Le premier opus de cette trilogie de K. Miller m'avait un peu laissé sur la touche et c'est malheureusement également le cas du second volume. Si « L'impératrice de Mijak » se concentrait sur le personnage de Fulie et ses ambitions de conquête et de purification au service de son dieu, « La reine et le guerrier » nous entraine cette fois dans le royaume d'Éthrie, temporairement à l'abri de la folie guerrière de l'impératrice. On suit donc cette fois le parcours de la princesse Rhian occupée à lutter afin de reprendre le trône de son père dont elle s'est retrouvée spoliée après sa mort.
Si dans le premier tome c'est l'univers de l'auteur qui m'avait séduit et son protagoniste qui m'avait rebuté, il se passe plutôt l'inverse ici. Les personnages sont effectivement beaucoup plus humains bien qu'également plus conventionnels et plus lisses à commencer par Rhian ou encore le vieux fabriquant de jouet Dextérité Jones (vous aussi vous tiquez sur le nom ou il n'y a que moi...?). On retrouve les mêmes défauts en ce qui concerne cette partie du monde que nous fait découvrir l'auteur et qui ne possède rien de marquant ou d'original. Une déception qui ne m'encourage pas à me procurer le dernier volume de cette trilogie.
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Bien et une grosse surprise.
Comment tout ça va t-il finir ?
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Thomas Boral était l'homme de main de Franck Miller, un individu véreux en cavale suite à de nombreuses malversations. Il est aussi le témoin capital à son procès qui doit avoir lieu prochainement. Ayant fait main basse sur l'argent amassé par Miller, Boral est devenu un repenti pour sauver sa peau et échapper à une vengeance inéluctable. En attendant le procès, il est protégé par les autorités, mis à l'abri, reclus, au pied de la montagne Noire. Mais pour combien de temps ? Dans cette région on dit que le vent rend fou et que les gouffres attirent et ne rendent jamais les imprudents tombés dans leurs entrailles. Et plus dangereuses que le tueur lancé à ses trousses, il y a là des rancoeurs accumulées… D'ailleurs on dit aussi de Delphine qu'elle est si belle que les hommes pourraient tuer pour elle…
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