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EAN : 9782370551375
266 pages
Le Tripode (14/09/2017)
3.9/5   88 notes
Résumé :
Arraché à l’insouciance et l’espièglerie de l’enfance par la terreur nazie, le jeune Ruben Jablonski se retrouve à la sortie de la Seconde Guerre mondiale dans une situation désespérée. Libéré d’un ghetto, séparé de sa famille et à la recherche d’un nouveau destin, il s’engage dans un périple épique qui le conduit de la Roumanie aux États-Unis, en passant par l’Ukraine, la Turquie, la Palestine et la France…

Les réminiscences enfantines, l’humanité qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Ruben Jablonski, Juif allemand, a 12 ans en 1938 lorsque son père décide de mettre sa famille à l'abri des persécutions nazies en l'envoyant dans un petit village de Bucovine, en Roumanie. Mais en 1941, la guerre les rattrape. Ruben et le Juifs de Siret sont déportés dans le ghetto de Moguilev-Podolski, en Ukraine. Lorsqu'en 1944 les Russes les libèrent, Ruben, alors âgé de 18 ans, entreprend un long périple qui le mènera vers sa Terre promise, celle qu'il se choisira.

« Les aventures de Ruben Jablonski » est une autobiographie fictionnée, un roman d'apprentissage plein de vitalité, où le défaitisme n'a pas sa place. A travers le personnage de Ruben, l'auteur Edgar Hilsenrath relate son enfance heureuse et espiègle dans un petit village juif, puis son adolescence marquée par sa déportation dans un ghetto en Ukraine. le ghetto justement, est ce moment charnière de sa vie dont il souhaite livrer un témoignage en devenant écrivain. Au gré de ses pérégrinations, en Roumanie, en Ukraine, puis en Palestine surtout, c'est cette motivation qui ne le lâche jamais. le ton est léger et désinvolte, souvent drôle. Ruben narre des anecdotes cocasses, souvent sexuelles, et des aventures assez incroyables où la chance lui a souvent souri. Mais sous cette légèreté apparente, les événements dont il nous parle demeurent graves et dramatiques. Il trace en effet un portrait glacial et coupable des rescapés de la Shoah, dont il fait partie, tableau hétéroclite de tous ces Juifs, ces hommes et ces femmes partis en quête de la Terre promise mais qui gardent en eux des séquelles fraîches, physiques et mentales, rappelant les horreurs de la guerre et la barbarie des hommes. Les femmes notamment, très nombreuses dans le roman car objets de tous les fantasmes et de toutes les convoitises du personnage, demeurent les victimes de guerre que l'auteur met le plus en avant.

A travers le regard de ce jeune homme d'une vingtaine d'années qui cherche son destin, on déambule dans les ruines fumantes d'un lendemain d'apocalypse, on assiste à la naissance de l'Etat d'Israël, on suit les premiers soubresauts du conflit judéo-arabe, on observe un peuple en quête de liberté et de jouissance. Edgar Hilsenrath a choisi de parler cru, de choquer, de parler de ce qu'il aime (le sexe et l'écriture) sur un thème quasi sacré : la Shoah. Il n'en reste pas moins qu'il nous parle de ce qu'il a vécu.

C'est tragi-comique, grinçant et glaçant. C'est le rire jaune qui cache le désespoir.

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L'originalité de ce livre, c'est le ton que le narrateur-auteur adopte pour raconter sa propre vie, l'oeuvre étant en grande partie autobiographique… Et quelle vie ! Un ton un peu détaché, beaucoup d'autodérision, d'ironie et de références à une sexualité assez débridée pour évoquer une vie difficile qui a coïncidé avec une des pires périodes de l'Histoire : la Seconde Guerre mondiale et le nazisme.
En effet, Ruben Jablonski, de confession juive, quitte avec sa famille, dès juillet 1938, Halle-sur-Saale en Allemagne, pour aller vivre chez ses grands-parents en Roumanie, en Bucovine et plus précisément à Sereth (actuellement le nord de cette région est en Ukraine, l'autre en Roumanie et Sereth se trouve côté roumain juste avant la frontière ukrainienne). le père reste en Allemagne pour vendre son magasin puis compte partir pour Paris. L'enfance du narrateur dans cette région fut un bonheur absolu : les baignades dans la rivière, les balades à poney, les copains, l'école, le café, les bougies allumées pour Shabbat, l'apprentissage du yiddish. L'évocation des traditions juives et des moeurs dans cette petite ville me fait penser aux toiles de Chagall.
Une période d'insouciance bien loin des mauvaises nouvelles venues d'Allemagne, de la Nuit de Cristal et des troubles qui ont suivi. Mais la guerre semble vouloir les rattraper : la Roumanie devient fasciste et en 1941, les juifs de Sereth sont déportés vers l'est jusqu'au ghetto de Moguilev-Podolski, ville ukrainienne sur la rive orientale du Dniestr où ils parviennent à loger dans une école russe. Là, il faut survivre, se ravitailler comme on peut, ruser pour exister. « … à douze ans, on ne prend pas les choses au sérieux, et je voyais notre émigration plutôt comme une aventure » raconte Ruben qui va très vite comprendre que sans un brin de magouille, de malice et une chance inouïe, on ne s'en sort pas.
Après la libération du ghetto par les Russes en 1944, (il ne reste que cinq mille survivants sur les quarante mille juifs du ghetto), le narrateur quitte sa famille et revient à pied en Roumanie. S'en suit alors tout un périple qui a pour nom l'exil et qui mènera l'auteur jusqu'en Israël.
Il faut savoir que tous les grands épisodes de cette incroyable existence ont donné lieu à des récits : par exemple la déportation au ghetto de Moguilev-Podolsk de 1941 à 1945 est racontée dans Nuit (1964) et il s'inspire de son séjour en Israël pour écrire le Nazi et le Barbier (1971). En fait, Les Aventures de Ruben Jablonski (1997), huitième livre de l'auteur, fait la synthèse des autres oeuvres largement autobiographiques et, à mon avis, à lire absolument si l'on veut vraiment se rendre compte de ce qu'a enduré l'écrivain. Sachez aussi qu'Edgar Hilsenrath a soufflé le 2 avril 2017 ses 91 bougies !
Dans le roman, Ruben souhaite devenir écrivain et il dit après avoir découvert l'oeuvre de Remarque qu'il voudrait «  réussir à mettre en oeuvre cette légèreté apparente avec laquelle Erich Maria Remarque décrivait des scènes impressionnantes qu'il pimentait de dialogues très particuliers. » Je trouve que l'on a défini là l'impression qui se dégage effectivement du roman : une légèreté apparente, une espèce de ton neutre qui font que la terrible réalité nous est décrite sans pathos.
Évidemment, certains lecteurs seront peut-être gênés par cette distance liée à l'écriture même. Je crois qu'au contraire le projet de Hilsenrath est de dire. de TOUT dire sans rien censurer : ce qu'il a vu, ce qu'il a ressenti (et tant pis si, au pire moment de la guerre, son appétit sexuel le gagne), ce qu'il a fait (voler, trahir pour manger, pour vivre).
Oui, il dit et ça peut choquer.
Mais c'est la vie.
Et précisément, ce qui domine, finalement c'est son goût pour la vie, les femmes et l'écriture. Cela le sauvera.
Les Aventures de Ruben Jablonski sont le roman initiatique d'un jeune homme qui va faire un pied de nez à L Histoire : vous ne m'aurez pas, je m'en sortirai toujours. Bel hymne à la vie : car dans les pires moments, il trouve toujours l'envie et le besoin insatiable d'aimer, de se faire plaisir, d'apprécier le corps d'une femme, de déguster une délicieuse pâtisserie, de fumer une cigarette, d'admirer un paysage.
Cet appétit de la vie, qui donne l'impression qu'il va toujours s'en sortir, se débrouiller pour trouver une échappatoire, me rappelle celui de Charlotte Delbo dont parle Valentine Goby dans « Je me promets d'éclatantes revanches » : oui d'Auschwitz, on peut se délivrer, dit celle qui compte bien profiter de la vie, rire, fumer, aimer, manger, s'abandonner au superflu et écrire. Pour se libérer, pour prouver que l'on existe encore, que l'on est vivant.
Eh bien, Ruben (Edgar) semble avoir mis en oeuvre cette technique de survie dès son enfance. Il s'en sortira lui aussi par la parole, en racontant ce qu'il a vu, tel qu'il l'a vu, sans trémolos, sans ornements, sans cris, sans pleurs. C'était comme ça, c'est tout et inlassablement, dans l'oeuvre, dès qu'il rencontre quelqu'un, il raconte, reprend depuis le début (ce qui d'ailleurs crée un effet un peu étrange pour nous lecteurs puisque nous savons déjà tout cela, nous venons juste de le lire!) Mais peu importe. Il faut dire et redire. Raconter, répondre aux questions parfois naïves ou déroutantes sans jamais s'énerver, sans jamais verser une larme, sur le simple ton du constat.
Oui, il s'agit donc bien là d'un roman d'aventures - et l'on sait que les super héros ne meurent jamais ! - qui a quelque chose de l'esprit BD (soudain, je repense aussi au travail d'Art Spiegelman pour Maus), ce que rend très bien la magnifique couverture graphique très colorée : un pied de nez à la mort dans cette volonté absolue de s'en sortir et de jouir de la vie.
Longue vie à vous Edgar Hilsenrath, chaque jour que vous vivez est une petite victoire sur le mal qu'ils auraient aimé vous faire et la preuve même qu'ils ont échoué.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Je n'avais encore jamais lu Hilsenrath (mon Père, pardonnez moi, j'ai pêché) et je dois dire que je savais que je ne serai pas déçu.
Ce roman, le dernier de son oeuvre, fait la synthèse de son parcours atypique et me parait un bon compromis pour découvrir l'originalité des récits d'Hilsenrath.

Ayant fuit en Roumanie l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1938, la famille de Jablonski (alias Hilsenrath) d'origine Juive allemande, sera déportée par le régime Nazi dans le ghetto de Mogilev en Ukraine, qui donnera naissance à Nuit, un des roman majeur d'Hilsenrath.

Le jeune Jablonski effectuera un périple, seul, à travers l'Europe pour échapper aux horreurs de l'Allemagne Nazie, qui le mènera en Palestine (Le Barbier et le Nazi), puis en Amérique (Fuck America).

Je considère ce roman comme un prologue pour entrer dans une oeuvre majeure de la littérature allemande contemporaine, faites de réalisme parfois cruel, car l'Holocauste est un thème récurrent ici mais paradoxalement avec une vision neutre, son but principal étant de lutter contre l'oubli.

Beaucoup d'humour, souvent noir, toujours drôle, ce récit montre la débrouillardise d'un gamin qui deviendra un homme à travers la misère, les petits boulots et les rencontres au fil de ses pérégrinations.

Je vais m'empresser de dévorer le Barbier et le Nazi, Nuit, et Fuck America !
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Je découvre Edgar Hilsenrath avec sa dernière publication aux éditions du Tripode et je suis aux anges. Ce récit en partie autobographique rapporte le parcours d'un adolescent juif allemand, émigré en Roumanie au début du conflit nazi, puis en Palestine et aux Etats-Unis. L'histoire est tragique bien évidemment. Cependant Edgar Hilsenrath réussit la prouesse de traiter ce sujet épineux avec humour – non pour autant dénué de sensibilité – et dans un style très moderne, rythmé, aux phrases courtes et aux dialogues incisifs – un grand merci en passant à la traductrice Chantal Philippe !

Le récit mêle volontiers les aventures grivoises d'un jeune homme en mal d'amour – et pas toujours gentleman avec ces dames – et les anecdotes de vie quotidienne d'une famille juive bousculée par la guerre. Sans pathos et sans tabou, Edgar Hilsenrath renouvelle l'approche littéraire de la seconde guerre mondiale, vue des territoires de l'est. Je lorgne déjà les autres titres de l'auteur : Fuck America, Orgasme à Moscou... ;)
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Je suis une grande fan d'Edgar Hilsenrath. J'ai tout lu à part Conte de la pensée dernière. Je viens de finir les Aventures de Ruben Jablonski et je dois dire que j'ai été un peu déçue.
Au niveau du style, je n'ai pas retrouvé la dynamique des précédents. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction.
De plus, je trouve qu'on revit un peu trop à la fois le Nazi et le barbier, Fuck America et Nuit. Avec moins d'humour.
Dommage.
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critiques presse (1)
LeMonde
17 novembre 2017
« Les Aventures de Ruben Jablonski », huitième roman de l’éruptif auteur allemand, rend compte de sa vie en Palestine après-guerre avec les mêmes focales que dans le reste de son autobiographie fictionnée, le sexe et l’écriture.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Tu étais au ghetto ?
- Oui. A Moguilev-Podolski, le grand ghetto des Juifs de Roumanie.
- Ma famille était au ghetto de Varsovie, dit-elle. Ils sont tous morts.
- Je suis désolé.
- Des milliers de gens vont écrire leur histoire, dit mon professeur, et il n'y aura pas grand-chose de valable dans tout cela.
- Je ne veux pas écrire de témoignage, mais un roman.
- On ne peut pas écrire de roman sur le ghetto, a-t-elle dit.
- Si. On peut, ai-je dit.
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Gertrud avait les yeux bleu clair, des nattes blondes, des bras et des jambes fluets. Elle était née papillon et ne s'était métamorphosée en petite fille que pour m'emprunter des crayons de couleur et de la pâte à modeler brunâtre, et peut-être aussi pour me barbouiller les bras et les mains, parfois aussi la figure, et naturellement... pour me faire tourner la tête.
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Moguilev-Podolski... un gigantesque champ de ruines, image de la dévastation. nous avons pris peur en arrivant sur l'autre rive du Dniestr. C'était donc ici, au milieu de ruines, que nous allions vivre. le premier jour, nous avons campé en rase campagne, le lendemain, on nous a entassé dans le cinéma russe. L'immense salle était pleine à craquer mais nous avons fini par trouver une place parmi les déportés [...] Le jour suivant, nous sommes partis pour le ghetto, secteur isolé réservé aux Juifs. au début, on pouvait passer d'une partie de la ville à l'autre, ensuite on nous a interdit de sortir du ghetto sous peine de mort."
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- Tu as eu du succès, dit mon frère en partant. Auprès des filles aussi. Il y en avait quelques-unes qui seraient bien allées au cinéma avec toi.
- Je n'en ai vu qu'une seule.
- Elle s'appelle Béa, dit mon frère. J'ai tenté ma chance avec elle, mais elle est claquemurée dans sa virginité.
- Tu veux dire qu'il n'y a pas d'ouverture ?
- Pas comme ça. De toute façon, ce n'est pas facile avec les Juives. Elles veulent toutes se marier, donc avant tout rester vierges.
- Alors ça ne sert à rien que je l'emmène au cinéma ?
- Essaie quand même. Elle est très jolie, tu y trouveras ton compte.
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Videos de Edgar Hilsenrath (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edgar Hilsenrath
Edgar Hilsenrath : Entretien avec Antoine Spire (1994 - Mémoires du siècle / France Culture). Par Antoine Spire. Réalisation : Isabelle Mezil. Diffusion sur France Culture le 1er septembre 1994. Edgar Hilsenrath, né le 2 avril 1926 à Leipzig (Saxe, Allemagne) et mort le 30 décembre 2018 à Wittlich (Rhénanie-Palatinat, Allemagne), est un écrivain allemand, connu avant tout pour ses romans "Nuit" ("Nacht", 1964), "Le Nazi et le Barbier" ("Der Nazi & der Friseur", 1977) et "Le Conte de la pensée dernière" ("Das Märchen vom letzten Gedanken", 1989). Depuis son premier roman "Nuit", dans lequel Edgar Hilsenrath relate avec un réalisme cruel son expérience en tant que survivant du ghetto, il prend l'Holocauste comme thème central sans jamais porter une seule accusation directe ni dépeindre les criminels et les victimes en noir et blanc, le but de son œuvre entière étant d'écrire contre l'oubli. En revanche, dans le reste de son œuvre, il est passé à des formes d'expression plus vigoureuses, qui tiennent le lecteur à distance, comme la satire, le grotesque ou le conte. À propos de son roman "Le Nazi et le Barbier", le magazine "Der Spiegel" écrit: « ... une satire sur les juifs et les SS. Un roman picaresque, grotesque, étrange et parfois d'une cruelle sobriété qui évoque avec humour noir une sombre époque. » L'histoire met en scène un Allemand dénommé Max Schulz qui participe allègrement à la furie meurtrière de ses compatriotes après avoir rejoint la SS puis, après la défaite, usurpe l'identité de son ami d'enfance, Itzig Filkenstein, se rend en Israël et devient un sioniste fanatique... Le livre, écrit en 1968-1969, n'est publié en Allemagne qu'après avoir été publié en 1971 avec succès aux États-Unis dans la traduction anglaise sous le titre "The Nazi and the Barber. A Tale of Vengeance". Après que le manuscrit a été refusé par plus de 60 maisons d'édition allemandes, il paraît enfin dans les derniers jours d'août 1977 chez un petit éditeur de Cologne, Helmut Braun. La première édition (10 000 exemplaires) est vite épuisée, deux autres suivirent rapidement. Dans le roman "Le Conte de la dernière pensée", paru en 1989 et pour lequel Hilsenrath reçoit le Prix Alfred Döblin, l'auteur s'attaque au problème du souvenir et du récit historique. En décrivant le génocide arménien et en le comparant à la Shoah, il s'élève contre toute forme de violence faite à un peuple et met en garde contre l'oubli. La forme du conte, choisie par l'auteur pour s'attaquer au mensonge, signifie également que l'histoire racontée n'a plus de témoins. Dans beaucoup de livres d'Hilsenrath, émergent nettement des traits autobiographiques, qui sont cependant habituellement repris sous forme de fiction. Son ouvrage autobiographique le moins romancé est paru en 1997 sous le titre "Les Aventures de Ruben Jablonski" ("Die Abenteuer des Ruben Jablonski").
Sources : France Culture et Wikipédia
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