Les souvivants

C'est simplement et carrément drôle. Cela surfe intelligemment sur la mode (un peu passée mais en passe de réactualisation) du monde post apocalyptique, ici peuplé de momies, euh non de zombies . . .
Un huis clos, des personnages stéréotypés, un scénario bien construit et qui sert bien le propos.
Un hommage en fin d'ouvrage à Thomas Vandenberghe.
Très fréquentable et indispensable en ce moment.

Le monde semble infesté par les zombies. Pourquoi, comment ? On ne sait pas et on s'en fout un peu.

Michel, c'est le genre de mec qui essaie de bien se fringuer, qui fait attention à son apparence et en bon gars viril qu'il est, il est fan de JCVD, Chuck Norris etc. Il se fait attaquer, et des choses en amenant d'autres, se retrouve à entrer en slip chez Jean-Philippe.

Jean-Philippe, lui, c'est un gars tranquille qui a un peu la frousse. Écrivain qui s'est barricadé chez lui avec son petit chien très teigneux : Sucette.

Ces deux bonshommes se voient donc obligés de rester ensemble dans la maison pour survivre. À question est : Comment un petit gars chétif mais pas trop con, un stéréotype de l'homme hétéro viril un peu bête et un petit chien hargneux vont-ils rester en vie avec une horde de zombies dehors ?

Les Souvivants c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose deux antihéros, qui s'allient pour le meilleur et pour le pire pour ne pas se faire manger.

Les graphismes sont sympas, un peu typés Comics. le scénario n'est pas très compliqué mais est bourré d'humour. On reconnaît bien la plume de Davy Mourier, et on passe un très bon moment !

Je ne m'attendais à rien en prenant ce livre au hasard à la bibliothèque et j'ai donc été surpris par ce récit sur les zombies complètement décalé. À commencer par Michel, le personnage principal, qui est un idiot profond dans tous les sens du terme.
Lorsque les zombies envahissent les environs, Michel trouve refuge chez Jean-Philippe, un écrivain homosexuel. Un choc pour Michel qui, en plus d'être idiot, est un parfait homophobe !
Une histoire plutôt étonnante due essentiellement à ce personnage de Michel qui est un beauf patenté - très stéréotypé il est vrai.
Un récit très prenant au final car les auteurs arrivent à distiller des situations incongrues ainsi que des dialogues cocasses entre ces deux individus que tout oppose. J'étais perplexe également sur la conclusion de ce récit mais la fin est à l'image du récit : étonnant et décalé.
Un humour qui rappelle un peu Kaamelott avec un personnage pas très futé et un autre qui subit un peu sa bêtise ; mais c'est surtout une manière singulière de parler d'homophobie sans se prendre au sérieux pour les auteurs.

Quand deux hommes que tout oppose se retrouvent coincés dans un chalet entouré de zombies dans un monde post-apocalyptique, ça donne "Les souvivants".

Franchement, au départ, je me suis demandé où je mettais les pieds. Et je me suis laissée prendre au jeu.

Les auteurs jouent sur la beaufitude de l'un des deux personnages, sur les stéréotypes qu'il déblatère, etc. Ils opposent ce fan de Michael Jackson et de van Damme, a un homme intelligent et solitaire, dont le chien Sucette est un compagnon hargneux mais fidèle. J'ai ri de ses personnages caricaturaux. Les gags s'enchaînent. Les zombies ne sont qu'un prétexte pour réunir ses deux types un peu pommés qui nouent une amitié qui n'aurait jamais pu exister autrement. Les dessins m'ont fait penser aux séries animées américaines.

C'est une bande-dessinée qui vous fera passer un bon moment de détente.

BD un peu trash, plutôt drôle sur le thème des zombies. C'est vite lu et le résultat est quand même très convenu. Cela n'empêche pas de sourire à la lecture de quelques passages, mais l'ennui n'était plus très loin lorsque je suis arrivé à la fin. A ranger dans les déceptions pour moi.