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Les beaux étés tome 1 sur 7
EAN : 9782505061984
56 pages
Dargaud (04/09/2015)
4.1/5   677 notes
Résumé :
Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault: entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" ! Chaque année, les mêmes rituels: Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique... Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus bell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (137) Voir plus Ajouter une critique
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Rappelle-toi : c'était l'année de "La maladie d'amour" de Sardou. On l'entendait partout !
Comment c'était encore ?
♫Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le coeur des enfants
De sept à soixante dix-sept ans♫
Oui, c'est cela, c'était en 1973.
1973 ! Non mais, tu te rends compte ?!
(Tout ça c'est page 5, je n'ai eu qu'à recopier 😎)

Hein !? été 1973, tu faisais quoi toi !?
Tu collectionnais aussi les bons d'essence de SHELL pour gagner un bonhomme en plastic !? FINA donnait des matelas pneumatiques, EssO c'était une série de BD Comics...
Fallait partir de bonne heure
Alors on cherche déjà l'erreur
Ce qu'il y a à redire sur ce foutu bonheur
Ppa, pourquoi les gens y meurent !?
On est bientôt arrivés !?
Jamais le moment de s'arrêter !
Mieux vaut faire fortune
que d'avoir mal au coeur
Combler quelques lacunes
N'embête pas ta p'tite soeur
Pipi, C'est quand la pause !?
il est loin ton Chemin Papa !
De quoi tu veux qu'on cause !?
Hervé, tu veux mon doigt !?
t'as pas plutôt un pain au chocolat !?
Clic Clac Maman s'emmène au pose
C'est quand tu n'as plus ce que toi,
tu n'as pas encore...
eT c'est quoi la femelle du condor !?...

Le don de faire apparaître le passé
est bien meilleur que celui de voir l'avenir,
bref, Il est doux de se souvenir...
Dessins vaporeux
remplis de nostalgie
aux couleurs Ethernelles....
Zidrou-Lafebre, Merci

Opération 48h BD 2019
Babelio partenaire !









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Cela fait 3 jours maintenant que les gamins attendent impatiemment le départ en vacances. Et pour cause: leur papa, Pierre, dessinateur de bandes dessinées, voulait absolument terminer ses planches avant qu'elles ne partent chez l'éditeur. Sa femme, Mado, regrette une fois encore le temps qu'il passe le nez sur ses planches. Mais, cette fois, ça y est ! Il en est venu à bout. Le départ en vacances, direction le sud, a sonné. L'on s'affaire à mettre les bagages dans la voiture et l'on ferme la maison. Pour Julie, Louis, Nicole et Paulette, tous les quatre confortablement installés à l'arrière de la 4L, c'est déjà les vacances qui commencent. Adieu la Belgique. Direction le sud de la France !

Même si les vacances commencent, tout n'est pas si rose dans cette famille belge : le papa ne rencontre pas le succès escompté avec sa bande dessinée, le rejeton ne quitte jamais son ami imaginaire, leur divorce est repoussé à la rentrée et la belle-soeur est malade. Mais, rien de tel qu'un bon dépaysement dans le sud de la France pour se requinquer. Zidrou nous emmène dans le passé, dans les années 70. Avec cette chronique familiale, il nous offre de jolis moments à la fois tragique, profondément humains et emplis de tendresse. Il dévoile gentiment chacun des personnages et cela ne les rend que plus touchants et fragiles. Le ton est tantôt enjoué et vif tantôt plus grave. Le dessin semi-réaliste de Jordi Lafebre nous plonge parfaitement dans ces années de par son côté rétro et ses couleurs passéistes. De très belles planches émouvantes et charmantes.

On aimerait revivre Les beaux étés...
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Y a des étés, comme ça, dont on se souvient toute sa vie.
Chez les Faldérault, celui de 73 restera comme l'un des plus marquants.
Une 4L, papa au volant, maman en lieu et place du copilote et les quatre marmots derrière. le temps que le dessinateur de père rende ses dernières planches à la bourre, sorte de rituel pré-estival et c'est un bolide rutilant, chargé ras la galerie, qui s'élance sur les routes de France, direction le sud.

Qui dit vacances dit légèreté, insouciance, dépose du cerveau en mode off afin de recharger les accus pour la rentrée.
Oui...mais non.
Ne vous fiez pas à ces fausses mines enjouées, le drame rôde, sournois, tapi dans chacune des paroles prononcées par des adultes à deux visages.

J'ai adoré ce premier tome.
Je l'ai trouvé lumineux, élégant et parfaitement équilibré entre petites joies non feintes et réalité minante qui vous reviendrait en pleine gueule comme une balle de jokari.
Le paternel touchant en papa poule attentionné et farceur, toujours amoureux de sa moitié pas loin de vouloir quitter le poulailler à tire d'aile.
Et les gamins, facétieux au possible, emplis d'innocence et de légèreté, à mille lieues du drame qui se joue en coulisses.

Le scénario de Zidrou tient parfaitement la route mais en 4L, quoi de plus naturel ?
Le coup de pattes de Jordi Lafebre n'est pas en reste. Démonstratif, énergique et touchant, une réussite totale pour ces vacances millésimées 73, année de la...rnaque, oscar du meilleur film.
Mais je ne vous apprends rien...
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Une BD familiale et road-trip, dans les années 1970, en 4L de Bruxelles jusqu'en Auvergne par les petites routes et nationales, qui m'a rappelée mes propres souvenirs d'enfance et de vacances en famille : les chansons qu'on chantait à tue-tête, les pique-niques -avec et sans bestioles qui piquent-, les "bonnes" petites disputes de la fratrie, qu'on aimaient tant et qui agaçaient nos parents...
Un album qui peut remplacer chaleureusement le soleil qui nous fait défaut actuellement, bien que les nuages dans cette histoire ne sont pas absents de l'horizon azuré : une mésentente entre les parents, une tante (et belle-soeur) aimée bien malade...
Mais on retient au final que les scènes cocasses de cette famille belge un brin loufoque et la tendresse que les parents comme les quatre enfants savent se témoigner. C'était un bon moment de lecture.
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Vous vous souvenez de votre enfance, de vos vacances, de cet été 73?

Cela avait le goût d'une glace au soleil, qui coulait sur vos doigts. le chant des grillons, les disputes entre frères et soeurs, votre maman qui ne voulait pas cuisiner, pendant les vacances...

Ils sont 6, non pardon,7 avec moi, Tchouki. Louis, Julie, Nicole puis, Paulette, la petite dernière. Et les parents, qui ne s'aiment plus, à cause de la Vie...

Ah, souvenirs, souvenirs...
Les parents qui font demi tour, sur la route, pour me rechercher, car Louis m'a oublié.
"Pardon monsieur, vous n'auriez pas vu Tchouki?
Une espèce d'écureuil dans les 2 mètres, avec un bonnet vert, avec un gros pompon!"

Et maman qui est contente de m'avoir retrouvé.
"Il était dans la boulangerie, à grignoter des baguettes. Normal, c'est un rongeur, il faut qu'il use ses dents."

Papa qui n'a plus de place, sur la carte postale, pour la tante Lili, qui est malade.

Paulette( Pépette) ne sait pas lire une boussole, mais les parents lui demandent de ne pas perdre le Nord, car la famille est Belge...

Tout le monde va se baigner tout nu, dans un coin désert, et Julie qui n'ose pas...
-" Je suis née dans une famille de fous!"
- " le dernier à l'eau... Hi, Hi, c'est Julie, le gronichon.

Les filles qui se disputent tout le temps, et maman qui craque et en gifle une au hasard, puis part, en pleurant...
Parce que je suis un écureuil invisible, je peux voir les larmes de maman, car leurs 2 salaires ne suffisent pas.

Quand on regarde en arrière, au dessus de notre épaule, on se souvient qu'un rien pouvait nous apporter de la joie, en tant qu' enfant ( parole de Tchouki.)
C'est une BD drôle et émouvante, magique. Qui vous parle de rien et de l'essentiel : les enfants, vos parents, la joie et la peine car la Tante Lili est partie...

- "Et toi, c'était quoi, ton rêve, quand tu étais gamine?"
-" Je voulais devenir exploratrice, voyager à travers le monde."
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critiques presse (5)
LaFabriqueaBulles
11 octobre 2016
Les Beaux étés sont poétiques, à l’atmosphère irrésistible de grandes vacances. Qui sentent bon l’odeur des pins, l’authenticité, la joie de vivre et les souvenirs d’enfance.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
Auracan
25 septembre 2015
Un agréable et lumineux bain de fraîcheur, de douceur et de simplicité.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
22 septembre 2015
Cap au sud est le premier volet d’une saga estivale qui, espérons-le, ne durera pas que le temps d’un déjeuner de soleil !
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
08 septembre 2015
Une très jolie chronique familiale, qui manie l’intime avec beaucoup d’humour et de douceur.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
31 août 2015
Cap au Sud !, le premier volet des Beaux Etés est une des plus belles surprises de cette rentrée. Un récit simple qui arrive à nous séduire sans aucun problème !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
-La vie c'est grimper en haut d'un sapin. Il y a des aiguilles et les aiguilles ça pique! On voudrait bien redescendre mais c'est impossible. Alors on continue de grimper. Mais plus on monte plus les branches sont petites et plus on a le vertige. Parce qu'on a peur de tomber, tu comprends? Beaucoup de gens qui ont peur s'asseyent sur une branche et n'en bougent plus. Mais il ne faut jamais s'arrêter! Il faut continuer de grimper! Tu sais pourquoi?
-N... non
-Parce que, de là-haut, la vue est tellement belle!
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- Dis, papa, pourquoi les gens, ils meurent ?
- Pourquoi ils meurent ? Je ne sais pas, Louis... Peut-être pour nous rappeler que nous sommes en vie ?
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Beaucoup de gens qui ont peur s'asseyent sur une branche et n'en bougent pour. Comme de vieux hiboux qui tournent la tête en posant toujours la même question idiote:
"Hou? Hou? Hou?"
Mais, il ne faut jamais s'arrêter, il faut continuer de grimper! Tu sais pourquoi?
Parce que de là haut, la vue est tellement belle!
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- La vie, c'est grimper tout en haut d'un sapin. Il y a des aiguilles. Et les aiguilles, ça pique! On voudrait bien redescendre, mais c'est impossible. Alors, on continue de grimper. Mais plus on monte, plus les branches sont petites, et plus on a le vertige. Parce qu'on a peur de tomber, tu comprends? Beaucoup de gens qui ont peur s'asseyent sur une branche et n'en bougent plus, comme de vieux hiboux qui tournent la tête en posant toujours la même question idiote: "Hou? Hou? Hou?" Mais il ne faut jamais s'arrêter! Il faut continuer de grimper! Tu sais pourquoi?
- N... non.
- Parce que, de là-haut, la vue est tellement belle!
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Je suis fatiguée, Tchouki. Fatiguée d'attendre qu'arrive enfin la vie dont Pierre et moi rêvions quand nous avions 20 ans. Ma mère me disait toujours : "A 20 ans on rêve sa vie. A 40 ans on l'assume". Mais moi, j'en ai marre d'assumer ! Je veux !... Je veux !... En fait, je ne sais pas ce que je veux. Je sais seulement que je n'ai pas envie de finir comme elle : sèche et amère.
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