AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714476388
416 pages
Belfond (19/04/2018)
4.01/5   52 notes
Résumé :
Lors d'un rassemblement du Klu Klux Klan, Alicia Cortez, 96 ans, abat un homme de de sang-froid. Ce crime, elle l'assume et le revendique. Alicia Cortez quitte Cuba pour fuir un mari violent et trouve refuge en Floride auprès de sa tante, Beatriz. Elle comprend rapidement que celle-ci dirige, non pas un salon de thé, mais une maison close. La belle Alicia trouve petit à petit sa place dans cet univers grâce à son savoir de guérisseuse. Depuis le bateau qui l'a condu... >Voir plus
Que lire après Les brumes de Key WestVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 52 notes
5
16 avis
4
11 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
En 1993, une femme de 96 ans tue un homme, lors d'un rassemblement du Klu Klux Klan.

"Les brumes de Key West" relate la vie d'Alicia Cortez, une jeune métisse, depuis son arrivée en Amérique, en 1919, alors qu'elle fuyait Cuba et un mari tyrannique. Elle va vivre une idylle avec John, un blanc, propriétaire de bar. Nous sommes au début de la prohibition et l'avènement du Klu Klux Klan.

Ce roman est l'histoire d'une femme courageuse. Malgré les difficultés, Alicia est une battante. Elle ne baisse pas la tête face aux affronts. John est un homme solide, droit, et entier. Leur histoire d'amour est magnifique. Mais, malheureusement, en période ségrégationniste, elle provoque des remous.
Ce livre est également une fresque historique des années 1920, mais aussi un véritable portrait du Klu Klux Klan qui fait froid dans le dos.

Fondée sur des faits réels, cette histoire est très bien documentée. J'y ai appris des choses sur le Cuba et l'Amérique de l'époque. L'idéologie, les cérémonies et la méthode de recrutement du Klu Klux Klan, sont dépeintes avec précision.

Par ses mots très bien choisis, l'auteure m'a fait passer par toute une palette d'émotions. Les termes sont justes et, de ce fait, j'ai ressenti les sentiments et les pensées positifs ou négatifs des personnages.
Un des personnages, Dwayne, un jeune livreur, est tiraillé entre ses convictions profondes et l'envie de plaire à son paternel, membre éminent du Klu Klux Klan. Vanessa Lafaye, retranscrit si bien les pensées du jeune homme, que cela a provoqué de l'empathie en moi. Envers certains personnages, le père de l'adolescent, par exemple, j'ai ressenti une réelle haine. Pour d'autres, tels qu'Alicia, John et Thomas, son meilleur ami, j'ai été admirative et je me suis attachée à eux.

"Les brumes de Key West" m'a énormément émue. C'est une véritable ode à la liberté et à la lutte contre les préjugés. C'est un hommage à la force de ces hommes et ces femmes qui se battent lorsque le destin les malmène. Enfin, c'est aussi une magnificence de l'amour véritable.

Lien : https://www.facebook.com/Val..
Commenter  J’apprécie          301
Nous sommes en 1993 à Key West. Lors d'un rassemblement, Alicia Cortez, une femme de 96 ans tue de sang froid un homme d'une balle en plein coeur.
Pour comprendre son geste, il faut remonter dans le temps, en 1919 au temps où règnent le racisme et l'apparition du Ku Klux Klan.

Coup de coeur pour ce roman qui revient sur cette partie de l'histoire des Etats Unis. Un roman basé sur une histoire vraie d'un couple qui a décidé de s'aimer malgré le contexte de l'époque. Belle découverte de la plume de Vanessa Lafaye, simple, fluide, accessible. Un roman dur mais beau à la fois.
Commenter  J’apprécie          260
Une couverture qui attire et évoque l'exotisme. Un résumé alléchant. Il n'en fallait pas plus pour me décider à demander ce livre et je remercie les éditions Belfond et Netgalley de m'avoir permis de le découvrir. L'action se passe à Key West, une ville insulaire située en Floride, c'est là que débarque Alicia Cortez en 1919, fuyant son passé, bannie par ses parents. Pour cette jeune femme qui, jusqu'ici, a eu une vie confortable, c'est un choc de se retrouver dans une maison close tenue par sa cousine. Même si celle-ci lui promet qu'elle n'aura pas besoin de se prostituer, il n'empêche que le décor minable, la réalité du métier de sa cousine, la présence d'hommes braillards, ivres et entreprenants sont difficiles à assimiler. Devenue brutalement la patronne de la maison, elle fait connaissance avec le propriétaire d'un bar voisin, John qui vient de rentrer d'Europe, après avoir passé des mois dans l'enfer de la guerre des tranchées. Les circonstances vont les amener à devenir amis, puis amants.
Mais il ne fait pas bon d'être un couple mixte dans le contexte de l'époque : un blanc qui couche avec une noire ? D'accord. Mais un blanc qui vit avec une noire et affirme haut et fort qu'il l'aime ? Impossible pour certains et notamment une bande de cinglés affiliés au Ku Klux Klan qui estime de leur devoir d'intervenir. Et si possible ensuite, s'en prendre aux juifs, aux noirs et aux catholiques pour faire bonne mesure. Et tout cela pour sauver les Etats-Unis, rendre à la nation américaine sa grandeur. J'ai l'impression d'avoir déjà entendu cela quelque part…
Mais nous sommes en 1919 et l'auteur déploie l'histoire d'un drame qui se noue devant nos yeux impuissants et qui, en éclatant, transforme ceux qui l'ont vécu à jamais. Si j'ai bien aimé ce roman, je dois dire tout de même que je n'ai pas été transportée par ce que vit le couple Alicia/John. Si le contexte historique est soigné, si les personnages sont bien construits qu'ils soient principaux et secondaires (notamment le personnage de Dwayne), si les scènes sur le Klu Klux Klan sont pertinentes, il manque à cette intrigue un peu de souffle romanesque. Ce que vivent John et Alicia est terriblement injuste. Mais je n'ai pas sorti mes mouchoirs. J'ai donc fini ce roman avec du regret, celui d'être passée à côté d'une très belle histoire d'amour.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
Commenter  J’apprécie          200
Sans le book club de Belfond, je n'aurais jamais ouvert ce roman. le titre pas très accrocheur, une couverture simpliste selon mes gouts bien entendu. L'impression au premier regard d'un roman de grand mère. Désoles pour les mamies qui lisent mes critiques.
Le début... Nous sommes en 1993, un rassemblement de Ku Klux Kan, une femme de 96 ans abat un homme de sang froid. Suite à ce meurtre atypique, le lecteur plonge en 1919 où une jolie cubaine Alicia débarque à Key West.
Vanessa Lafaye à travers cette histoire vraie nous offre un amour puissant au delà de la loi, l'arrivée du KKK sur cette île loin d'être paradisiaque, le début de la prohibition.
C'est l'histoire d'Alicia qui débarque sur la terre promise en 1919. La Guerre est finie en Europe. Les soldats rentrent chez eux. Alicia va devoir s'adapter à sa nouvelle vie loin des belles casas colorées et une famille aimante. C'est l'histoire de 3 héros Alicia, John et Dwayne. Ils seront liés par un drame qui aura une répercussion en 1993. Historiquement le roman de Vanessa Lafaye est complet. Mais c'est au point de vue personnalité et certains évènements marquants des personnages où je suis restée sur ma faim. Je pense surtout à John et Thomas, une relation forte qui méritait d'avoir un chapitre. Je pense à Lily, un personnage complexe trop survolé à mon gout, alors qu'elle a un rôle principal dans ce drame. Elle représente les secrets de l'ile.
J'ai passé cependant un super moment. J'ai dévoré Les brumes de Key West. Je me suis rendue compte après ma participation au book club que certains éléments du roman n'ont pas été perçus comme l'auteure le voulait. Elle donne des explications à la fin du roman. Et l'éditrice a posé des questions qui moi lectrice je n'ai pas su répondre. Peut-être un manque de profondeur? Ou moi qui suis passée à côté?
Une chose est sure je lirais son premier roman consacré à Dwayne. Dommage qu'on ait pas la chance de relire Vanessa Lafaye partie trop tôt. Paix à son âme. Un talent parti trop tôt....
Commenter  J’apprécie          162
Oui, aujourd'hui encore je vais te parler d'un roman du cercle Belfond, un coup, de coeur pour l'histoire et l'héroïne du roman Alicia.
J'ai dévoré ce roman, une fois commencé, il me fallait savoir ce qui avait bien pu se passer en 1993.
Je te raconte tout de suite le pitch de départ.
Comme d'habitude, je suis entrée dans ce roman en n'en sachant rien, je connaissais juste l'autrice, aujourd'hui décédée, pour son autre roman paru chez Belfond : « Dans la chaleur de l'été » que j'avais aussi beaucoup aimé.
Quelle histoire passionnante que ce voyage à Key West ! À la fin du roman, Vanessa Lafaye te dit pourquoi elle a voulu écrire sur cette histoire vraie, cela n'a fait que renforcer mon amour pour ce roman.

1993 ; Key West, une vieille dame assassine de sang-froid un homme aussi âgé qu'elle, il assistait à un rassemblement du Ku Klux Klan.
Le chef de police à la veille de sa retraite est chargé de l'affaire, la dame ne fait que répéter :
« j'ai tiré. C'est moi. »
Quand son identité est révélée, il est le seul, semble-t-il, à ne pas connaître la Rosita negra.

1919, Alicia est à bord du paquebot qui l'emmène à Key West, son père l'a chassée de sa maison, elle a dû quitter sa ville et son pays, Cuba, La Havane, elle a été envoyée chez cette cousine Beatriz qu'elle ne connaît guère pour y travailler dans un salon de thé.
Sur le quai de Key West John récemment débarqué du bateau, qui le ramène de la Première Guerre mondiale attend son tour pour pouvoir rejoindre son bar et son père.
À l'arrivée du bateau, Alicia est accueillie par sa cousine, en compagnie d'un jeune garçon, Dwayne, étrange… pourquoi l'appelle-t-il mademoiselle Pearl ?
Alicia n'est pas au bout de ses surprises quand elle traverse les rues de Key West, habituée à ce que les gens se retournent sur cette jolie métisse, ce n'est pas ça qui la choque, mais la différence de culture, elle voyait l'Amérique comme un pays civilisé.
Key West a l'air sorti d'un livre de conte, tant ce qu'elle y voit est étrange, cosmopolite si loin de ce qu'elle connaît.
Quand elle franchit la porte du salon de thé, la jeune et frêle Alicia ne pourra plus être plus triste et atterrée, en fait de lieu bien sous tout rapport, le salon de thé de Beatriz est en fait un bordel.
Alicia sera hôtesse d'accueil.
À partir de là, je te laisse découvrir le roman.
Si je prends la peine de te citer dans le pitch John, Dwayne et Beatriz c'est que ces trois personnes vont changer la vie d'Alicia à tout jamais. Deux d'entre eux, John et Dwayne sont les principaux personnages avec Alicia.

D'emblée, j'ai été embarquée par le récit de cette dame âgée de 96 ans, je me doutais bien que si elle avait tué un membre du Ku Kux Klan c'était qu'elle devait avoir ses raisons, mais lesquelles ?
Vanessa Lafaye t'emmène ensuite assez rapidement en 1919 et tu devras attendre la fin du roman pour comprendre ses raisons.
Un retour dans le passé qui va t'amener à suivre Alicia, John et Dwayne.

Cette lecture fut passionnante, déchirante et révoltante.
Dure à certains passages, dire que des horreurs pareilles ont eu lieu me révolte, mais j'y reviendrai plus tard.
Je veux te parler de ce qui fait la force et toute la beauté de ce roman : Alicia.
Quand elle débarque du bateau, c'est une jeune fille de bonne famille que l'on propulse dans un milieu qu'elle ne connaît pas.
Un endroit bien loin de la propreté et de la modernité de la maison de sa mamacita à La Havane.
Directement, je me suis attachée à elle.
Les raisons qui ont poussé son père à l'exiler sont terribles, elles m'ont mises en colère, mais Alicia, elle, au contraire de s'appesantir sur son malheur, de rester dans le passé, prend sa vie, son destin à bras le corps. Key West et le salon de thé de Pearl sont désormais sa vie.
Rudoyée au début par les filles de sa cousine, Alicia fera petit à petit sa place, elle se fera respecter pour ses remèdes, Alicia a toujours eu à coeur de soigner les gens, elle a appris, ce qu'on dirait aujourd'hui la naturopathie, à cette époque la médecine de la Sancteria.
Elle se fera respecter pour ce don, mais aussi pour sa profonde gentillesse, jamais elle ne jugera ou prendra de haut les filles.
Elle aurait pu, elle venait d'un milieu aisé, mais non.
Cette héroïne force l'admiration. Si j'avais été à sa place, je ne pense pas que j'aurais eu ce cran.
Pour des raisons que je ne t'explique pas et que tu devras découvrir par toi-même Alicia deviendra très vite la nouvelle Pearl.
Pour apprendre le métier, elle se fera aider de John. Il tient le bar à côté du sien.
Je te dis simplement qu'en plus de l'intrigue il y a une romance, une romance belle, émouvante entre deux êtres qui ont tout perdu.
Alicia aimera de tout son coeur, de toute son âme, cet homme, mais ne voudra pas se marier.
Elle supportera les mots employés pour la décrire, la noiraude, la bâtarde, etc.

Plus tu vas avancer dans le roman, plus tu vas t'attacher aux protagonistes de ce roman.
Les principaux et les secondaires comme Thomas, Félix, Paulina, Maxine, Lily et le pasteur Campbell, les parents de Dwayne.
Tu feras connaissance d'autres intervenants certains remplis de bonté, d'autres à l'âme aussi noire que le charbon.

John est un homme revenu de la guerre, il ne se pardonne pas un acte commis en France et ne dort plus.
Aidé par son fidèle ami, Thomas, lui aussi métis, indien, il reprendra ses affaires même si la prohibition est proche et qu'il va falloir trouver comment s'approvisionner.
Cet homme froid, bagarreur, charismatique ne veut s'attacher à personne depuis que sa mère l'a abandonné alors qu'il n'avait que 5 ans. Il voit l'attachement comme une faiblesse, un fait que son père lui a rappelé et qu'il a toujours appliqué jusqu'ici.
Si la vie d'Alicia a radicalement changé celle de John sera elle aussi perturbée.
Pourquoi je ne te le dis pas.
Sache juste que quand on arrive à voir au-delà des apparences que la carapace de John se fissure tu auras affaire à un homme bon, un héros qui ne supporte pas l'injustice.

Dwayne quant à lui n'a pas non plus été épargné durant son enfance, son père le dénigre le comparant sans cesse à son frère décédé, le pasteur est un homme violent, il traite Dwayne de bon à rien.
Dwayne ne désire qu'une chose que son père l'aime, ou au moins qu'il fasse attention à lui.
Pour ça, il est prêt à tout et même à accepter les idées qu'il lui met dans la tête.
Dwayne est un jeune homme de 15 ans que tu vas à la fois aimer, détester et prendre en pitié.

Ces trois personnages sont intimement liés tout au long du récit.

Tu liras les ravages de la grippe espagnole, le retour difficile des soldats américains revenant de la guerre en France, les prémices du Ku Kux Klan à Key West, les horreurs qu'ils commettront. le roman est aussi riche du côté historique que du côté fiction.

L'autrice te narre cet épisode de l'histoire dramatique, honteux de Key West avec vraiment beaucoup de fluidité.
Elle t'éclaire sur leurs croyances, leurs rites et leur façon de recruter.
Ménageant le suspens, faisant battre ton coeur par la belle romance qu'il y a.

Je ne changerai absolument rien à ce roman.
Je suis triste de quitter ces 3 personnages surtout Alicia.
Une véritable héroïne, forte, n'hésitant pas à montrer ses faiblesses, frappée par le malheur, elle fera face et continuera à avancer droit devant. Une femme passionnante.

Quand Vanessa Lafaye te narre à la fin de son oeuvre les noms des véritables personnages, les raisons pour lesquels elle a écrit sur ce passage de l'histoire américaine et le parallèle qu'elle fait avec le radicalisme actuel, peu importe lequel il est, tu ne peux que saluer son travail de recherche, son intelligence et son intégrité, bien sûr elle a adapté la réalité historique pour qu'elle colle à son intrigue, mais en la respectant le plus possible.

Un roman que je te recommande à 100 % il est splendide, un page turner, une enquête et un saut dans le passé passionnant pour comprendre pourquoi cet acte a été commis, une romance qui ne dessert pas à l'intrigue, mais ne la rend que plus belle.
Vanessa Lafaye est une autrice de la trempe de Sarah Mc Coy, Tamara McKinley, Claire Norton, Sarah Lark. Ces autrices qui te font voyager, qui te décrivent ces pays peu connus, qui te font ressentir la chaleur du soleil sur ta peau, qui te font voir les couleurs miroitantes de la mer, des fleurs, de la nature encore indomptée.
Toutes je te les recommande, et si tu ne le sais pas encore : lis les romans du Cercle Belfond. Ils sont choisis avec soin, tous sont intéressants, tous ont en commun d'être écrit par des femmes sur des femmes. Des héroïnes comme je les aime.

Au revoir, Alicia, je te laisse en compagnie de Pablito. Je l'entends chanter, je ressens le sable chaud sous mes pieds, j'espère que tu es bien là où tu es.
Que tu tiens compagnie à ta créatrice.
Cette autrice au talent immense qui nous a quittés bien trop tôt.

Voilà mon cher lecteur, une fois de plus, mon coeur est serré à l'idée de laisser ces personnages, mais je te les donne, à toi, de découvrir cette fabuleuse histoire dans l'histoire.
Le plus difficile, après l'avoir fini ? Trouver un roman à la hauteur...

Lien : http://luciebook.blogspot.be..
Commenter  J’apprécie          31

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Quand nous t’avons faite, ton papa et moi, nous savions que tu serais spéciale. Mais c’est difficile d’être spéciale. Il faut avoir de solides chaussures pour emprunter cette route.
Commenter  J’apprécie          40
Il comprenait désormais la colère de Pa et sa froideur envers lui car, pour son père, rien ne comptait plus que la pureté du sang. Les Campbell remontaient jusqu'aux robustes colons presbytériens venus d’Écosse. Le sang de Dwayne avait été pollué. Il retira ses mains et les cacha entre ses genoux.
Commenter  J’apprécie          20
Pendant un moment, elle hésita entre un oui ou un non, entre rester ou partir. Elle vit la violence à venir [...] et elle se vit sur quelque île magnifique sans les lois, sans le Klan, sans ces regards de curiosité hostile... et sans lui. Et elle sut que chaque jour aurait un goût de cendres.
Commenter  J’apprécie          10
On ne hait personne, fils. Le Klan n’incite pas à la haine. Souviens-toi bien de cela, car c’est le point essentiel : le bon nègre qui sait rester à sa place et ne cherche pas à s’en éloigner n’a pas meilleur ami que le Klan. Quant aux autres, dit-il en reprenant sa marche, le bras toujours posé sur les épaules de Dwayne, nous leur évitons la déception de voir leurs ambitions contrariées.
Commenter  J’apprécie          00
"Ce qu'il faut que tu comprennes fils, si tu dois nous rejoindre, c'est qu'il y a la loi des hommes, la loi écrite, et puis il y a la loi morale, plus noble que tout ce que l'homme peut concevoir."
Sous l'ardent soleil, le visage de Pa se transforme en un masque crayeux. "C'est la loi du Klan, fils, la vraie justice. "
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : ku klux klanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (100) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3176 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..