toujours bien seule, a envie d'être plus qu'un faire-valoir. Elle aura d'ailleurs besoin de bien du courage pour aller au bout de son acte de bravoure.
Gargamel est bien là. Mais au lieu de mettre au point une nouvelle soupe à base de schtroumpfs, il a décidé de se lancer dans un nouveau business. A l'aide (plus ou moins volontaire évidemment) d'un comparse, d'un grimoire suspect et de nos délicats volatiles, il espère bien devenir riche.
Heureusement, nos héros veillent et essaieront de lui mettre des bâtons dans les roues...
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Nos Schtroumpfs ont fort à faire : libérer des cigognes, capturés par un cousin de Gargamel pour en faire du commerce. C'est reparti pour une aventure amusante mais aussi terriblement actuelle : le commerce illicite des animaux sauvages. Sous ses airs de BD un peu niaise/facile, ce nouveau tome argumente le fait de vivre en harmonie avec la nature et ne pas en abuser. le message est joli, l'histoire un peu facile, mais le jeune lecteur tombera sous le charme des lutins. On peut souligner aussi, dans certains passages de la BD, que nos Schtroumpfs adorés représentent, avec ironie, l'humain : certains ne sont jamais satisfaits et le font comprendre. La comparaison est flagrante et savoureuse.
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J'ai toujours beaucoup aimé les schtroumpfs et cet album ne viendra pas contredire ce fait. Il n'y a rien de particulièrement marquant, mais c'est très bien réalisé, avec des jolies dessins et un propos très juste, souvent en miroir de notre propre civilisation. Ici ou là, de beaux traits d'humours rehaussent le récit. C'est plein de fraicheur et de gaité, et c'est à conseiller à tout âge, parce que c'est tout simplement beau.
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Pas facile d'aborder le thème du braconnage dans une bande dessinée destinée à un jeune public. C'est chose faite , et plutôt bien faite avec ce nouvel album des schtroumpfs, confrontés une fois de plus à la cupidité des hommes.
Cette fois, c'est beaucoup plus sérieux, les schtroumpfs ont moins de place pour leur bêtises habituelles et même le schtroumpf à lunettes est relativement épargné.
Quelques pointes d'humour tout de même aideront les enfants à aborder ce tome qui va leur plaire à n'en pas douter.
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Miguel Diaz nous avait déjà impressionné avec Robin Dubois, il propose ici un magnifique travail. C'est bien rythmé, les cases réservent bien des surprises, il y a de belles "prises de vue" par moment et une belle expressivité. Avec un tel talent, la série des Schtroumpfs est entre de bonnes mains.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Classicisme judicieusement mis aux goûts et aux considérations du jour, une fraîcheur toujours palpable, Les Schtroumpfs et le vol des cigognes continue de faire vivre la légende, malgré les dérives commerciales et les tentations nostalgiques. Schtroumpf alors.
Lire la critique sur le site : BDGest
Dans le temps, nous évitions les cigognes. Après tout, nous avons la taille d’une grosse grenouille, elles pourraient nous avaler, même si notre couleur bleue invite à la méfiance...
- elles schtroumpfent un de ces chahuts... Ça caquette ferme !
- pardon, ce sont les poules qui caquettent. Les cigognes craquettent ou claquettent !
Les cigognes sont respectées depuis l’Antiquité. On a toujours dit qu’elles portent chance, personne ne leur schtroumpfe de mal.