On crédite
Matt Groening pour cette BD, mais il n'est cité dans l'équipe qui produit la BD que comme pacifiste. Trait d'humour très chouette, certes, mais qui dénote clairement que
Matt Groening n'a contribué que de très loin (voire pas du tout) à cet ouvrage. Et cela se sent. Comme d'habitude dans ce genre de situation, on a quelques éléments de l'univers de Groenig, mais comme le Canada Dry et le Whisky, on ne s'approche du modèle que de très loin.
On a un peu de non-sens. Un peu de gaudriole. Un peu de répliques sans queue ni tête, un peu de dialogues échevelés, un peu de situations ubuesques... Un peu.
Deux histoires au menu. Dans la première, le grand-père de Bart n'a jamais touché sa pension de vétéran. 40 ans d'arriérés. On lui propose alors soit de toucher sa pension, soit de choisir ce qu'il veut dans l'entrepôt "du brol qui ne sert à rien"... Il prend un char Sherwood V-67, le même qu'il conduisait voici très longtemps et qu'il appelle Betsy. On devine les aventures rocambolesques que grand-père et Homer vont vivre, jusqu'à une presque guerre nucléaire entre Shelbyville et Springfield. C'est presque correct.
Dans la seconde histoire (plus longue), Waylon Smithers, l'esclave BCBG de Mr. Burns, semble être l'héritier de la couronne suédoise. Il se prend pour le roi et tout le monde se conforme à ses voeux. Tout le monde? Non, Lisa rameute les insatisfaits et orchestre la résistance. Mais Waylon ne souhaite pas vraiment une vie royale. L'épisode traîne en longueur entre clichés et manque d'humour de fond. Pas vraiment au niveau.
Mention exécrable aussi pour la couverture montrant Homer nu vêtu d'une bouée Krusty... cela n'a aucun rapport avec le contenu. Pas plus que le titre, d'ailleurs. C'est fréquent, mais cela me dérange toujours.