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EAN : 9782081510272
288 pages
Flammarion (12/02/2020)
3.49/5   71 notes
Résumé :
Qui sont ces corps abstinents ? Intriguée par ce sujet tabou et opaque, abstinente elle-même pendant cinq ans, l’écrivaine Emmanuelle Richard a recueilli l’intimité de ces sexualités non partagées.
Pour Sandrine, l’abstinence est son ordinaire car elle ne parvient pas à établir le lien dont elle aurait besoin pour se sentir bien avec l’autre ; le jeune Noâm a profité de ce temps de retrait pour redéfinir sa masculinité ; Virginie dit avoir gagné son autonomie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Un essai d'un courage et d'une force incroyables, la promesse de récits qui ne peuvent laisser indifférent.es et qui révèlent la grande détresse d'une société dissonante, entre une érotisation exacerbée mais erronée ou du moins partielle et la quasi prohibition de manifester des sexualités considérées comme marginales, une masse formatée. Véritable appel à la tolérance, ce livre, à la fois intime et d'un intérêt commun, est une nécessité.

Remarquons de suite la structure tout à fait intéressante du livre. En effet, la romancière fait le choix d'une alternance entre une expérience intime et les empreintes, les destins d'anonymes dont les voix sont enfin écoutées. Emmanuelle Richard parle avec intensité de son épreuve vécue suite à une rupture amoureuse, celle qui déchire et expose un corps troué, incomplet et recueille les témoignages sensibles de personnes, autant inconnues qu'universelles. Faire corps avec soi, avec une altérité souvent oubliée. À travers cette ambition, tant littéraire que confidentielle, l'autrice fait de l'écriture un dépositaire, une réponse à l'échec d'une société patriarcale et hétéronormée, une fissure au sein des sexualités dites contrariées. Laissons-nous toucher par cet examen sensoriel, cette pause délicate.
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Et bien .... bof.
Pourtant bien parti, le livre n'a pas fonctionné avec moi.
On pourrait presqu'en rire. Mais il y a eu comme une sorte d'abstinence littéraire.
Pour une fois qu'un sujet intéressant débarque dans le champ littéraire sexuel, c'est raté.
Au temps de l'hypersexualisation de tout et de l'hypersexualité des uns et des autres, qui s'envoient même des sextos à partir de l'âge de 12 ans (!), et d'hommes politiques qui envoient des vidéos très intimes à leur maitresse (mais non je ne vise personne !), je pensais me régaler. Non pas de détails croustillants, non, je ne suis plus un perdreau de l'année, 51 ans, j'en ai vu des vertes et des pas mûres ( mais qu'est-que j'ai ce soir avec les proverbes ?), non pas de détails donc mais un sujet à approfondir, si je puis me permettre, un sujet en tout cas bien tabou.
Non, c'est le style de l'auteure. Il m'a été insupportable et ennuyeux.
Pourtant, j'ai appris des choses, ça c'est sûr, mais tout est trop fouilli, trop intellectualisé.
Par contre, ce qui est clair, c'est qu'il y a bien des et pas juste UNE abstinence.
Abstinence forcée, abstinence désirée, abstinence de mal-être, et parfois abstinence due au vaginisme. En tout cas, il faut arrêter de penser que son voisin a une vie sexuelle débridée et bien plus folle que la nôtre ; les statistiques montrent bien que peu de personnes en fait sont épanouies dans un lit (ou ailleurs, pourquoi pas ;-)
Ce qui m'a étonné et réjouie à la fois ce sont les nombreux témoignages d'hommes disant ne pouvant avoir de rapports sexuels dénués de sentiments. Fini l'Homme aux pieds d'argile, son phallus à la main, attendant ses proies sexuelles, sans sentiment aucun, à part son désir flamboyant.
Ce que j'en ai retenu ? Si la chair est triste alors l'abtinence aussi rend les gens tristes. Même choisie, même assumée, il n'y que peu d'exemple d'abstinence gaie et joyeuse.
Le pire ? L'absence de désir, et surtout, avant tout, l'absence de toucher, de câlins, de caresses. En fait, ce sont les tout premiers instants de notre vie les plus importants lorsque nous sommes touché ou câliné par sa mère, premier sujet d'amour pour le tout-petit, et n'oublions pas que nous avons été tout-petit nous aussi et que le toucher est très important pour une vie épanouie.
Je pense qu'à un moment de sa vie, la frénésie sexuelle s'apaise, s'ammenuise, disparaît. En couple, cela débouche très souvent sur un lien affectif plus fort, plus solide et la tendresse vient au bout du chemin. Mais ici, je parle de l'abstinence dans un couple d'un certain âge.
Ridicule, car l'âge justement n'est qu'un leurre.
Attention à ne pas tomber dans le piège des comparaisons, et être heureux avec la sexualité qu'on pratique, quel que soit l'âge, quelle que soit l'histoire personnelle, ou l'enfance.
On s'en moque que ce ne soit qu'une fois par mois, ou même moins.
L'essentiel est la qualité, pas la quantité.
Voilà.
Finalement, en relisant ma critique, je m'aperçois que ce livre m'a plu.
Mais justement parce que mon style, qui n'en est pas un au final, est plus simple que celui de la demoiselle écrivaine, à qui je souhaite de tout coeur beaucoup de bonheur, car je l'ai trouvée fort triste.
Allez, je vais rajouter une étoile !


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La romancière Emmanuelle Richard, dont on a avait lu et beaucoup aimé "Pour la peau", avait jusque là abordé tous ses sujets par le prisme de la fiction.

Pour ce début 2020, elle propose une nouvelle expérience de littérature, avec un essai qui mêle avec une belle fluidité et dans un bel élan littéraire expérience autobiographique et témoignages intimes.

Un peu comme l'a fait récemment Emma Becker mais dans un jeu de miroir inverse, Emmanuelle Richard aborde le thème de la sexualité- ou plutot de l'absence de sexualité- en racontant également son vécu personnel.

Traitant ce sujet finalement assez peu usité de l'abstinence sexuelle, la romancière met en parallèle plusieurs témoignages de personnes qui se considérent eux même comme abstinents, soit actuellement, soit qui ont pu l'être pendant une certaine période, et ce dans un passé proche.

Ainsi, grâce à ces témoignages très intimes et souvent émouvants, Emmanuelle Richard n'hésite pas à briser les clichés et stéréotypes sur un sujet qui reste potentiellement tabou . .suite de la chronique sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'auteure, Emmanuelle Richard, elle-même abstinente, nous livre son témoignage plein de pudeur, sur l'abstinence et ses multiples formes, dans un monde hyper-sexué, dans lequel la jouissance sexuelle s'inscrit en norme.
Elle a interviewé près de quarante personnes, de tout âge, de tout genre, de toute classe sociale, afin d'échanger sur l'abstinence, ce concept protéiforme et très subjectif, au final. Souvent associée au célibat ou au manque d'occasions, à l'écoute de ces personnes, on se rend compte qu'elle peut être volontaire, ou vécue au sein même du couple. Mais qu'elle soit subie ou souhaitée, elle apparaît souvent comme une parenthèse, l'occasion de se recentrer sur soi et ses propres besoins. Aussi, l'auteure et certaines des personnes interrogées en sont venues à questionner leur rapport à l'autre et à redéfinir leur sexualité, l'éloignant des archétypes de genres, plus en accord avec leurs envies.
En creux, cet ouvrage est aussi une réflexion sur l'absence de toucher et de tendresse, qui bien plus que le sexe lui-même, a cruellement manqué à ces personnes.
Encore une fois, on découvre que le sexe est un sujet sociologique et que plus de tolérance et de flexibilité permettent d'en redessiner les contours, loin des clichés galvaudés par la pub, la fiction et les réseaux sociaux.
Un livre intéressant mais que j'ai trouvé trop centré sur les témoignages et l'histoire personnelle de l'auteure. Quelques chiffres et statistiques auraient donné un peu plus d'épaisseur à ce petit essai. Après, je comprends le parti pris d'Emmanuelle Richard, qui tente de subjectiviser le concept d'abstinence car en effet, au sortir du livre, on se rend bien compte qu'une définition objective est impossible.
J'avais d'abord découvert cette auteure avec le roman la désintégration, que j'avais beaucoup apprécié.
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Ce livre est à saluer pour plusieurs raisons. Tout d'abord il s'intéresse à la sexualité en l'abordant sous le prisme le plus tabou qui soit aujourd'hui : celui de sa désertion plus ou moins provisoire de la vie de certaines personnes qui, pour reprendre la courte citation d'Emmanuelle Richard sur la page de couverture "comme [elle] ne font plus l'amour". Ensuite parce que l'autrice relève le défi (à mon sens très difficile) d'aborder le sujet de façon à la fois honnête et dépassionnée. Honnête parce qu'elle part de sa propre expérience, celle d'une femme chez qui "la sexualité a longtemps été la chose la plus naturelle du monde, avec la lecture" mais a été "écartée de [son] expérience les cinq dernières années" à la suite de certaines expériences, éprouvantes sinon tragiques, sur lesquelles elle fait l'effort de revenir, étape après étape, au début de chaque chapitre, trouvant ainsi dans son propre parcours le fil rouge de son ouvrage - et non, comme on le voit trop souvent, des anecdotes permettant d'appuyer un jugement préformaté. Honnête, également, car ce livre qui tient autant de la monographie que de l'essai utilise pour matériel principal les témoignages, assez souvent longs et étayés, recueillis auprès d'une bonne trentaine de personnes plus ou moins éloignées de la sexualité, et retranscrites dans un mélange de style direct et de style indirect libre qui, s'il égare un peu, demeure globalement très efficace. Dépassionnée enfin, parce que c'est incontestablement autour de ces témoignages, entendus et retranscrits (presque toujours) sans parti pris, qui fournissent matière à réflexion pour le lecteur et pour l'autrice, qu'elle formalise de son côté dans de très courtes et percutantes conclusions.
L'exception confirmant la règle, c'est la plus grande distance signalée au témoignage vers le milieu de l'ouvrage d'un certain Quentin, vivant une période d'abstinence sexuelle subie comme une forme de punition, qui m'a mis la puce à l'oreille et m'a conduit à regretter que l'autrice n'ait pas toujours su se débarrasser de ses prénotions. Face à cet homme visiblement seul, craignant de valider les thèses détournées par certaines personnes violentes des mouvements "incel", Emmanuelle Richard réfute son "besoin" de rapports sexuels, rappelant que chacun garde la possibilité de se masturber - alors que plus tôt dans l'ouvrage elle établissait assez clairement que celui ou celle qui était privé de ces rapports perdait bien autre chose que la simple possibilité de la jouissance occasionnée par le coït - et notamment beaucoup de tendresse.
Il serait inutile de s'apesantir sur cette exception à la règle de témoignages recueillis, pour le reste, avec beaucoup d'empathie si ce bémol ne levait le voile sur un défaut de construction du livre, reposant dans le choix des personnes interrogées - apparemment recrutées dans des cercles relationnels plus ou moins éloignés, chez les amis d'amis d'amis... On observe dans l'ouvrage une sur-représentation de personnes jeunes (âgées souvent de moins de trente ans) dont la vie sexuelle évolue assez rapidement et qu'on a du mal à se représenter comme véritablement abstinents - quand par exemple ils s'engagent dans une relation à distance de quelques mois, ou encore qu'ils renoncent aux relations sentimentales, mais pas au sexe, profitant en cela d'un "capital" séduction élevé. Les témoignages de personnes plus âgées, de la quarantaine à la soixantaine, étant passées souvent par des rapports différents à la sexualité, et connaissant à présent une abstinence voulue ou subie suite à des événements souvent assez complexes, m'ont semblé bien plus intéressant - il faut ici que je me situe, j'ai 34 ans, soit l'âge d'Emmanuelle Richard quand elle a écrit ce livre. de même, on observe dans ce livre une quasi-hégémonie de profils plutôt CSP+, urbains, travaillant dans des milieux plus ou moins culturels, éloignés des pans les plus traditionalistes ou simplement des cultures ouvrières et paysannes, et cela m'a un peu gêné. Evidemment on prend les témoignages où on les trouve, mais cela conduit cependant à un certain nombre de pans aveugles. Par exemple on parle très peu du phénomène des virginités tardives, encore moins de l'abstinence comme résultante d'un choix culturel ou religieux (et l'unique fois où on l'aborde, ce n'est pas une abstinence choisie mais subie, suite à un veuvage). A l'autre bout du spectre, certains profils très jeunes, gender-fluid, m'ont semblé survalorisés quand paradoxalement les homosexuels masculins étaient totalement absents de l'ouvrage. Finalement j'ai eu l'impression que ce livre très bien commencé, émanant d'un questionnement important pour l'autrice, se laissait progressivement aller à la facilité des discours contemporains sur un nouvel âge de la séduction et du rapport entre les genres, en se focalisant sur les profils de personnes jeunes et attractives vivant leur abstinence comme une sorte d'expérience spirituelle aménageable à volonté, lorsque les profils de personnes écartées contre leur gré dans leur sexualité étaient progressivement passés sous un silence relatif. J'ai beaucoup insisté sur ces bémols, le livre est cependant courageux, encore une fois honnête et dépassionné, et très bien écrit, un véritable page-turner à recommander.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
STÉPHANE: « Je considère que rien n'est normal dans le sexe. Et qu'il ne faut jamais comparer ce que les gens projettent avec sa propre intimité. La situation que je vis me touche de façon personnelle, par rapport à mes désirs à moi, pas par rapport aux désirs que la société voudrait que j'aie.»
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* Sylvia 60 ans : Elle ajoute avec humour avoir vraiment l’impression que son capital sexuel est atteint, comme on le dit pour le soleil. Les relations sexuelles ne l’intéressent plus. Elle vit pourtant avec un homme. Il subit cette situation. "Il existe évidemment une dissociation du corps et de l’esprit chez moi. Au lieu de m’en guérir, les relations sexuelles ont aggravé ces symptômes. Les hommes aussi. Mais quel soulagement, vers cinquante-cinq ans, en comprenant que ma Date Limite de Consommation (DLC) était atteinte : invisible à leurs yeux, je pouvais enfin être moi-même. Un être humain."

* Ce qui est curieux, du reste, est que lorsque quelqu’un cesse brutalement une activité, un loisir ou une passion, même après cinq, dix ou vingt ans parce qu’il en à fait le tour, parce qu’il n’y trouve plus parce qu’il n’y trouve plus aucun attrait…tout le monde trouve ça normal. Sauf s’il s’agit de sexe, auquel cas c’est, au mieux scandaleux, au pire pathologique !

* Diverses questions posées dans cet essai :
Comment reprocher à l’autre de ne pas être ce qu’il n’est pas ?
À quoi bon renvoyer à son conjoint son incapacité à satisfaire des envies ?
Comment accepter sereinement ces différences ?
La tendresse peut-elle suffire ?
Y a-t-il alors assez de distinction entre une amitié fusionnelle et un amour platonique ?
Où se situerait la normalité ?
Qui est normal et qui ne l’est pas ?
Amour sans sexe plutôt que le sexe sans amour ?
Peut-on aimer sans désirer ?
Peut-on désirer sans toucher. Peut-on se laisser toucher sans en avoir envie ?
La sexualité partagée est-elle une envie ou un besoin ? Et si le sexe n’est pas un besoin, pourquoi ce sentiment terrible de misère sexuelle chez certains d’entre nous ?
Est-ce que l’abstinence sexuelle ne se changerait pas, sur le long terme, en une simple non pratique de la sexualité ?
Est-ce que quand on (re)devient monogame et qu’on renonce à toutes les tentations qu’on croise, ce n’est pas aussi une forme d’abstinence ?
Comment cohabiter, vivre une relation épanouie entre personne sexuelle et personne asexuelle ? Quand la sexualité partagée est, pour beaucoup, à la fois le lieu de l’affection, de la tendresse et un vecteur d’intimité important ?

* Le terme d’autoérotisme est un doux euphémisme. L’érotisme est un suspense, un art de suggestion. La masturbation est tout le contraire. Elle est pure réalisation. Elle ne permet aucune poétique de l’inattendu. Il n’y a pas de misère sexuelle en soi, il y a une misère relative au défaut de relations interpersonnelles, aux vies vécues en l’absence de toute intimité, contact, attachement. La misère relationnelle des vies trop solitaires.

* « Mauvais coup » est une notion qui n’existe pas. Il n’y a que des défauts de communication, des histoires de compatibilité et de différences de goûts.
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Cette absence d'envie et de possibilité m'a concernée à un âge où je n'aurais pas songé l'être, venant par là ébranler et altérer une certitude. Les livres qui engagent l'expérience de celui qui écrit sont ceux qui m'interessent le plus à la fois en tant que lectrice et autrice, en ce qu'ils donnent à voir des chemins de pensée, un passage d'un état à un autre; en ce que le corps de l'auteur, parfois utilisé sciemment comme cobaye, ou pour le moins l'expérience tirée d'une tranche de vie accidentelle, permettent la restitution d'un ressenti au plus juste.
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(...) il y a à mes yeux, dans cette situation de deux personnes qui se voient sans rien exiger l'une de l'autre, dans la douceur, la lenteur et le respect, quelque chose qui me touche ; quelque chose que je ne sais pas nommer, tout en la trouvant délicate et très belle.
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À vingt ans, dans ma génération, beaucoup d'entre nous vivaient dans l'angoisse d'avoir oublié des poils et de lui déplaire, à l'Homme, au Garçon. Peur de ne pas être validées. À trente, c'était fini, celui qui nous ferait encore chier ce serait la porte et basta.
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Vidéo de Emmanuelle Richard
Un texte collectif dirigé par Charlotte Pudlowski avec Emma Becker, Marina Rollman, Joy Majdalani, Wendy Delorme, Laurine Thizy, Emmanuelle Richard
Éditions de l'Iconoclaste | septembre 2023
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