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Les aigles de Rome tome 4 sur 6
EAN : 9782505017974
60 pages
Dargaud (15/11/2013)
3.95/5   139 notes
Résumé :
Il a trahi. Marcus doit se rendre à l'évidence : Arminius, qu'il considère comme son frère, prépare une rébellion contre Rome, la cité qui leur a tout donné. Deux hommes, deux destins, une amitié déchirée et l'Histoire qui avance, inéluctablement. Dans ce livre IV des Aigles de Rome, Enrico Marini fait du récit historique une époustouflante aventure humaine, riche et tragique, et son dessin réaliste nous plonge au coeur des tourments des héros et des soubresauts du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Bona Roma ! Nous voici déjà arrivés à l'avant-dernier tome de la série Les Aigles de Rome d'Enrico Marini. Alors que Marcus a décelé la rébellion de son ami d'enfance Arminius, il s'agit pour ce dernier de rallier les tribus germaniques à sa suite.

Enrico Marini se fait plaisir avec cette série, nous pouvons encore le constater avec ce tome-ci. Si les premiers opus nous présentaient l'éducation commune du romain Marcus et du germain Arminius (ou Ermanamer), puis leurs premières dissensions et ensuite leur pouvoir respectif en Germanie, l'auteur italien nous intéresse ici à la préparation et au déclenchement de ce que nous attendons tous : la rébellion des tribus germaniques face aux garnisons romaines cantonnées sur leur territoire.
Depuis le XVIIIe siècle romantique, les chefs de tribus qui se sont rebellés contre la puissance romaine autour du Ier siècle ont été amenés à être vus toujours de la même façon, en héros romantiques et nationalistes. Ainsi, comme pour Boudicca/Boadicée pour les îles britanniques et Vercingétorix en France, Arminius/Ermanamer est un proche des Romains qui a su utiliser leurs tactiques et leurs stratégies militaires pour tenter de les repousser. Pourtant, ce sont ses faits d'armes qui le rendent célèbres, et non les ruses qu'il a dues employer pour réussir à se faire une place. Enrico Marini tente de transcrire ces tours de passe-passe politiques dans ce quatrième tome. Ce n'est donc pas le plus passionnant, puisque nous sommes dans l'attente tout du long, mais les quelques soubresauts guerriers mis en valeur graphiquement par l'auteur font leur office. Enrico Marini nous sert un pur divertissement avec les qualités et les défauts dus à cet état de fait, puisque tout en étant très beau, cela se lit très vite et sans recéler grand-chose de capital, mais il fallait bien avoir le pendant du troisième tome (où l'on voit surtout Marcus) et faire d'Arminius le personnage déterminant de cette quête de pouvoir plus que de liberté.

Un quatrième tome qui se révèle divertissant dans sa trame et surtout dans ses graphismes, mais sans pousser très loin son scénario. Nous attendrons maintenant avec impatience le dénouement (normalement) dans le cinquième et dernier tome avec la fameuse bataille dans la forêt de Teutobourg...
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Ce tome est grandiose !

Alors qu'Armenius joue toujours avec brio son double jeu entre les Germains et les Romains, Marcus galère à essayer de convaincre Varus de la catastrophe qui menace les légions.

Il faut dire qu'on a du mal à éprouver du chagrin à l'évocation du sort qui attend les Romains (rappelons que le fond étant historique, il y a autant de suspense ici que sur le sort de la bataille de Hattin à l'époque des Croisades). Marini nous a maintenant habitué à ces portraits d'enfoirés sans pitié qui battent jusqu'à leur femme (Quintus Lepidus, en voilà un dont j'espère qu'il va souffrir), à ces gros chefs stupides et ambitieux (gros tas Varus) et à ces légionnaires qui pillent, violent, méprisent leurs auxiliaires germains… de la viande de Bantha, tout ça.

Pourtant tout n'est pas si noir et blanc. Marini nous montre des enfoirés dans les deux camps… et des actes héroïques partagés également. le morceau de gloire romain s'incarne ici dans la défense par Marcus et ses hommes du castellum assiégé par les Germains ; un fort Alamo avant l'heure… ou presque. Les scènes de bataille sont, à cette occasion, extraordinaires.

Les deux frères ennemis, Arménius et Marcus, sont magnifiquement mis en scène ; tous deux hommes d'action intelligents. Arménius est particulièrement impressionnant dans les scènes où il manipule avec calme et discipline tous ces chefs romains qu'il déteste.

Le rideau va se lever sur le dernier acte. Je m'attends au pire de la tragédie.
Bon sang ! Ça ferait une mini-série d'enfer !
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Ier siècle après JC. Rome a finalement abandonné son précieux régime républicain au profit de celui de l'empire et enchaîne les conquêtes aussi bien en Orient qu'en Occident. Après la Gaule, c'est donc au tour de la Germanie de faire les frais de l'ambition démesurée de Rome qui entend bien faire de ces redoutables guerriers barbares de bons et loyaux sujets de l'empire. C'était toutefois sans compter sur Ermanamer, plus connu aujourd'hui sous le nom d'Arminius, ce fameux chef de guerre germain qui parvint à détruire en l'espace d'une bataille les trois légions commandées par le général Varus, stoppant ainsi pendant un long moment toute incursion romaine dans la région. Il aura fallu deux ans à Marini pour terminer ce quatrième et avant-dernier opus de sa série « Les aigles de Rome » consacrée à cette figure emblématique de l'histoire allemande. Et, au vu du résultat, nul doute que les fans des premiers volumes ne manqueront pas d'être satisfaits !

Les graphismes, tout d'abord, se révèlent tous aussi réalistes et soignés qu'auparavant. Marini nous en met plein les yeux, notamment grâce à des scènes de batailles magnifiques occupant parfois des planches entières et qui immergent sans mal le lecteur dans la fureur des combats. du côté des protagonistes, c'est encore une fois Ermanamer qui se tient essentiellement sur le devant de la scène, même si son frère adoptif et désormais ennemi Marcus n'est pas oublié pour autant. On pourrait cela dit reprocher à ce quatrième volume d'accorder un peu moins d'importance aux personnages secondaires, qu'il s'agisse de l'amante de Marcus ou des membres constituant l'entourage d'Ermanamer, que l'on ne voit finalement que très peu. du côté de l'intrigue on reste, comme dans le volume précédent, dans le domaine de la planification et je n'ai ainsi pu m'empêcher d'être un peu frustrée de voir l'album nous en dévoiler si peu et s'achever si vite. Une chose est sure, le dernier volume s'annonce très intense !
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Germania, 762 ab urbe condita. Un détachement, commandée par Lepidus, s'est positionnée à l'entrée d'un village.
En effet, ses habitants ont attaqué un convoi romain, et cela, exige réparation. Lepidus ne laisse aucune chance au villageois. Hommes, femmes, vieillards et enfants sont passés au fil de l'épée.
Pendant ce temps, Marcus révèle à ses supérieurs qu'Arminius n'est qu'un traître. Mais le message passe mal. On n'accuse pas, sans preuve, un homme qui à les faveurs d'un Général.
Pourtant il est vrai qu'Arminius réunit tous les chefs de guerre germain pour combattre Rome. du moins repoussé les romains hors des terres germaniques. Mais tout ne se passera pas comme Arminius l'avait prévu.

Un peu de rebondissement dans ce Livre IV de "Les aigles de Rome". Cruauté, ambition dévoilé et des scènes de combat assez "violent". Entre guillemets car nous ne sommes pas dans l'exagération. Enrico Marini dose les coups qui arrachent, tranchent ou mutilent les corps.
C'est toujours une série envoutante avec un fil narratif savamment dosé à chaque tome.
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Voulue par Auguste désireux de repousser les limes de l'Empire du Rhin à l'Elbe, l'occupation de la Germanie est faite par la légion romaine mais l'armée cosmopolite ne parvient pas à contrôler une population hostile, résolue et guerrière que sa dissémination entre forêts et marais rend encore plus insaisissable. La vindicte de l'armée peut bien être brutale et sans pitié, Arminius, Germain éduqué à Rome, est déterminé à unir les tribus grâce à sa force, son courage, son éloquence et sa connaissance intime de l'ennemi. Préfet de Publius Quinctilius Varus, général romain incompétent, Arminius est aux premières loges pour jauger au mieux les manoeuvres de ses adversaires. Marcus, dépêché par Rome afin de contrecarrer les manigances d'Arminius, son frère adoptif, est assiégé dans son castellum avec ses hommes par Loknar et son armée sauvage. La bataille est un furieux carnage. le fortin résiste mais l'assaillant est maître du terrain et toute tentative d'évasion semble vouée à l'échec.
Un 4e volume secoué de batailles, de duels et d'intrigues entraîne un peu plus le lecteur dans la furia antique où les légions et les Germains luttent à mort. Rien n'a vraiment changé aujourd'hui avec les massacres des villageois, la justice expéditive envers le paysan, l'incompétence crasse des élites corrompues et l'apocalypse annoncée par l'imminente bataille de Teutobourg où 20 000 hommes composant les trois légions vont mourir. Auguste en aura longtemps des aigreurs et des frayeurs, croyant à un possible déferlement germain sur Rome. Heureusement, Arminius ne pourra faire alliance avec Marobod, puissant roi installé dans l'actuelle Bohême.
Le dessin, la mise en page et en couleur d'Enrico Marini sont superbes à voir alors que l'histoire défile à bride abattue. L'auteur sait habilement combler les lacunes historiques en imaginant la vie des hommes aux confins de l'Empire, les machinations politiques, le duel larvé livré par deux hommes qui se connaissent et s'estiment, la petite histoire liée à la grande. Seul aux manettes, l'auteur helvétique confirme son talent de scénariste à mesure que les volumes paraissent. Son graphisme remarquable ne faiblit jamais. Les visages expressifs, le découpage dynamique, l'utilisation de la couleur directe avec des dominantes qui créent les atmosphères et apportent de la lisibilité, le rendu des matières, la précision des détails, tout confère à l'ensemble une grande cohérence et concoure à distiller moult plaisirs au lecteur embarqué.
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critiques presse (4)
Auracan
20 janvier 2014
Graphiquement, le trait de Marini est époustouflant. On a affaire ici à une des meilleures créations de l'auteur. Les scènes de bataille sont à couper le souffle et les amputations sont légions. Les couleurs enrichissent l'intrigue.
Lire la critique sur le site : Auracan
BulledEncre
19 décembre 2013
Enrico Marini orchestre l’ensemble avec brio, ce quatrième tome se déroule en Germanie, loin de Rome et de ses orgies. Ce territoire hostile est plus propice aux combats au cœur des forêts barbares, l’auteur représente ces scènes parfaitement, son talent graphique est tel que l’on est proche de l’extase.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
13 décembre 2013
À défaut de surprendre totalement, la série se distingue néanmoins comme une des plus percutantes sur cette période passionnante de l'Histoire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
03 décembre 2013
Amour, trahisons, amitiés détruites, les ingrédients de la saga sont parfaitement exploités par l’auteur qui démontre son talent pour le dessin autant que pour le scénario, même s’il ne peut être taxer d’une grande originalité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Marcus: Soldats, quelque quelque chose à signaler ?
Soldat 1: Rien, mon commandant. L'ennemi est étrangement calme. Juste, Arnulf, ici, n'est plus sûr de vouloir la citoyenneté romaine.
Arnulf: Menteur. Je disais que j'étais rentré dans l'armée romaine pour voir le monde, alors que j'ai fini à un jet de pierre de mon village.
Soldat 1: Il espérait voir les pyramides.
Soldat 2: Mon oncle, il était dans la garde d'Augustus. Il les a vues. Mon oncle dit qu'il n'a jamais rien vu de plus impressionnant, et il a vu des choses, lui, mon oncle.
Soldat 1: T'aurais dû t'engager chez les Égyptiens, mon gars.
Soldat 2: J'apprendrais volontiers l'art de l'amour chérusque à leur reine, à cette Cléopâtre...
Arnulf: Elle est morte depuis quarante ans, crétin.

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p.28.
Arminius : Titus, n’est-ce pas ? Que fais-tu dehors à cette heure ? Tu risques d’inquiéter ton père.
Titus : Mon père... je le déteste. J’aimerais qu’il meure.
Arminius : Je comprends...
Titus : Pourquoi ? Tu détestes ton père aussi ?
Arminius : Mon père est mort.
Titus : Ah... C’est toi qui l’as tué ?
Arminius : Non.
Titus : Mon père bat ma mère...
Arminius : C’est son droit, non ?
Titus : Mais c’est pas juste... je... et je suis trop petit pour l’empêcher...
Arminius : Faux. Même un chiot comme toi peut y arriver. Tu n’as qu’à prendre un couteau et lui trancher la gorge. Vu ta taille, préférablement la nuit, quand il dort.
Titus : Tuer mon père ? Pour de vrai ? Mais je ne pourrais jamais...
Arminius : C’est ton choix. Le choix qui fera de toi... un chien ou un loup.
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Oublie les pyramides, soldat. Comparées à nos aqueducs, elles n'ont aucune utilité.
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-Tu m'accuses d'être un lâche parce que j'utilise le cerveau au lieu de l'épée? Évidemment, comment pourrais-tu comprendre, toi qui possèdes une épée, mais pas de cerveau?
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- Je vais te raconter une histoire, Titus. Une histoire d'hommes.
Il y a trois jours, on a retrouvé les traces des sauvages qui ont osé attaquer un de nos convois. Ils se cachaient dans un village dans le nord. Ils méritaient une leçon. Tout le village méritait une leçon.
On a mis le feu à leurs ridicules habitations et mes soldats se sont déchaînés sur leurs femmes. J'ai finalement fait passer au fil de l'épée tous les habitants. Hommes, femmes et enfants.
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