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EAN : 9782359732542
160 pages
Ravet-Anceau (18/06/2012)
3.76/5   21 notes
Résumé :
Lorsque des ouvriers découvrent huit cadavres dans une crypte de la cathédrale de Rouen, l'évêché affirme qu'il s'agit des restes de suppliciés franciscains et en font aussitôt condamner l'accès. Mais l'inspecteur Kléber Bouvier a aperçu les corps et son avis est formel : ce sont des cadavres récents. Ceux de huit enfants. Lâché par sa hiérarchie, il va tenter de faire avouer l'atroce vérité à monseigneur Glâtre : qui sont ces huit petits martyrs, et pourquoi ce sil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Ville au sang clocher »

Dans l'ambiance dès le premier chapitre, pas le temps aux présentations, ce sera pour plus tard. Première scène, le commissaire est en action. Soucieux et inquiet le commissaire Bouvier a une enquête qui arrive pas à pas et je commence à être prise par l'atmosphère du roman. Bam ! Un événement survient, je suis loin de l'avoir vu venir. L'auteur m'a attrapé dans son récit. Je m'attendais à plus d'actions, plus de suspense, il y avait tous les ingrédients pour que je passe à fond dans l'histoire. Des éléments inattendus se manifestent de temps en temps qui permettent de dynamiser l'histoire qui suit son cours. En parallèle, une personne m'intrigue… Retournement de situation, révélations, tout n'est jamais tout blanc ni tout noir. Je ne m'attendais pas à cette fin.
J'ai beaucoup aimé les références historiques liées à la ville de Rouen, ma ville natale. Je me voyais marcher dans ses rues d'une autre époque.
J'ai rencontré l'auteur par hasard lors d'une séance de dédicace à Barentin (76), merci le hasard et merci Gilles pour ta dédicace.
Lien : https://www.facebook.com/Par..
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Genre: Roman policier.
Un petit roman acheté et dédicacé par son auteur ,au magasin Cultura près de chez moi.

Nous sommes en 1956,à Rouen, le président Coty doit venir inaugurer la réouverture de la cathédrale, autant vous dire que les services d'ordre sont sur les dents,mais là une drôle de découverte ,d'un genre macabre, va faire intervenir le commissaire .Bouvier.Un drôle de pavé dans la mare, qui va faire grincer des dents pour certains.
Si pour moi ,le début fut laborieux et un tantinet longuet,il y a ,à la fin de l'enquête ,tout un concours de circonstances qui pimentent enfin le dénouement.
Une lecture détente,agréable qui m'a permis de me plonger dans les préparatifs de Noël ,sereinement et calmement.
- Les communiants de Rouen est le 1er d'une trilogie(2012).
-le 2ème paraît en 2014: La part du mal
-Le 3ème paraît en 2018: le gendre idéal.,
Toujours sous la houlette du commissaire Bouvier.⭐⭐⭐

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Excellent petit polar de 158 pages ! Idéal pour glisser dans un sac ou dans une poche (comme les autres livres de cet éditeur dont je vous recommande le catalogue). La construction de ce polar peut ressembler parfois à des polars nordiques : les petites victimes s'expriment en tête des chapitres et l'enquête avance doucement mais sûrement. Les personnages sont bien campés. Ni tout blancs ni tout noirs, tous ont leurs zones d'ombre, leurs petits secrets qu'ils ne veulent pas voir dévoiler au grand jour, tant Kléber Bouvier que son principal protagoniste, Monseigneur Glâtre, l'évêque de Rouen. Bouvier est plutôt calme, la cinquantaine juste dépassée, mais il peut parfois s'emporter violemment dans un langage très imagé
L'intrigue tient la route, l'époque de l'après-guerre permet de jouer sur l'opposition collaborateur/résistant, mais là encore tout n'est pas si simple qu'il y paraît. Pas de manichéisme chez Gilles Delabie, et c'est très bien ainsi, l'inverse eût été trop "facile", trop évident. Enquête linéaire mais qui réserve quelques rebondissements lorsqu'on croit que tout est calé, fini.

Le contexte est intéressant : je ne connais de Rouen que les boulevards extérieurs qui permettent d'éviter son centre (sauf l'an dernier ou par la faute -ou grâce- à un maniement de GPS de débutant je me suis retrouvé en plein centre de la ville alors que je voulais la contourner). Ville détruite pendant la guerre, elle est, dans ce roman, en pleine reconstruction, en rénovation nécessaire, notamment pour ses quartiers insalubres
En bon anticlérical que je suis, j'ai ouvert ce polar avec un a priori positif (Les communiants de Rouen, ça devait forcément taper sur l'Institution religieuse) et l'ai refermé avec beaucoup de plaisir -non pas celui de l'avoir enfin fini, mais au contraire celui d'avoir lu un très bon roman policier. Et comme je le disais plus haut, point de manichéisme chez l'auteur, mon anticléricalisme dût-il en prendre un coup, Gilles Delabie sait jouer avec les stéréotypes pour mieux les dynamiter.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Un vrai coup de coeur pour ce "petit" polar de 157 p. très bien ficelé,

comme quoi il n'est pas toujours nécessaire d'écrire des pavés de 500 pages pour passionner le lecteur.

L'action se situe dans le Rouen d'après-guerre et j'ai aimé l'atmosphère dont l'auteur a su envelopper son histoire.

Une atmosphère sombre pour une période trouble où chacun à quelque chose à se reprocher, à commencer par le commissaire Bouvier lui-même.

Un livre très bien documenté qui sert une intrigue originale avec une fin particulièrement touchante.

Après avoir lu ce livre je ne regarde plus la cathédrale de Rouen de la même manière !

Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître et c'est avec une grande impatience que j'attends de lire un second titre de Gilles Delabie !
Lien : http://jazz-crime.over-blog...
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J'ai été très agréablement surprise par ce roman policier normand! L'intrigue tient la route et nous surprend par une série de rebondissements bien menés. Il y a du suspens jusqu'au dénouement. La psychologie des personnages est fouillée et on se régale avec l'inspecteur Kléber Bouvier. On est tout de suite embarqué dans cette enquête où s'entremêlent drames personnels et faits historiques. Gilles Delabie a vraiment un style propre et une belle écriture. Il s'est bien documenté au niveau historique et parvient à installer un décor et une atmosphère particuliers. Et quel plaisir de reconnaître les rues de Rouen quand on est familier de la ville! Voilà qui donne envie de lire le deuxième volet des aventures de Bouvier...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
A la patrie reconnaissante ! reprit-il en ricanant. Bah merde alors ! Un pays où on montre son poitrail pour y prendre du plomb et son fion pour y fourrer la pommade... Merci bien. Et tout ça en musique... Sonnez clairon, descendez braguette... Avec les honneurs et la poignée de main du ministre... Et quel ministre ! Legendre, cette France-là, je vous la laisse... Je n'ai plus rien à y foutre... Je suis ancien combattant, militant socialiste et rentier... Pour ainsi dire intouchable... Je vais m'en aller et vous viendrez me décorer pour mes bons et loyaux services devant tous les petits copains... On se fera une belle accolade et j'écouterai poliment votre discours... N'est-ce pas, Legendre ? Vous comprenez à présent ? Je suis libre. (p.51/52)
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« Comment avait-on pu construire de telles splendeurs et prétendre à présent être au firmament de notre civilisation ? Le génie humain était là ! Comment égaler de tels chefs-d’œuvre ? Plus que l’art, c’était la foi de ces hommes qui lui semblait remarquable. Lui, le païen, s’inclinait devant tant de beauté brute. » (p.34)
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Le meublé donnait sur le rez-de-chaussée d'une rue crasseuse où nombre de rats avaient élu domicile. En plus des gaspards, d'autres vermines s'étaient établies dans le quartier. Des julots et leurs marmites hantaient les bistrots. Certaines arpentaient le pavé, d'autres se plantaient dans de sombres couloirs qui sentaient la pisse. Toute cette faune grouillait entre les murs d'immeubles délabrés (p.78)
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CHAPITRE 1

Il avait hésité. A quoi bon le nier.La ,sur le seuil de leur chambre ,lorsqu'il l'aperçut à la lueur de la lampe de chevet ,étendue sur le lit.Elle avait gardé ses chaussures ,des escarpins noirs vernis ,qui avaient souillé le blanc soyeux du drap. Une bouteille de sauternes 1948 finissait de se répandre sur l'épais tapis.L'odeur de la divine vinasse se mélangeait aux vapeurs aigres des deux tubes de somnifères que sa gorge refoulait bruyamment.( Page 9).
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p 76 « – Que fais – tu, Serge ?
– je prie …
– On n’entend plus les petits …
– Je les ai appelés tout à l’heure … Ils ne répondent plus …
– On va tous mourir ici tu crois ? Ils vont quand même bien penser à nous ! Le père Aurélio a dit que …
– Parce que tu le crois ? Tu sais très bien ce qu’il fait avec nous le « Père Aurélio » !
– Il est gentil, tu n’as pas le droit !
– Lui, c’est le pire de tous … « Tirer le diable par la queue », c’est bien ce que nous faisons ?
– Mais, tu ne peux pas dire ça … on lui doit d’être tous en vie, tu sais qu’il prend des risques pour nous ! oui ! Pour nous !
– Nous ? Nous allons tous crever ! Alors prie, toi aussi ! Dis les vraies prières …
– Je les connais pas … Et je m’en fous de leur bon Dieu, c’est bien à cause de lui qu’on est là …
– Non ! C’est Satan qui gouverne ! Tu n’as donc rien compris ? C’est la fin des temps … Nous serons bientôt tous morts ! Tous ! »
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