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EAN : 9782368120279
464 pages
Charleston (10/10/2014)
3.64/5   54 notes
Résumé :
"Rosie Thomas écrit avec une sensualité enchanteresse." The Times Ruby, une adolescente en pleine rébellion, vient chercher refuge au Caire dans la vieille maison d'Iris Black, sa grand-mère de 82 ans qu'elle connaît à peine. Alors que tout les oppose, un lien étonnant s'établit lentement entre elles tandis que Ruby aide Iris à se remémorer ses souvenirs du Caire scintillant et cosmopolite de la Seconde Guerre mondiale. Elles retracent ainsi peu à peu l'histoire du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Je vous invite à découvrir mon dernier voyage en date. La destination? L'Egypte, le Caire bien-sûr.

Mais ce voyage, je ne l'ai pas uniquement fait dans l'espace, je l'ai aussi fait dans le temps.



Avec cette lecture, je me suis retrouvée propulsée au Caire dans les années 40, en pleine seconde guerre mondiale.

Vous me direz que ce n'était pas une époque favorable pour voyager, et bien, je vous répondrai qu'au travers du livre de Rosie Thomas, ça l'était.

Cette histoire plonge le lecteur dans un romantisme et une soif de vivre que seuls ceux qui ont vécu cette période d'incertitude ont pu ressentir. L'auteur nous fait ressentir l'ambiance, les odeurs et la vie au Caire à travers ses mots. derrière la peur et la douleur des combats, la volonté de profiter de chaque jour est plus forte que tout.

Rosie Thomas nous parle également des relations familiales et de la difficulté de se comprendre. Mais aussi de l'amour, du vrai, celui qui vous marque pour toute la vie. Ce bel amour, nous le vivons à travers les souvenirs d'Iris, 82 ans,qui fait en quelque sorte le bilan de sa vie et nous raconte tout cela avec beaucoup de pudeur. Elle nous transmet la beauté des sentiments et la douleur de la perte.

Nous découvrons également un amour nouveau à travers les yeux de Ruby dont le coeur a été mis à rude épreuve, malgré son jeune âge et qui en même temps que le pays découvre une nouvelle vie.

L'auteur nous parle donc de la passion à travers les génération.

Je ne parvenais pas à sortir de cette histoire exotique à chaque fois que je fermais le livre, l'envie de me replonger dans les odeurs et les saveurs ne me lâchaient pas. Un véritable coup de coeur.

Un peu de douceur dans ce monde de brut.

Rosie Thomas est parvenue à insuffler de la beauté et de la douceur dans une période de guerre et de violence.

Merci aux Editions Charleston pour cette bouffée d'air frais.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Merci aux éditions Charleston pour cette belle découverte ! Dans Les Brumes du Caire, nous partons faire la connaissance de trois femmes très différentes unies par les liens du sang : Iris, Lesley et Ruby.
Un beau jour, Ruby décide de fuir sa mère, Lesley, et son Angleterre natale. Mais où aller ? Elle n'a personne, sauf peut-être sa grand-mère, qu'elle connaît à peine et qui vit au Caire. Alors elle n'hésite pas, prend un billet d'avion, débarque en Égypte et vient chambouler le quotidien bien rangé d'Iris. Si au début la vieille dame n'était pas ravie de voir sa solitude perturbée, elle se surprendra à apprécier de plus en plus la présence de sa petite-fille à ses côtés. D'autant plus que la jeune fille lui apportera une aide précieuse pour se remémorer son passé et surtout pour ne pas oublier son grand amour : Xan.

Que dire de ce livre ? J'ai un avis assez partagé. D'un côté, j'ai trouvé l'histoire très belle mais de l'autre, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à certains personnages.
En effet, trois personnages sont au coeur du roman : Iris, Lesley et Ruby. Si j'ai fini par trouver Iris et Ruby attachantes, cela n'a pas du tout été le cas pour Lesley, à tel point que je me suis interrogée sur l'intérêt de sa présence dans le roman…
Ruby est une adolescente mal dans sa peau qui ne parvient pas à trouver sa place. En difficultés scolaires et face à une mère aimante qui l'étouffe, elle plaque tout du jour au lendemain et part rejoindre sa grand-mère au Caire. Égoïste, superficielle et rebelle, progressivement, nous découvrons une autre Ruby à l'opposé de ce qu'elle était en arrivant. Son séjour en Égypte et ses rencontres lui feront gagner en maturité, révélant une personne qui a peut-être, au fond, toujours été là et qui n'attendait qu'à se révéler. Courageuse et passionnée, Ruby aura de multiples occasions de prouver qu'elle est capable de changer et qu'elle ressemble plus à sa grand-mère qu'elle ne pourrait le croire.
Si au début Iris apparaît comme une vieille dame froide se complaisant dans sa solitude, les malheurs qui la frappent la rendent plus sympathique et attachante. Iris, n'a pas toujours été vieille et seule : durant sa jeunesse, elle a aimé passionnément le capitaine Alexander Molyneux. Sur le point de se marier, la guerre va les séparer définitivement, ne lui laissant plus que le souvenir de son seul et unique amour pour compagnie. Mais la vieillesse menace de lui arracher ses derniers souvenirs. Chaque jour, des pans entiers de sa mémoire s'envolent. Comment faire pour que la « tasse blanche posée sur l'étagère » ne se brise pas en mille morceaux ? Peut-être que la présence de Ruby est LA solution… Désireuse de connaître davantage cette grand-mère qui a toujours fait preuve d'une grande indépendance, Ruby va chercher à en apprendre plus sur son passé, obligeant Iris à se remémorer des pans entiers de sa vie.Nos deux héroïnes vont ainsi apprendre à se connaître et finir par se rapprocher, nouant une très belle relation.
Malheureusement, je n'ai pas accroché avec le troisième personnage important du roman : Lesley, fille d'Iris et mère de Ruby. N'étant jamais parvenue à nouer une relation solide avec sa mère, Lesley n'a pas voulu répéter les mêmes erreurs avec sa fille. Cependant, Ruby est aussi indépendante qu'Iris dans sa jeunesse. Les preuves d'amour de sa mère n'ont fait que l'éloigner d'elle. Tout le long du livre, j'ai eu l'impression que la vie de Lesley n'était qu'un énorme gâchis. En tant qu'épouse, Lesley ne parvient pas à s'épanouir dans son mariage. de même, en tant que mère, elle pense avoir échoué, sa propre fille la fuyant jusqu'en Égypte. Lesley m'est ainsi apparue comme un personnage plutôt fade, à la recherche de soi et peinant à reprendre sa propre vie en main. de ce fait, le titre original (Iris and Ruby) rend mieux compte du roman que celui traduit (même s'il est très beau et lui donne une dimension plus poétique).
Par ailleurs, j'ai tout de suite appréciés Mamdooh, Tata, Ash et son frère, des personnages pourtant peu développés.

Tous ces personnages nous entraînent dans un voyage du Caire des années 1940 à nos jours. Dans un style d'écriture élégant et fluide, Rosie Thomas nous livre des descriptions très détaillées qui nous permettent de bien nous plonger dans l'ambiance. Néanmoins, l'histoire souffre de quelques longueurs. Les parties relatant le passé d'Iris étaient les plus intéressantes ainsi que celles de Ruby et Ash. En revanche, les parties de Lesley étaient les plus ennuyeuses et cassaient le rythme du roman.

Les Brumes du Caire est avant tout un roman sur l'amour qu'il soit maternel ou passionné, à sens unique ou réciproque… Si j'ai bien apprécié l'histoire, j'ai été un petit peu déçue car je m'attendais à ressentir plus d'émotions, surtout à la fin. Au final, le quatrième de couverture l'annonçait bien : Les Brumes du Caire est une histoire d'amour et de pertes tout en nuances qui par moment nous emportera au coeur de l'Égypte et à d'autres, nous perdra.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Vous le savez peut-être, ou peut-être pas, mais en général, la romance contemporaine et moi, ça fait 25. Mais il y avait longtemps que je voulais découvrir la collection des Éditions Charleston dont on m'a toujours vanté les mérites et dont les titres L'île aux papillons et La Lettre Oubliée me font très très trèèès envie. Et avec cette lecture, je ne peux que vous confirmer ce que vous saviez déjà probablement : cette maison d'édition publie des textes qui sont vraiment d'une qualité incomparable. Les Brumes du Caire aura, en effet, été un voyage incroyable tout autant qu'il est un véritable coup de coeur. J'ai été totalement happé par l'histoire, par ce Caire tantôt bruyant, tantôt festif, par cette histoire de femmes et d'Amour, puis par la plume de Rosie Thomas, qui sonne aussi justement et purement que le son d'un piano.

L'histoire mêle le passé et le présent dans un ballet ordonné au millimètre près, chaque souvenir étant inséré dans le récit à un moment clé et se justifiant par les événements qui se déroulent dans le présent. Nous découvrons donc trois femmes, complètement différentes les unes des autres, créant un véritable choc des générations. D'Iris, la Granny qui vit dans sa solitude et n'a jamais été une bonne mère à Ruby, cette jeune femme qui fuit au Caire pour oublier son quotidien londonien, en passant par Lesley, mère de Ruby et fille d'Iris, en quête de l'amour d'une mère qu'elle n'a jamais eu. Et c'est de là que tout part, de ces trois femmes qui ne semblent pas avoir de point commun, mais qui, pourtant, vont évoluer et changer ensemble.

Lire ce roman m'aura pris quelques jours, mais il faut avouer que c'est une belle petite brique, et quand je l'ai eu fini, je me suis dis : waouh. Et puis, j'étais en larmes. Parce que ce roman m'a touché, m'a bouleversé, m'a fait voyager et vivre une histoire à la fois hors du commun et qui pourtant a du arriver à des dizaines de femmes. On navigue entre le présent et le passé, au rythme des souvenirs d'Iris, du quotidien de Ruby et de l'inquiétude de Lesley. On découvre petit à petit, l'histoire de ces femmes : une grande histoire d'Amour pour Iris et son beau capitaine Xan, une histoire d'amour naissante entre deux jeunes qui viennent de deux mondes que tout opposent, l'amour d'une mère envers sa fille etc. Tout est question d'amour, à divers degrés, dans ce roman. Et loin de tomber dans le cliché ou dans le gnangnan, c'est une histoire somptueuse que nous offre Rosie Thomas. Une histoire de femmes fortes, combatives, qui donneraient tout par amour. Que l'on soit au Caire en 1942 ou en 2011, on se laisse emporter au gré du vent et des personnages qui y défilent. C'est ainsi que l'on fera la connaissance de personnages tous plus différents les uns des autres, que l'on découvrira une culture et ses coutumes, et que le choc qui se produit dans le roman entre Ruby et Ash nous apparaîtra tangible, tant il nous touche aussi.

Parlons de Ruby justement. Cette jeune femme un peu perdue, dyslexique, qui fuit Londres et une vie qui ne lui plait pas pour retrouver au Caire une grand-mère qu'elle ne connait pas. Perçue par sa mère comme une enfant compliquée, elle est en réalité une jeune femme qui souffre d'être mal dans sa peau et qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Si bien qu'au fil des pages et au contact de sa Granny, on le verra évoluer, devenir plus altruiste au fur et à mesure qu'elle en apprend plus sur la vie de celle qui l'héberge et qu'elle apprend à aimer. de la jeune fille rebelle, elle devient responsable et passionnée d'égyptologie. Elle apprend petit à petit à comprendre sa mère et devient plus indépendante et respectueuse d'autrui.
Quant à Iris, c'est toute sa vie que le roman nous propose de retracer. Au début assez déprimée, elle s'égaie au contact de sa petite fille, renoue le contact avec sa fille et prend le temps de faire le point sur sa vie. Petit à petit, elle accepte l'inéluctabilité de la vieillesse et de la perte de mémoire, mais transmets ces derniers souvenirs avant de les perdre. Ainsi, on découvre avec bonheur son histoire avec Xan Molyneux, mais aussi les tragédies qui ont frappé sa vie, son combat de médecin humanitaire, ses souffrances d'avoir perdu des personnes qui lui étaient chères, ses doutes… Et à travers elle, c'est Lesley que l'on finit par découvrir et comprendre. Cette femme qui n'a pas eu l'amour de sa mère et qui fait tout pour transmettre le sien à ses enfants, sans se rendre compte qu'elle les étouffe.

Les pages et se tournent, et le dénouement arrive, nous brisant le coeur, autant qu'il nous apporte un petit peu de paix tant il est la conclusion parfaite de cette histoire. Rosie Thomas nous aura offert un moment privilégié dans le Caire festif et joyeux puis terrifié, avant de nous convier dans une ville qui mêle modernisme et tradition, et une histoire d'amour et de femmes qui nous chamboule. Les Brumes du Caire est, finalement, tellement plus qu'un coup de coeur…
Lien : http://nosfolieslitteraires...
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Un livre dépaysant où l'Amour est évoqué sous toutes ses formes, on voyage au Caire que l'auteur nous décrit avec soin des années 20 aux années 2000. Grâce aux précisions de l'auteur on a un peu l'impression d'y être, j'ai beaucoup aimé aussi les rappels historiques et voir l'évolution de ce pays, les mentalités, la géographie, la culture.

L'amour est au centre de ce roman magnifique, poignant et émouvant, l'amour entre une grand-mère et sa petite fille, entre deux personnes que tout oppose, l'amour mère-fille. Les personnages féminins sont très forts, très courageux et attachants. On aime suivre l'histoire des femmes d'une famille sur trois générations.

J'ai aimé les flash-backs et les histoires d'amour belles et fragiles . L'écriture de l'auteur est superbe et je comprends pourquoi le livre a reçu le prix du livre romantique en Angleterre.

J'ai vraiment été touchée à plusieurs reprises et les mouchoirs n'étaient pas loin. J'aime décidément tout les titres de cette maison d'édition

Un superbe roman d'amour, d'aventure, de tragédie sur fond d'histoire familiale .

VERDICT

Je ne peux que le recommander à toute personne qui aime les histoires romantiques, les personnages féminins forts et déterminés , les grandes histoires d'amour. Un beau cadeau à faire ou à se faire. La couverture est magnifique en plus.
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Encore un magnifique roman publié par les éditions Charleston. Cela n'est plus une surprise mais cette maison d'édition nous propose vraiment des romans d'une qualité exceptionnelle. D'abord par le livre-objet lui-même qui est sublime mais aussi par le contenu : des romans poignants, touchants, surprenants et qui sortent de l'ordinaire. Et bien entendu, Les brumes du Caire n'a pas échappé à la règle. Et je sens que je vais encore avoir de grosses difficultés pour écrire ma chronique et rendre justice à ce petit bijou.

Comment parler de ces différentes histoires d'amour qui font ce roman ? L'amour entre une femme et l'homme de sa vie, l'amour entre une mère et une fille, l'amour entre une grand-mère et sa petite-fille, l'amour entre deux jeunes personnes originaires de deux mondes si différents, l'amour qui règne entre vieilles connaissances,… Oui dans ce roman, il est beaucoup question d'Amour. L'Amour avec un grand A, l'amour sous toutes ses formes. L'Amour qui reste malgré le temps, la vieillesse, la maladie, l'oubli, et la distance.

Les brumes du Caire c'est aussi un livre qui nous dépayse, qui nous fait voyager. Après avoir découvert Alep grâce à La femme des dunes de Chris Bohjalian, j'ai ici plongé au coeur du Caire. le Caire des années 40 et le Caire de nos jours, ou plutôt malheureusement, le Caire de 2011. Et je dois dire que j'ai adoré cette visite. L'auteure prend le temps de nous renseigner sur cette ville et ce magnifique pays qu'est l'Egypte que je ne connais pratiquement qu'à travers mes cours d'histoire-géographie qui remontent au collège … Elle nous présente son histoire, ses modes de vies à deux époques très différentes, sa culture, son peuple. de visites en musées et monuments historiques, en voyage dans le désert et à travers les petites rues du Caire, nous en prenons véritablement plein les yeux. Rosie Thomas a complètement réussi à m'immerger dans ce pays dont je ne connaissais pratiquement rien. J'y étais pour mon plus grand bonheur grâce à ses descriptions, aux discussions entre nos protagonistes, aux explications qui nous sont adroitement glissées.

J'ai autant aimé le Caire de le Seconde Guerre Mondiale, tour à tour joyeux, entraînant, festif et extrêmement angoissant que le Caire d'aujourd'hui, moderne tout en étant très différent du monde Occidental. J'ai aimé découvrir toutes ces différences à travers les récits d'Iris et les yeux de Ruby. Les flash-backs d'Iris toujours extrêmement bien placés, mêlant parfois situation actuelle et souvenirs et qui reflètent parfaitement la mémoire aléatoire d'Iris. Et Ruby, qui est le véritable coeur du roman, qui fait le lien entre deux générations mais aussi entre deux mondes, entre deux continents.

Ruby que l'on voit vraiment évoluer au cours du roman, que l'on voit grandir, se transformer d'adolescente rebelle en jeune femme forte et courageuse. J'ai vraiment, vraiment adoré son personnage. Il m'est plus difficile de parler d'Iris. Parce qu'il y a plusieurs Iris. Celle des années 40, folle amoureuse du fascinant capitaine Alexander Molineux, dit Xan, celle des années 2000, qui perd petit à petit la mémoire et qui connaissait à peine sa petite fille, puis il y a celle d'entre les deux que l'on découvre grâce à de brèves discussions, grâce à des remarques de sa part mais surtout de sa fille, la maman de Ruby. Une seule femme mais trois personnalités très différentes, ou pas… Je suis incapable de dire ce que je pense d'elle, je l'ai aimé, détesté, compris, j'ai eu de la peine pour elle, mais je lui en ai aussi voulu. Et c'est ce que j'aime dans ce roman, même au niveau des personnages et surtout d'Iris, tout n'est pas noir ou blanc. Et puis, il y a les personnages secondaires, le charmant Xan qui vous brisera le coeur, le délicieux et adorable Ash qui vous fera sourire et couiner, Lesley, la fille et d'Iris et maman de Ruby, Lesley la maman poule que l'on comprend de mieux en mieux au fil des pages, et puis il y a aussi Tata et Mamdooh, le papa de Ruby, son beau-père, son frère, mais aussi Jas, Jessie James et tant d'autres…

Par contre, je vais finir par demander aux éditions Charleston de fournir les mouchoirs avec leurs romans. Parce qu'une fois de plus, ça n'a pas raté, j'ai eu les larmes aux yeux à de nombreuses reprises au cours de ma lecture. C'est encore un roman qui nous prend vraiment aux tripes, qui nous serre le coeur, nous laisse un poids sur la poitrine tout en nous faisant sourire, les yeux écarquillés devant toutes les beautés qu'il nous offre, avides d'en savoir plus, nous poussant à tourner les pages le plus vite possible alors que l'on aimerait rester au Caire bien plus longtemps.

J'ai donc encore passé un excellent moment, ce roman est véritablement parfait. Mais il y a un mais, il n'arrive pas au niveau de mon coup de coeur de cet été, Moloka'i d'Alan Brennert (mais je pense que celui-ci va rester très très longtemps inatteignable …).

Pharaoniquement Vôtre,
Lien : http://lune-et-plume.fr/les-..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Puis on attrape une tasse ou une assiette qu’on utilise tous les jours, une qu’on aime et dont on se sert si souvent que la main qu’on tend a déjà adopté la position voulue pour s’adapter à ses courbes. On est certain qu’hier elle était à sa place, mais à présent il n’y a plus rien. Un espace vide. On a perdu quelque chose de si familier, qui faisait partie si intégrante de notre vie qu’on ne la cherchait pas. On s’attendait juste à ce qu’elle soit là, comme toujours.
Voilà le sentiment que procurent les souvenirs importants, ceux qu’on ne veut pas perdre. C’est le fragment de notre passé qui explique pourquoi on a vécu notre vie ainsi et pas autrement.
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La porte de l’une des salles de bains était bloquée. Je me glissai dans la deuxième, inspectai mon visage un instant dans le miroir trouble et me lavai les dents à la hâte avec la brosse à dents de Xan. Il était déjà en train de défaire les boutons recouverts de satin et les bouches au dos de ma robe.
C’est ce souvenir qui m’est le plus cher, ce moment d’amour au petit matin, dans l’air suffoquant du Caire, après avoir bu et nous être dégrisés à force de danser. Nous étions si tendres et éhontés, et si puissants dans notre innocence.
Encore aujourd’hui, à quatre-vingt-deux ans et alors que je perds la mémoire, ce souvenir peut me prendre à l’improviste et me donner l’impression que mes membres se liquéfient.
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Tu n'as aucune idée de comment te comporter. Ce que tu fais te regarde, mais si tu essaies de ne pas offenser les gens, tu verras que ta vie sera bien plus simple.
(page 281)
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La mémoire n’est pas une recette de cuisine ou une liste de courses. La mémoire, c’est le bruit de l’eau douce dans une oasis, la sensation des lèvres qui effleurent une peau nue, le son d’un accord plaintif. Il m’est impossible de capturer cela pour le dicter à quelqu’un. Je suis médecin, pas poète.
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La vie est merveilleuse. Pourquoi ne s’en était-elle jamais aperçu ?
Elle est précieuse. Les couleurs. Les voix. Les rues. L’amour, la musique. J’aimerais pouvoir trouver les mots pour la décrire à sa juste valeur. J’aurais aimé faire quelque chose dont je sois fière.
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Vidéo de Rosie Thomas
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