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Les cosaques d'Hitler tome 1 sur 2
EAN : 9782203061361
48 pages
Casterman (15/05/2013)
3.67/5   21 notes
Résumé :
Mai 1945. Lienz, Autriche. Edward et Nicolas, soldats britanniques, sont affectés à la surveillance de prisonniers allemands. Allemands ? Pas si sûr... Ralliés à Hitler, voués à la haine et à la mort par Staline, les derniers héritiers de la nation cosaque ont remis leur destin entre les mains des vainqueurs, nourrissant l'espoir de trouver refuge à l'Ouest.Les Britanniques exauceront-ils leur prière ? C'est compter sans l'implacable machine de g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Cette BD présente le sort honteux que les alliés ont réservé à des centaines de prisonniers « nazis » qu'ils détenaient à la fin de la guerre en Autriche : des Cosaques qui avaient préféré rallier les armées allemandes, plutôt que de continuer à subir leur sort sous Staline. En utilisant l'argument d'une bluette entre un jeune officier anglais et une jeune fille ayant suivi son grand-père cosaque, Valérie Lemaire explique qui étaient les Cosaques et les motifs qui ont conduit nombre d'entre eux à soutenir l'avancée allemande en URSS. le noeud du problème étant bien entendu les conditions dans lesquelles ils furent livrés à l'URSS par les Anglais, qui savaient pertinemment qu'ils les envoyaient à la mort…

Les dessin sont très classiques ; l'histoire n'est pas trop fouillée, mais l'épisode historique en lui même est intéressant.
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Quand Edward et Nicolas partent en Autriche en 1945, c'est pour accomplir leur devoir.

Mais pour ces deux soldats, officiers britanniques, Highlanders, être affectés à la surveillance d'un camp de prisonniers n'a rien de très "glorieux" mais comme le dit Edward, avec tout le cynisme qui le caractérise, au moins ça les fera revenir entiers sans devoir se salir dans les tranchées....

Mais une fois sur place, à Lienz, c'est une surprise de taille qui attend nos amis.
Le camp n'est pas à proprement dit "gardé" et il n'y a aucune clôture, aucune barrière.

Ces soldats nazis, prisonniers, sont en fait des prisonniers cosaques, russes donc.

Tant pour Edward que Nicolas, c'est tout simplement inconcevable, comment pouvoir trahir son pays, son peuple et aller jusqu'à prendre les armes contre lui.
Ces gens sont pires que les nazis, puisqu'à cela il faut aussi les définir comme traîtres à leur patrie.

Cosaques et soldats britanniques vivent en fait en toute bonne complicité, attendant juste la fin de la guerre pour s'en retourner chacun à leurs occupations.

Mais si les cosaques ont pris les armes et rejoint l'armée allemande, c'est très loin d'être aussi simple qu'avoir embrassé l'idéologie nazie, bien au contraire car ils n'y adhèrent même pas.

Mais l'origine est à trouver dans la révolution russe.
Depuis 1920, les cosaques ont été réprimés, enfermés, torturés par les bolchéviques.

A ce titre, tout comme ce qu'il restait de l'aristocratie et de l'armée blanche, les cosaques, quand ils avaient eu de la chance, étaient juste parvenus à partir en exil.

Alors quand Staline et Hitler se sont déclaré la guerre, tous ces exilés russes n'ont pas pris fait et cause pour Hitler, ils ont juste vu l'opportunité de retourner se battre contre ce bourreau du peuple.

Un choix discutable certes, mais l'attitude des anglais, envers ces prisonniers cosaques, suite à la conférence de Yalta le sera encore bien plus....

Autant vous l'avouer, cette BD m'a un peu secoué.
J'ai appris des choses que je ne connaissais pas encore, et que je ne suis pas prêt d'oublier, une belle claque !!!
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Au début de ma lecture, j'ai été un peu dubitatif. L'entrée en matière est plutôt commune même si l'action est là. C'est par la suite que les choses ont commencé à être un peu plus intéressantes. On fait la connaissance du peuple cosaque en apprenant le choix à contre-coeur de servir dans l'armée d'Hitler contre celle de Staline. On comprend les raisons et les motivations petit à petit en même temps que le héros qui n'a au départ que de l'aversion pour ces gens.

L'action se situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, qui est une période peu abordée généralement. On se concentre sur la guerre mais pas sur la résolution de ce conflit et les conséquences que cela a pu entraîner. Aussi, on apprend la trahison de la Grande-Bretagne par rapport au sort de ces prisonniers promis à une mort certaine dans les goulags communistes.

J'ai aimé car j'ai appris des choses assez méconnues. Et puis, il y a de la romance pour agrémenter le tout. Je suivrai la suite avec plaisir. Les ventes sur ce premier volume n'ont pas été satisfaisantes. Espérons que cela ne sera pas un argument pour ne pas conclure. Il faut dire que la couverture n'était pas très engageante et le dessin peut présenter quelques maladresses. Pour autant, cette thématique du rapatriement des réfugiés par la force mérite lecture.
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Deux jeunes soldats écossais sont affectés à la garde d'un camp militaire pas tout à fait comme les autres : ils doivent garder des cosaques, un peuple fier qui s'est opposé farouchement à Staline, et qui ont soutenu Hitler.
Dans ce camp, se trouve la très belle Macha, dont Nicolas va tomber amoureux....
Les auteurs utilisent cet amour pour narrer l'histoire abominable des cosaques....
Pour conclure cet épisode tragique, sur la fin de la guerre, les tractations vont amener les Anglais à livrer les cosaques aux Russes : Macha et Nicolas se retrouvent séparés bien malgré eux......
Une série intéressante sur le plan historique, parsemée de beaux sentiments, mais qui manque cependant d'un peu de dynamisme et d'action.
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Cette lecture est quelque peu décevante, tant par le graphisme, trop classique, avec des personnages qui semblent le plus souvent figés et inexpressifs, que par la trame du récit qui manque de profondeur dans le traitement de l'aspect historique.
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critiques presse (4)
BulledEncre
04 septembre 2013
Une série historique bien lancée par le dessinateur Olivier Neuray.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
19 juin 2013
On ne parvient pas à entrer dans le récit du drame qui attend ces Cosaques ni même à partager le sentiment de honte et de trahison qui va hanter les soldats britanniques. Le traitement, tant écrit que dessiné manque de finesse et de puissance pour ne laisser finalement transparaitre que le coté didactique du récit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
03 juin 2013
L’apparence générale reste élégante et fluide. Par contre, les visages trop lisses et peu expressifs ainsi qu’une mise en couleur manquant de subtilité n’aident pas à éprouver de l’empathie pour les protagonistes.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
21 mai 2013
Lemaire greffe une brûlante histoire d’amour à son récit. L’intrigue a lieu en 1945, à l’époque où se situe l’idylle entre Nicolas et Macha ; mais aussi au moment où les britanniques décident de rendre les cosaques aux soviétiques. Mutinerie, massacre s’ensuivent. Cet opus est une véritable réussite…
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nicolas :
Hello Edward !
J'ai cru comprendre que tu avais une fois de plus maltraité cette pauvre Emily ?

Edward :
Ah bon ? Qu'est-ce qui te fait croire ça ?

Nicolas :
Elle s'est sauvée en courant dans l'escalier quand j'ai voulu la saluer et a marmonné que le monstre m'attendait dans la salle à manger.
Je suppose qu'il ne s'agit pas de Jeeves !

Edward :
Si c'est être un monstre que de vouloir faire d'une pouliche un cheval de course, je le revendique...
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Il y a encore de la poudre dans les flasques, mon père ; la force des Cosaques n'est pas encore éteinte : les Cosaques ne cèdent pas !
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Je sens que je vais regretter pendant tout notre petit séjour les sièges capitonnés de ma Chrysler Highlander...
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