Quelques erreurs formelles (traduction?) mais reste un sujet absolument crucial, très bien rendu dans son ensemble. Entre la rouerie et l'effroyable cruauté d'une part et l'affairisme et la naïveté (stupidité?) d'autre part, les victimes ne pouvaient qu'être broyées.
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Dans les charniers de Kurapaty, près de Minsk en Biélorussie, on avait vu bouger le sable répandu sur chaque couche de victimes. Là, les tombes couvraient plusieurs hectares de bois et les victimes étaient exécutées au bord des fosses. A Kurapaty, les exécutions se poursuivirent pendant quatre ans et demi, les fosses étant creusées et remplies de cadavres les uns après les autres. Comme en Ukraine, le NKVD avait élevé des clôtures de trois mètres de haut autour des lieux d’exécution. Les habitants du village avaient entendu les supplications des victimes résonner dans l'air de la nuit. Même dans les derniers mois de la Terreur, lorsque les Nazis bombardaient Minsk en juillet 1941, les exécutions continuèrent. Au début de la guerre, 250 000 personnes avaient enterrées dans l'un des huit charniers autour de Minsk.p.129/130,
On s'amuse pendant la terreur: l'ambassadeur Joseph Davies et son épouse Marjorie en couverture du magazine Time, mars 1937. (illustration)