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EAN : 9791094786321
246 pages
Editions Plume Blanche (06/11/2018)
3.73/5   24 notes
Résumé :
Alors que le navire spatial du Capitaine Alexandra Levisky frôle les frontières de l’univers, personne ne s’attend à ce que la maladresse d’un membre de l’équipage libère une des légendaires Baleines célestes. Seulement, la gigantesque fuyarde se dirige droit vers le cœur historique de la galaxie, au risque de détruire plusieurs mondes sur son passage…
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai rencontré Elodie Serrano à la Foire du livre de Bruxelles en 2019. Elle m'avait dédicacé son premier roman « Les baleines célestes » que je viens de terminer.

Alexandra Levisky est la capitaine de l'Eloïse, un vaisseau patrouilleur de la Frontière Zeta. À son bord, un équipage sympathique et disparate. Se retrouver sur l'Eloïse c'est la voie de garage par excellence quand on s'est fait remarquer dans le mauvais sens. Conrad, le nouveau, ne fait pas exception. Celui-ci est donc déterminé de se faire remarquer par la capitaine en faisant très bien son travail, comme de s'intéresser à une anomalie sur le radar dont l'équipage se désintéresse depuis 4 ans.

L'accident qu'il va provoquer va libérer une baleine céleste de la réserve où elle était enfermée depuis 500 ans. Quand des secrets deviennent des légendes, pas facile d'anticiper les choses.

La créature n'est pas à proprement parler agressive mais elle est capable de dévaster des planètes entières. Or, elle se dirige tout droit vers Capitole, la planète du QG de l'univers.

C'est donc la course contre la montre pour l'intercepter et la neutraliser.

Ce space opera n'est pas le meilleur que j'ai lu mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. L'écriture est très fluide et agréable. La fin est un peu mièvre mais je me suis amusée et j'ai passé un bon moment de lecture.





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Challenge mauvais genres 2021
Challenge multi-auteures SFFF 2021
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Avant de l'attaquer, j'ai relu la 4e de couverture. Je découvre alors nous nous aventurons dans l'univers au côté de d'Alexandra Levisky. Dès la première page, j'ai senti cette magie d'aventure en commençant à lire puis par extension, j'ai imaginé l'univers. Est-ce que cette sensation va durer pendant toute ma lecture ?
Tout d'abord, parlons de cette couverture. Elle est très reposante, par des couleurs absolument lumineuses avec cette petite pensée à une célèbre baleine, Moby Dick.

La Capitaine Levisky, dirige le cargo Éloise. Une petite équipe, limite rebus de la société, doit surveiller les frontières de l'univers. Malheureusement, un petit nouveau fait une bourde et heurte cette fameuse frontière. Manque de chance pour lui, une créature extraordinaire, s'en échappe, une baleine céleste. Comment ont-ils pu la heurter ? Comment l'équipe va-t-elle rattraper la baleine aventureuse, cette mangeuse de monde ?

En lisant les premières pages, je n'imaginais absolument que ce roman soit de la jeunesse. Les descriptions nous permettent de bien imaginer les lieux, d'être directement dans cet univers et de se croire avec cet équipage vagabondant les galaxies. L'espace est un sujet assez passionnant. Et c'est parti pour l'aventure ! Une enfant devant le Père Noyel, oui oui ! J'avoue que j'étais très excitée en lisant ces descriptions de la planète, ce contexte, de l'Histoire de cette conquête spatiale. Comment l'Humanité a pu conquérir tout l'univers ?
Je dois dire que l'univers d'Élodie Serrano est super intéressant et fascinant. La petite Histoire au début nous place le contexte de cette conquête spatiale. L'univers est large et s'arrête. Surprenant ! En plus de cette particularité, voilà que l'autrice nous met des grosses et gigantesques baleines au couleurs de la galaxie dans une réserve cachée. Ces baleines sont vraiment merveilleuses. Même si nous en savons très peu sur elle, les petits éléments qui se dessinaient au fur et à mesure ont rendu mes yeux pétillants. Je suis absolument fan de ces créatures. On s'y attache. On a envie de les connaître. de connaître leur caractère, leur fonctionnement, leur comportement, leur langage, leur biologie. Elles sont très intrigantes. C'est assez original. *-* La particularité est l'autre surnom qu'on leur donne. Absolument divin. Oui j'ai a-do-ré !
L'histoire est très simple. C'est vraiment une lecture détente et pas prise de tête. Ça secoue un peu avec les évènements et les petites surprises, néanmoins c'est assez calme. Nous prenons plaisir à découvrir le monde de Élodie Serrano. Elle a une écriture simple qui nous transporte facilement. Quelques références littéraires sont placées par ci par là.

En parallèle de la Baleine nous avons d'autres protagonistes. Trois points de vue qui nous permettent d'avoir trois visions du monde différentes.
Alexandra, reléguée au fin fond de l'univers à cause d'un égo, s'ennuie. Elle adore les livres papiers, une rareté dans ce monde numérique et futuriste. La Capitaine aimerait retrouver sa vie d'avant, plus importante, sauf qu'une baleine va passer par là. D'ailleurs cette histoire va être une révélation pour elle car elle va connaître enfin sa place.
Conrad, nouveau orgueilleux, arrogant qui ne rêve que de gloire. le petit con qu'on déteste et qu'on n'aime pas beaucoup. Alors certes, ce n'est pas LE personnage trop imposant ou qui en jette dans les caractères. Son style, c'est d'être dans les petits papiers, prendre du galon et s'imposer, en gros dominer. Surtout que pour moi il est le déclencheur et sert qu'à ça. Je ne vois pas l'intérêt de ce personnage. Il est un peu trop soumis à la pensée parentale, limite sociétale qu'il m'a fait sourire.
Nathan, un scientifique pas très sûr de lui mais complètement passionné. La Baleine, elle a une place intégrante et principale dans l'histoire. D'autres personnages sont là évidemment, le petit équipage où les personnes sont rodées et se connaissent très bien, au niveau politique aussi on va faire connaissance. Ce que je trouve dommage, c'est un peu cliché ou stéréotypé sur les bords. Remarquez certaines perspectives ne changent pas tellement de la réalité.

Est-ce que ça a tenu toute ma lecture ? Malheureusement pas vraiment. L'aventure de cette intrigue débute sur un ton joyeux. Une équipe soudée se connaissant sur les doigts d'une main repartant en surveillance. le relationnel envers leur Capitaine m'a fait rire. Surtout concernant leur tranquillité. À partir de la moitié du roman, ma joie commençait à disparaître. Malgré les évènements pour rattraper cette immense créature, je n'ai pas été autant emballée par la découverte du début. C'est assez classique dans les relations, dans la politique même. Ça peut être surprenant mais la joie est retombée. J'attendais qu'une chose que le roman se finisse et cette fin… à confirmer mon ennuie. Ce que je veux dire, sans être prévisible, elle est banale. Même la fin la plus simple souvent marche mais ici je n'ai pas été convaincue. En fait, l'histoire devenait de plus en plus insipide et un peu fade. Je suis déçue, faut le dire. Dommage. =/


C'est un roman jeunesse qui nous transporte facilement dans son univers galactique et ces baleines célestes. Néanmoins, la joie de découvrir toute la future aventure est retombée bien vite, car l'ennuie m'est venu malgré les évènements intéressants et quelque peu surprenants. L'histoire retenait mon attention mais rapidement est devenue décevante.
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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Les Baleines célestes attendaient dans ma bibliothèque depuis bientôt deux ans, et j'ai décidé de le sortir de ma PAL pour le lire en parallèle d'une lecture commune avec une amie. Bon, Les Baleines célestes n'ont pas fait long feu! Il va donc me falloir trouver une deuxième lecture parallèle!

Dans ce roman, nous suivons la capitaine Alexandra Levisky. Alors qu'elle fait sa patrouille aux frontières de l'univers, un nouveau membre d'équipage zélé fait preuve d'une terrible maladresse et bientôt une baleine céleste se retrouve en liberté, se dirigeant droit vers le coeur de la galaxie et ses planètes les plus densément peuplées. Devant le risque que cela représente, il ne reste plus qu'à se lancer à la poursuite de l'animal…

Je commencerai par le plus évident. La plume d'Elodie Serrano est d'une fluidité terrible. C'est un réel plaisir de se glisser dans cette histoire et d'être emportée toujours plus avant par un récit doux et entraînant. Rien n'accroche, rien ne nous fait buter alors même que, finalement, tout l'univers est nouveau. Ici, nous retrouvons l'espace comme terrain de jeu, nous retrouvons les rouages du monde politique – en toile de fond- complots et mesquineries qui ont valu à notre héroïne et à plusieurs membres de son équipage de se retrouver là, dans une mission aussi terne que routinière. Mais la morosité est vite chassée avec l'arrivée d'un nouveau membre aussi pataud que touchant. Une incroyable bévue lui a valu cette affectation, et sa volonté de briller pour se racheter causera bien des déboires. Son caractère enfantin – à bon nombre d'égards- fait sourire.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Nathan, le naturaliste, amoureux de son travail, un peu en dehors des réalités, plus souvent du côté des animaux que du côté des hommes. Il est délicieusement idéaliste et j'ai apprécié qu'il ne soit pas un savant imbu de lui-même et bouffi d'orgueil. Nous avons un personnage modeste mais déterminé, timide aussi, un homme qui sait s'émerveiller des beautés de la nature. Alexandra est une héroïne intéressante également, elle a accepté son affectation, elle s'attendrit de petites choses et reste ferme et forte pour l'essentiel. Elle est surtout fondamentalement humaine et son amour pour les livres n'est pas pour me déplaire (mais quelle idée de les placer au rang des antiquités!) J'ai aimé l'évolution de la capitaine tout au long du roman.

Enfin, je trouve l'évocation des baleines célestes très douce et très poétique. Leur description est particulièrement belle, j'aime l'idée qu'elles arrivent à se camoufler sous la voûte céleste grâce à leur apparence, j'aime aussi l'attraction qu'elles exercent sur la plupart des personnes qui les voient. L'autrice a vraiment à coeur de donner du relief à ces animaux qui sont le centre névralgique du récit : nous découvrons leur régime alimentaire, leurs petits défauts, leur caractère pacifique aussi.

La littérarité et des questions actuelles ne sont pas loin derrière cette oeuvre. Si nous avons un space opéra léger et doux, nous pouvons apercevoir en filigrane une réflexion sur l'écologie et sur la nécessaire préservation des espèces animales. L'allusion à Pinocchio est évidente avec Monstro, la baleine. En cela, le lecteur est content de renouer avec son enfance et, dans un éclat rieur, il rejoint l'autrice dans la chaîne de la culture littéraire.

Ainsi, Les Baleines célestes est une très bonne lecture : légère, fluide et douce, elle donne le sourire et nous emporte dans une très jolie aventure.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Comme chaque livre qui sort chez Plume Blanche, je ne peux pas m'empêcher d'acheter. Je fais une confiance aveugle, que je connaisse l'auteur ou pas. Et pour le moment, je n'ai jamais été déçue. Oui, j'ai aimé cette lecture, même si quelques points m'ont un peu déboussolée. Néanmoins, cela reste une belle découverte qui fait voyager.

Alexandra est capitaine d'un vaisseau, qui part à la conquête des autres planètes. Alors qu'elle part en compagnie de son équipe et d'un petit nouveau, ce dernier fait une grosse erreur, libérant ainsi une créature extraordinaire, une baleine céleste. Cette dernière devient dangereuse dès lors qu'elle de dirige vers la plus grosse planète habitée. Ils n'ont pas beaucoup de temps pour la faire dévier de sa route, mais y arriveront ils ?

Autant dire ce qui est : cette histoire sort des sentiers battus mais également de notre zone de confort. Car si l'on peut s'attendre à une histoire de SF assez simple, on se retrouve au contraire avec un récit rondement mené, complexe et connu sur le bout des doigts par son auteure. Pas une explication ne passe à la trappe, nous permettant ainsi de plonger dans cet univers si particulier.

Je ne vous cache pas qu'à certains moments j'avais plus ou moins du mal à imaginer ce qu'elle nous décrivait, mais il n'en est pas moins que c'est un univers très intéressant à découvrir. On sent que l'auteure a pris plaisir à l'écrire, et ça fait vraiment plaisir. L'intrigue en elle-même arrive à nous alpaguer, car on se pose plein de questions. le livre a beau être court, on ressent tout de même que l'auteure a pris son temps pour poser son univers et le faire vivre.

Du côté des personnages, je me suis beaucoup attachée à alexandra et Nathan. Deux personnages que tout oppose mais qui pourtant vont devoir travailler ensemble, à la fois pour sauver cette baleine mystique, mais aussi pour sauver la vie humaine. Un choix difficile, si l'on veut pouvoir sauver les feux. Leur relation se fait au fil du temps, leurs liens se solidifient naturellement. Par contre, pour ce qui est de Conrad, j'ai clairement eu du mal. Je l'ai trouvé arrogant, trop sûr de lui, méchant parfois. J'aurais bien aimé qu'il reçoive quelques petites remontrances de temps en temps, qu'il se remette en question, surtout. Il se croit supérieur à tour le monde, et cela m'a clairement agacée. Mais il faut de tout, dans un roman, et je pense que ce trait de caractère était fait exprès. En tout cas, c'est réussi !

Il est difficile de vous parler plus en profondeur de l'intrigue, car elle est à découvrir de vos propres yeux, si je puis dire. Sachez juste que vous allez voyager dans une galaxie encore inconnue, que vous allez rencontrer des êtres majestueux, que vous allez vouloir en savoir plus sur eux et pourquoi pas, être aussi sur ce vaisseau. Les personnages en bavent, ne pensez pas le contraire, ce qui rend d'autant plus l'univers si réaliste.​

​En résumé, un petit livre qui a su me prendre dans ses filets. Un voyage spatial très bien mené, avec des personnages hauts en couleur et des êtres magnifiques. Une intrigue qui tient la route et tient en haleine son lecteur. On veut savoir le pourquoi du comment, et cette explication est... à la fois étonnante et bien trouvée !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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En ressortant du salon du livre de Mons, en octobre 2018, j'étais convaincu de ne pas ouvrir Les baleines célestes avant de très nombreuses lectures, tant cet ouvrage est nettement plus proche d'un livre de collection à mettre sous clef qu'un banal livre de poche où l'on se permet de casser la tranche ou corner les pages (et encore, pour les « fous »).

La couverture est sublime, majestueuse, un vrai joyau. Avant même d'ouvrir le roman, une fois passée la peur de l'abîmer, on ne sent transporté à des années lumières de notre planète terre. L'immersion est déjà entamée alors que l'on est loin d'avoir entamé les premières lignes.

Le premier chapitre suffit à nous piéger dans un roman dont on ne voudrait jamais ressortir. Elodie Serrano parvient, à travers des descriptions simples et une grande authenticité, à nous transporter dans le monde qu'elle vient de créer et le doute est impossible ! Ce monde existe !!! du moins, le lecteur en aura la conviction.

L'auteure nous propose, dans son écriture, un roman très atypique. La narration est entre les mains de plusieurs personnages, qui se succèdent avec brio. Alors que peu d'auteurs s'y aventurent, Elorie Serrano parvient à hachurer l'intrigue sans pour autant ralentir l'intrigue principale.

Le lecteur pourrait avoir des appréhensions à lire un roman où de nombreuses discussions techniques interviennent, avec un vocabulaire peu usuel. Ce serait mentir de vous dire que ce dernier est à la portée de tous. Toutefois, Elodie Serrano ne laisse planer aucun doute sur ce que le texte veut dire. Et même si l'on comprend pas ce qu'est le vide intersidéral, le lecteur n'est jamais laissé à l'abandon et le contexte du roman associé à une écriture simple permettent une compréhension totale.

L'intrigue est exceptionnellement atypique. Nous sommes plongés au coeur du problème et nous devenons, nous lecteurs, les membres d'un équipage qui vient de faire une bavure, la libération d'une baleine céleste, avide de destruction. Au fur et à mesure de l'histoire et des rebondissements, on est de plus en plus immergé et l'on tente, vainement, à trouver une solution pour ramener cette énorme « bestiole » « chez elle ».

L'auteure ne se contente pas d'une « banale » histoire de baleine échappée qu'il suffit de ramener dans son enclos (Oubliez Sauvez Willy – Les plus jeunes iront sur Google pour comprendre l'allusion). Parallèlement à cette intrigue, l'auteure a veillé à conférer à ses personnages une réelle identité et des histoires qui leur sont propres. On découvre ainsi Conrad – frusté d'avoir été délocalisé suite à une bévue -, Nathan, naturaliste incompris qui ne se retrouve entraîné dans une aventure inattendue -, Alexandra – Capitaine du vaisseau qui a une passion pour les livres, …

Le lecteur, outre le fil conducteur, sera surpris d'attendre impatiemment les prochaines révélations sur ces personnages, sur la manière dont ils s'entendent, envisagent leur avenir respectif. On se surprend même à être submergé par de nombreuses émotions : joie, peur, amour, espoir, …

Elodie Serrano possède de nombreuses facettes qui valent la peine de s'intéresser aux histoires qu'elle raconte.
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Conrad et Marcus échangèrent un regard eberlué.
- Qu'est-ce qu'on vient de voir? demanda Conrad.
- Un gros machin, proposa Marcus.
- On devrait en parler?
Le vieux patrouilleur opina du chef et fondit vers le Cocon. Frénétique, il se jeta sur l'émetteur radio.
- On leur dit quoi?
Marcus semblait aussi désemparé que le jeune homme, ce dont Conrad se serait volontiers réjoui s'il n'était pas trop occupé à recruter tous ses neurones pour songer à un message.
- Euh... Gros machin?
- Va falloir être un peu plus précis que ça si on veut être pris au sérieux, marmonna Marcus.
Conrad soupira. Comment décrit-on quelque chose d'indescriptible?
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Restée seule, Alexandra contemplait sa bibliothèque. Un souvenir par personne. Un livre. De toute sa collection, patiemment accumulée au fil des ans, elle ne pouvait en sauver qu'un. Lequel? Qui méritait le plus sa sauvegarde? Le grand classique, en si peu d'exemplaires? Son histoire préférée? Le plus coûteux? Celui auquel elle attachait le plus de valeur sentimentale? Nul ne devrait avoir à choisir.
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Mille ans plus tôt, le numérique avait gagné la bataille face à l'objet-livre. Ce dernier avait acquis le statut d'antiquité comme une autre, tout juste bonne à prouver la santé financière de son propriétaire. L'oeuvre humaine avait été systématiquement numérisée : pourquoi s'embêter avec des vieilleries odorantes?

Ces ouvrages fascinaient la jeune femme. Elle imaginait toutes les mains qui avaient tenu ces livres et se demandait à quoi ressemblait la vie de ces gens d'autrefois. Quel effet cela faisait-il de voir son monde réduit à une seule planète? De se demander si la vie existait ailleurs? De rêver à des paysages inconnus en sachant qu'on ne les contemplerait jamais?
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(...) comme Asimov l'avait prédit en son temps, l'Homme avait bel et bien colonisé l'espace. La déception de ne trouver aucune autre forme de vie avait été balayée par l'enthousiasme : l'univers lui appartenait! De géante gazeuse en naine rocheuse, de terraformation en colonisation, l'être humain peuplait à présent le moindre caillou. Il avait même découvert les limites de l'univers. Et l'ennui, à nouveau, faute d'inconnu à explorer.
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T'as deux options: soit tu passes ta vie à courir après le boulot que tu veux et ça te rend malheureux, soit tu t'accomodes de celui que l'univers daigne te filer.
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