Pas d'amélioration dans ce quatrième opus, par rapport au tome 3, qui m'avait paru déjà hypothéquer les quelques espérances suite à la lecture des deux premiers.
Le fil rouge écologique est toujours présent, mais le message est presque davantage porté par la préface et les notes en bas de page que par le contenu de la bande dessinée elle-même.
Florian retrouve sa mère pour découvrir d'autres mystères de filiation, son père semble quand même avoir retrouvé un peu de bon sens pour organiser la transmission de son entreprise agricole. Mais les démêlés sentimentaux de Florian me laissent totalement indifférent.
Pour la qualité du dessin, c'est le service minimum et cela ajoute à la lassitude de l'ensemble.
Encore deux tomes...
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Alors que Florian pensait être venu en Inde juste pour retrouver sa mère, il se rend compte que ce pays va lui apporter beaucoup plus.
Cette bande dessine est un vrai message écologique. A travers l'histoire de Florian, elle nous parle d'agriculture intensive, du dégât des OGM, de la pollution par les pesticides et autres dégâts biologiques et humanitaires. Elle nous montre la situation critique de l'Inde et de toute ses familles qui subissent la puissance de l'agro-alimentaire surpuissante. Et ceci tout en restant terre à terre et nous laissant tirer les conclusions qui sont quand même évidentes...
Je trouve l'histoire de Florian également intéressante dans ce passage en Inde débuté dans le tome précédent. Les secrets de famille qui le ronge et qui lui font reproduire un schéma identique avec sa fille. On va avoir toutes les explications voulues dans ce tome, en même temps que Florian.
Un dessin toujours soigné et lumineux.
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L'amour est dans l'après.
Florian Brunet poursuit ses cheminements en Inde à la recherche de la paix intérieure et d'une vie en harmonie avec ses convictions. Il s'engage à dénoncer à travers son blog les dérives des multinationales des biotechnologies agricoles. Il essaie aussi de mettre en pratique une production biologique locale basée sur la complémentarité des plantes, des substrats et du climat. Ses prises de position le mettent en danger. Torture, meurtre, la police s'emmêle, corrompue par les lobbyistes.
Le scénariste creuse habilement la collusion économico-politique mondiale en plongeant davantage son personnage principal dans la réalité brutale où les faits bousculent et les coups pleuvent. Aux méfaits avérés des OGM s'ajoute l'infiltration d'une taupe à la solde des lobbys et une dimension policière pleine de sel (sur les plaies vives) et de rebondissements (sur les ressorts rouillés). L'histoire familiale des Brunet s'éclaire pour mieux s'opacifier, la succession paternelle à la fin de l'album promettant bien des bisbilles. La série se bonifie d'album en album et son côté parfois manichéen trouve à se nuancer même si la teneur des histoires reste à charge contre les OGM.
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Florian poursuit sa quête en Inde contre les multinationales de l'agriculture intensive, tout en recherchant sa mère...
Un album qui continue de nous ouvrir les yeux sur un monde agricole sous l'emprise des multinationales . Des entreprises obligeant les agriculteurs à traiter toujours plus, à être dépendant des semences et à cultiver toujours la même chose.
Le récit est très intéressant mais les infos qui sont données tout au long de la BD sont également riches d'enseignements. Quelques astuces de jardinage, de travail du sol et une leçon de vie tout simplement. On trouvera également dans les « annexes » en fin d'album, le dialogue surréaliste entre un journaliste et un lobbyiste de Monsanto. Malheureusement, cet extrait n'est qu'un exemple de plus du cynisme de ces individus.
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Bon moment de lecture avec un dessin claire et beaucoup de lumière.
La lumière nous pouvons aussi la trouver dans le message que ce volume peut nous donner; les infos sur les désastres que subit notre alimentation et le bienfait que peut apporter la lever d'un secret de famille. Notre alimentation soumis à des multinationales qui ne veulent que faire de l'argent sans concession pour notre santé. (Ce sont les mêmes qui vendent nos médicaments !) . Les secrets qui nous empoissonnent psychologiquement.
A conseiller comme les autres volumes de la série.
Merci à l'auteur.
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Tu es bien une américaine...
Tu regardes trop de séries!
Biocoop a été condamné suite à sa campagne média "Achetons responsable". Le juge reconnaît que nous avons eu raison de dire que les pommes reçoivent 28 traitements pesticides en moyenne, mais condamne notre "incitation à ne pas les manger", car cela serait du dénigrement !
le sens ou la raison ! ...
Nous avons la société que nous méritons, puisque nous l'avons créée. Il ne tient qu'à nous d'en changer...
...évidemment, après ces années de pesticides et d'OGM, il n'y a plus beaucoup de vie là-dedans ...
tel un drogué, votre terre réclame sa dose de chimie pour survivre, comme vus l'avez malheureusement compris ...
... sauf si vous avez le courage de la désintoxiquer ! et ici, dans quelque temps, vous verrez une oasis !
- tu retournes pas complètement la terre ?!?
- surtout pas, c’est une pure folie ! Une invention de l’agriculture prétendument intensive...
Quand on retourne, on enterre en profondeur la vie bactérienne dont on a besoin en surface !
Nous, on fait comme lui [on voit un ver de terre], qui est un de vos meilleurs alliés : on aère la terre... et c’est tout !
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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