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EAN : 9782842717957
201 pages
La Musardine (23/10/2014)
3/5   9 notes
Résumé :
"Lorsque j'étais enfant, souvent, le dimanche, mes parents me laissaient avec d'autres gosses du village chez une vieille grand-mère qui vivait au seuil de la forêt dans une petite maison de bois. Je me souviens qu'en hiver, le feu brûlait dans l'âtre de la cheminée en éclairant par intermittence la pièce dans laquelle nous nous tenions. La vieille dame était assise dans un fauteuil en tissus rouge qui se balançait lentement au rythme de sa respiration. Elle était t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
- Non, non, ne lâche pas ce livre ! Tu connais le grand principe. Un livre acheté égale un livre lu !
- Mais, mais, vraiment, je n'en peux plus !
- Avale-le jusqu'à la lie, tu l'as acheté, non ? Alors, assume !
- Vraiment, là, mission impossible ! le style, d'accord, c'est bien écrit mais le fond, la forme, ...
- Pourquoi donc as-tu acheté ce bouquin, si c'est pour le gaspiller ?
- A cause de l'auteur. J'ai lu de lui : "Comment Draguer La Catholique Sur Les Chemins de Compostelle.". C'était tellement génial, ce roman, que je me suis dit que l'auteur ne saurait commettre un livre qui ne me plaise pas. Et bien, je me suis planté ! Plus grave, dans la foulée, j'ai aussi téléchargé "La Vie Sexuelle de Blanche-Neige". Je t'avoue que maintenant, j'ai peur de l'entamer, celui-là.
- Grand malin, va ! Lis d'abord les critiques sur Babelio !
- C'est ce que je fais mais tout le monde n'est pas du même avis. Il m'est arrivé d'encenser un ouvrage que d'autres démolissaient et l'inverse aussi.
- Mais, qu'est-ce qui ne te plaît pas dans ce recueil de nouvelles ? le style ? le ton ? Les histoires ?
- Le style ? Rien à dire, je dois admettre que c'est une belle plume, que c'est bien écrit. Mais le ton, enfantin, teinté d'érotisme, panaché de mots crus et de mots genre zizi coincoin, je ne supporte pas. Vraiment, ça me dérange. Plus j'avance, plus je lis ce livre et plus j'ai le sentiment que l'auteur me prend pour un demeuré. Encéphalogramme émotif : plat de chez plat. Je n'en peux plus. D'ordinaire, quand un livre m'insupporte, je trouve les ressources pour me faire mal jusqu'au bout mais là, cette fois, c'est au-dessus de mes forces, j'abandonne.
- Tu n'as pas de quoi être fier ! Bel exemple pour les autres lecteurs ! N'as-tu pas honte ?
- Non ! Pas du tout ! J'assume ma décision et je vais même la partager. En plus, de l'avoir prise, cette décision, je me sens soulagé, vraiment plus léger. Et que celui qui n'a jamais décroché d'un livre avant la fin me lance le premier pavé de sa bibliothèque, j'encaisserai ! Ouf, ça va mieux, là, je respire, enfin, ...
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C'est avec un petit recueil de nouvelles dite du domaine du pastiche que je découvre l'auteur Étienne Liebig.
Avec un nom pareil on pourrait avoir peur que ce ne soit de la soupe mais non au contraire nous partons à la découverte, outre de mon humour très nul, d'un recueil de nouvelles grivoises sur le thème des contes de notre enfance.
Aladin, Barbe-bleue, le chaperon rouge, Hansel et Gretel, Cendrillon et bien d'autres vont sous la plume parodique et lubrifiante de l'auteur nous dévoiler leur dessous.
Sur la base les contes ressemblent à s'y méprendre à ceux que nous raconterions à nos enfants, l'histoire est sur les grandes lignes la même à quoi se rajoute ensuite des "améliorations" ou "modifications" dignes du carré blanc.

Les contes de mémé lubrique est donc un recueil de nouvelles un peu particulier, plutôt ole ole.
Outre le fait qu'il s'agisse de contes que tout le monde connaît à l'origine, la manière dont l'auteur a décidé de les "dénaturer" est plutôt surprenante et à ne pas mettre entre toutes les mains ou toutes les oreilles. J'entends par là les oreilles innocentes qui veulent leur petite histoire du soir avant de s'endormir.

Les remakes de contes existent, on les modernise ou les transforme afin de les adopter au public que l'on espère cibler.

Ici Étienne Liebig a décidé que l'enfant qui est en nous et qui a aimé ces contes devait en découvrir une version plus adulte, moins édulcoré.

Et on peut dire que le changement est radical.
Entre un Aladin dont la mère est la plus grande suceuse du royaume, Barbe-bleue et sa bite en bois, le panier du chaperon rouge empli de beurre à anus pour mère-grand qui s'est trop fait défoncer par père-grand, etc...

C'est donc une lecture pour lecteurs avertis que vous avez entre les mains. Autant l'idée de départ est intéressante et aurait pu être follement décadente mais c'était sans compter sur le vocabulaire employé par l'auteur.
Personnellement je m'attendais à de l'érotique, de l'exotique, du subtilement débauché.
Une plume légère qui m'aurait fait voyager dans les contes de ma jeunesse emplie des fantasmes de mon âge adulte.
Pour le côté fantasme pas de problème on peut dire que chaque lecteur devrait au moins une fois y trouver le sien. Car tout y passe, de la fellation à la sodomie, du libertinage gourmand avec la femme en pain d'épice au bal partouze géant du prince de Cendrillon. Tout le monde se mignote, se gougnote, se gamahuche, se branle ou s'enfile à qui mieux mieux et toujours dans la joie et l'allégresse.

Pourtant malgré une découverte des plus instructives en terme d'argot pour des petites choses plus connues sous leur nom commun: sexe, chatte, branlette ..., je n'ai pas été emballée par le style de l'auteur.

Je voulais de la poésie, j'ai trouvé de l'argot, je voulais de l'érotique, j'ai trouvé du vulgaire.

Les contes sont bien ceux de notre enfance mais ils ont été beaucoup trop déformés et même pourrait-on dire défoncés pour plaire à ma vision de la dérision sexuelle , de l'erotico fantaisiste, ou même du porno soft.
J'aime les mots et ici ce sont eux qui m'ont le plus troublée non pas par leur acuité à me faire rêver mais plutôt par leur crudité sans fard.
Je voulais de la courtisane j'ai eu de la prostituée de bas étage.
Cependant l'idée est érotiquement géniale. Transformer nos princes charmants en princes bandants, nos princesses innocentes en dévergondées ou nos fées pleine d'empathie en maîtresse du sexe.
Cela a le mérite de soulever plus que des questions lorsque l'on se l'imagine et bien entendu en disant cela je parle des jupes et des queues qui s'y faufilent.
Mais malgré cette idée géniale et la manière très personnelle et hautement coquine d'adaptation de l'auteur je fais partie des gens qui n'ont pas adhéré à son choix de vocabulaire pour en exprimer toute la substantifique moelle du vice.

Avis donc aux amateurs de langage un peu cru et argotique ce petit bijou est pour vous.
Pour les autres, vous découvrirez quelques expressions bien imagées dignes des meilleures tenancières de maison close de quoi animer une soirée entre adultes sur le thème ou surprendre votre conjoint par votre connaissance du sujet.
Ce n'est donc pas une lecture coup de coeur ni coup d'autre chose si je veux rester dans le style de l'auteur mais ça reste un bon moment de détente. Enfin 😉 peut être pas pour tout le monde.
En résumé ici conte ne rime plus avec enfance mais bien concupiscence et indécence.
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J'entends déjà ici quelques uns crier au scandale et dire que c'est honteux de pervertir de belles histoires comme celles-ci, que décidément on ne respecte plus rien. Alors à ceux-ci, je veux dire, que d'abord, ils ne sont pas obligés de le lire et qu'ensuite, il n'y a rien de plus sexuel que les contes de fées. Il me souvient d'un temps ou j'étais au lycée, en première, et, nous étudiions les contes de fées à présenter à l'oral du bac de français. Jeune homme naïf -bon, c'était un autre temps, nous étions au mitan des années 1980- j'appris avec stupeur que selon certaines études, ces petites histoires de princes et de princesses étaient en fait très sexuées. Je ne vous fais pas la liste des points passés au crible de cette étude, mais un m'a marqué : lorsque le Prince pour délivrer La Belle au Bois-Dormant tourne la clef dans la serrure, eh bien, me croiriez-vous si je vous dis que la clef symbolise le sexe mâle et la serrure son pendant -quoique là, je crois que rien n'est pendant- femelle ? Depuis, je n'ouvre plus ma porte de la même façon...
Pouf, pouf, revenons à nos contes lubriques ; ah que j'ai ri en lisant sous la plume d'Étienne Liebig, des versions chaudes de ces histoires que l'on lit aux enfants. Rien que les titres sont déjà tout un programme : Aladdin et la crampe merveilleuse, le Petit Chas peu rond rouge -je vous laisse le plaisir de l'explication de ce nom-, Barbe-Bleue et Bite en Bois, pour n'en citer que trois parmi les treize. le livre commence par Aladdin, car bien sûr la lampe et son génie sont propices à de multiples demandes, et finit par Ali-Baba et les Quarante branleuses, car le "sésame ouvre-toi" n'est pas dénué de désirs divers surtout lorsque la cachette s'ouvre sur des milliers de godemichés de toutes tailles et toutes matières...
Pour apprécier cette lecture, il vaut mieux lire un ou deux contes, puis prendre un autre livre et en relire un ou deux un autre jour. Ou alors, un le soir avant de s'endormir, mais attention aux effets secondaires, notamment sur l'absence de désir... de dormir.
Ce qui est bien c'est qu'Etienne Liebig, bien qu'il insère dans les histoires des idées, des situations originales, garde le style conte, l'écriture ou les tournures de phrases désuètes, les décors et tout ce qui fait que l'on sait qu'on est dans tel ou tel conte : La Belle au bois dormant, mais au cul bien réveillé, ou Cendrillon, la pouffe à deux ovaires.

C'est léger, drôle et pour une fois dans une lecture érotique, l'auteur fait preuve d'invention dans le vocabulaire, on est plus dans Frédéric Dard que dans un roman pornographique "classique". Je ne peux ici citer toutes les expressions qui m'ont ravi, mais le verbe "gougnotter" en fait partie et tant mieux, car il est fort souvent usité. Un recueil pour se détendre, qui, bien sûr ne doit pas être mis entre de petites mains -ne le confondez pas avec le livre des vrais contes, vous risqueriez des questions embarrassantes.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Chroniqués par Pépère pervers !
Voilà ma réputation est faite. D'ailleurs je le reconnais dans le titre de cette chronique.
Auteur multi-cartes ayant exercé ses talents dans de multiples styles littéraires, il nous livre quelques versions plutôt chaudes des contes qui ici ne sont pas destinés à notre pure et innocente jeunesse. Ce serait même plutôt l'inverse !
Treize contes et le compte est bon ! Les enfants le dimanche vont écouter une vieille femme Mémé Renard surnommée mémé lubrique...la renarde lubrique...joli nom ?
Donnons donc la parole à notre conteuse qui n'a pas sa langue dans sa poche ! On va beaucoup parler de langue dans ce livre, mais je vous laisse deviner !
Découvrons les charmes cachés de héros ou héroïnes de notre enfance, désacralisés et dessalés allégrement dans ce recueil de contes qui n'est pas pour nos chères petites têtes blondes (ou brunes d'ailleurs, ou d'ici) !
Le pari était osé (je sais il est facile ce jeu de mot) : transformer tous ces braves gens en obsédés sexuels sautant sur tout ce qui bouge !
Des personnages célèbres et célébrés, employés ici comme on dit au cinéma à contre emploi ! Et parfois à contre sens ! Parfois aussi envers et contre tout !
Vous connaissez toutes et tous ces contes, osez la version un peu décalée et érotique. Surtout que l'humour est bien présent.
Aladdin, son génie, sa mère à la cuisse légère et sa lampe magique, Soeur Anne qui finit, enfin par voir quelqu'un venir, le Petit Poucet poussait, était-il constipé ? Une Cendrillon noctambule mais qui oublie l'heure, une Belle au bois dormant que cent ans d'abstinence n'arrange pas. Un Riquet avec une grande houppe, mais une petite quéquette, un petit tailleur devenant roi,
Princes et Princesses, ogres et ogresses, pauvres bougres et bougresses, une seule obsession, le
sexe ! Manants et manantes (religieuse souvent, nymphomane souvent) tous aux lits et laissons- les ne pas bouder leurs plaisirs !
Cela fornique, baise, copule, sodomise, lèche et suce à tous les étages et dans tous les sous-sols. Dans les palais et les masures, dans les bois et les forêts (on est prié d'amener son foret et de bonne taille de préférence !)
La lecture à mon avis doit être aussi un passe temps qui permet de se poser des questions.
Un problème technique me turlupine (de la race chevaline), la bite en bois de Barbe-Bleue (la mienne est poivre et sel, je parle de la barbe) est-elle ignifugée ? Car en cas de rencontre brûlante avec une partenaire ayant le feu au cul, ce sera hot pour ne pas dire super hot ! Pour le coup (tiré), c'est paix à ses cendres !
Il y a du sexe, beaucoup de sexe, mais c'est le but du jeu, me direz-vous. Ben oui. Mais il y a aussi de l'humour et de la dérision de chambouler ainsi tout ce qui a, d'une manière ou d'une autre, bercé notre enfance (lointaine, je sais).
Quelques titres revus et corrigés qui sont déjà en eux-mêmes des monuments d'espièglerie et de non-respect du folklore mondial !
Aladdin et la crampe merveilleuse ; le petit chas peu rond rouge ; La Belle au bois dormant mais au cul bien réveillé ; le petit joueur de flûte obsédé ou encore Ali-Baba et les Quarante Branleuses.
Au sujet de cette dernière histoire, la formule magique c'est "Sésame ouvre-toi" et non pas "Orge ouvre toi" ! Si un jour vous découvrez une caverne magique ne vous trompez pas ! Sinon cela vous coupera l'appétit !
Lien : http://eireann561.canalblog...
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Tout d'abord je tiens à remercier Stéphane et La Musardine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.


J'avais vu ce livre a de nombreuses reprises via facebook, (chez mon amie Belinda ou sur un groupe de lectures auquel je participe) et je ne remercie aucune des personnes qui m'a montré cette couverture que je trouvais très craquante, simple mais avec quelque chose qui attire le regard. Et je ne matais pas les fesses de la demoiselle cela va de soit. C'était sûrement les couleurs.

Les titres des Contes représentés dans ce recueil sont divers et variés et je dois dire que certains m'ont bien fait rire.

Aladdin et la crampe merveilleuse
Le vilain petit canard avec une grosse quéquette
Barbe bleue et bite en bois
Le petit chas peu rond, rouge
Hansel et Gretel pas trop farouches
Cendrillon, la pouffe à deux ovaires
La belle au bois dormant mais au cul bien éveillé
Le petit poussait, la mère tirait
Riquet à la houppe et à la bite de serein
Boucles d'or et poils au cul
Le brave petit tailleur de pipes
La bergère et le ramoneur qui ramone
Le petit joueur de flûte obsédé
La belle et la bite
Ali Baba et les quarante branleuses.


Un petit clin d'oeil pour le premier conte, j'adore le conte d' Aladdin ça m'a rappelé ma jeunesse mais j'ai beaucoup aimé découvrir cette version revisitée. L'auteur ne mâche pas ses mots et les termes qu'il utilise pour les attributs masculins et féminins sont par moment très recherchés.

C'est d'ailleurs un travail très perfectionné que l'auteur nous a rendu, il ne faut pas vous imaginer à découvrir un copier-coller de ce qui existe déjà, là rien à voir, vous ne découvrirez pas Aladdin paré de beaux atours, au contraire vous découvrirez un Aladdin qui n'hésite pas à montrer sa crampe merveilleuse une fois la princesse à lui.

Chaque conte à quelque chose d'attirant, et en même temps repoussant car j'ai tellement été bercé dedans quand j'étais petite fille, que j'ai eu par moment bien du mal à ne pas voir la version d'origine. J'ai lu le livre par étape, un ou deux contes tous les soirs avant d'aller au lit et c'est bien passé. Je pense que je n'aurais pas supporter d'imaginer mes personnages d'enfance au prise avec le sexe, plus qu'un ou deux contes à la fois.

Il est clair que ces contes ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Un petit bonus pour les moralités qui finissent certains contes ;)
Lien : http://www.thereadinglistofn..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
MORALITÉ

Attendre quelques temps pour avoir un époux, riche, bien fait, galant, doux et monté comme un bouc, la chose est assez naturelle, mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant, on ne trouve plus de femelle qui dormît si tranquillement.
La fable semble encore vouloir nous faire entendre que souvent de l'hymen les agréables noeuds, pour être différés, n'en sont pas moins heureux, et qu'on ne perd rien pour attendre ; mais le sexe avec tant d'ardeur aspire à la foi conjugale, que je n'ai pas la force ni le coeur de lui prêcher cette morale.
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Frédéric, taulier de la librairie la Musardine, présente la soirée Etienne Liebig qui s'y tiendra le 11 mai prochain. Entre libre, open bar et livres à gagner!
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