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EAN : 9782264049711
224 pages
10-18 (07/05/2009)
3.63/5   46 notes
Résumé :
En octobre 1363, dans le village cévenol de Marcouls, noyé de brouillard et de givre, les paysans luttent quotidiennement pour leur survie harcelés par les épidémies de peste, la guerre, les pillages, les rigueurs de l'hiver et les lourds tributs auxquels ils sont soumis.
Lorsqu'un collecteur d'impôts est porté disparu, toute la communauté est immédiatement soupçonnée. Mais un jeune habitant du village, Barthélemy, sergent de justice obstiné et risque-tout, ... >Voir plus
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Polar médiéval dont l'action se situe dans un village Cévenol , un meurtre est commis et le segent a une semaine pour mener son enquête, après quoi,un des habitants voir toute la population sera soumise à la Question.
L'exposé des faits au début du roman m'a paru un peu trop explicite et en nombre, retardant l'arrivée du thème principal mais ensuite, tout se met en place ; l'auteur profite du récit pour nous peindre, entre autre, une chronique sociale de la vie au Moyen-âge , ses rudesse et ses tourments comme l'ont écrit d'autres avant elle mais qui "colle" bien à l'histoire.


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Un roman polar historique gentillet, ça glisse , sans secousse .J ai bien aimé mais comme je l écrivais c est lisse , on ne tremble guère pour les 2 sympathiques héros . Au niveau historique c est bien sûr impeccable , mais pour ceux qui connaissent un peu l époque rien non plus d ébouriffant .Je le conseille pour ceux qui veulent s' initier au moyen âge sans peine et passer quelques heures agréables , il n a que 210 pages, sans faire surchauffer ses neurones , surtout en ces temps de canicule
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Deux ans après. Après quoi ? Après l'épidémie de peste de 1361, qui décima tant de gens – hommes, femmes, enfants, dont la femme et la fille de Barthélémy, sergent de justice, ou le père d'Ysabellis, qui n'était pas encore la guérisseuse ostracisée du village : il n'est jamais bon de se comporter différemment des autres, ni de connaître certains petits secrets. Ce jour, cependant, c'est la disparition du collecteur d'impôt qui inquiète, et avec lui, celle de l'argent qu'il avait collecté. Les villageois n'ont pas de quoi payer l'impôt une seconde fois, encore moins celui de subir des interrogatoires comme on en faisait à l'époque.
Plus que l'enquête, qui est bien là, c'est la vie dans un village au Moyen-Age qui m'a intéressé dans ce livre, et qui est au coeur même de l'intrigue. le sentiment qui domine est la peur, quotidienne. Pas de sécurité en dehors du village, les routiers pillent sans souci. Et, à l'intérieur du village, la peur de la mort est toujours présente. Ainsi, Béatrice, la femme de Jehan Abauzit, est présentée de la mère de quatre enfants vivants – trois sont morts, à sa grande douleur, et Margarita, sa fille aînée, souffre de douloureux cauchemars avant la mort d'un des siens. Johanette Freydera veille sur le seul enfant qui lui reste, après la mort de son mari et de ses aînés – la peste est passé par là, la peste, mais aussi la pauvreté qui fait que beaucoup ne mangent pas à leur faim. J'aimerai dire qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas – hélas, non. de même, être une femme seule et indépendante (et jeune) est tout sauf facile. Ysabellis ne recherche pas de protection, et sait très bien aussi que peu se préoccupent vraiment de ce qui pourrait lui arriver, si elle a de quoi se nourrir, de quoi se chauffer aussi. Il serait aussi très simple de la faire disparaître, ou de s'approprier ses biens – une accusation mensongère est si vite arrivée.
C'est en ces lieux qu'enquête Barthélémy, d'abord pour retrouver le collecteur d'impôt, puis pour retrouver ceux qui sont responsable de sa mort. Ce n'est pas tant que l'on veut croire à une mort accidentelle, c'est plutôt que le crime d'une bande de routiers est bien plus facile à accepter, et ne lèse pas du tout les villageois – ni le ou les véritables coupables, on s'en doute. Même les amis du mort semblent satisfaits : il a fallu tant de temps pour trouver le corps, et un coupable qu'on ne va tout de même pas laisser un sergent de justice enquêter davantage. Que pourrait-il trouver que les seigneurs n'auraient pas trouver ? Beaucoup plus, sans aucun doute, parce qu'il veut chercher la vérité, et peut se rendre bien plus facilement dans des lieux peu connus, ou du moins, connus des villageois seuls.
Quant au dénouement, ce n'est pas qu'il laisse sur sa faim, non, c'est simplement qu'il laisse la porte ouverte à une suite – cinq autres tomes ont paru à ce jour.
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J'ai besoin de sortir de ma zone de confort et de mes lectures habituelles. J'ai donc choisi ce polar qui se déroule au Moyen-Âge. C'est une bonne idée car cette série d'enquêtes a des qualités indéniables et promet des péripéties intéressantes.

Dans les Deniers du Gévaudan, j'ai fait la connaissance de Barthélémy, sergent de justice au service du seigneur et du roi lorsque l'affaire n'enquête pas autour de morts (de meurtres). Barthélémy, jeune homme qui a perdu sa femme et sa fille de la peste, a une semaine pour retrouver un mystérieux collecteur d'impôts et la somme versée par le village de Marcouls.

Attachée à ce personnage volontaire, Ysabellis évolue dans l'ombre. Elle est guérisseuse, isolée, célibataire… A cette époque, elle fait l'objet de rumeurs… Ne serait-elle pas un peu sorcière ? Elle est admise tant que ses plantes et ses remèdes servent aux habitants mais tous la traitent avec méfiance. Barthélémy n'a pas ses à priori. Dans ce premier tome, je découvre une relation amicale qui pourrait dériver vers des liens plus tendres. A suivre…

Ce roman se déroule au coeur des Cévennes. Une ambiance particulière et parfaitement maîtrisée se dégage. Par les sens, on entend les cavaliers qui s'approchent, on décrypte des indices comme seuls les hommes (et les femmes) de la campagne, habitués à vivre dans la nature, savent le faire. Une trace dans la terre, une branche cassée, une expression de visage : l'écriture de Laëtitia BOURGEOIS est vraiment agréable et suscite une curiosité et une attention très grande chez moi. Je suis charmée par le découpage des chapitres, par le va-et-vient entre Ysabellis et Barthélémy, par le mélange de traque et de sentiments intimes encore inappréhendés.

C'est vraiment une belle découverte que j'ai très envie de poursuivre.
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Lætitia bourgeois nous transporte dans les campagnes médiévales avec sa machine à remonter le temps. C'est magique ! Nous parcourons les forêts pleines de dangers et de plantes médicinales avec Ysabellis et Barthélémy. Ces deux là se complètent à la perfection et les assassins les plus retors ne leur échapperont pas. J'avais commencé par deux autres tomes suivants et à rebours j'arrive au premier de la série. Ce désordre ne m'a jamais gêné. Cela montre bien la plénitude de ces histoires sobres, courtes et excellentes.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Et puis, éluda-t-elle, qu'avis-tu besoin de sauver la mise à ce gros Jehan qui, lui, n'aurait pas levé le petit doigt pour te porter secours, je te le demande !

Peut-être, et alors ? Je ne peux pas le laisser condamner s'il est innocent, sans avoir rien fait pour lui.

Cette phrase avait été dite avec un peu de malice. Au tout début de sa nomination comme sergent, Ysabellis avait été prise à partie par quelques jeunes du village.
.../...
Seule l'intervention de Barthélemy l'avait alors sauvé, nul homme ou femme n'ayant fait mine de bouger pour lui venir en aide.
.../...
Depuis entre Barthélemy et Ysabellis s'étaient noués des liens de reconnaissance et de réelle amitié.
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L’ ennemi est à l’intérieur. Est-ce que je saurai m’en préserver, cette fois ?
Son cœur se serra brusquement.
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L’intérieur était juste éclairé par une petite fenêtre et les braises d’un maigre feu.
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Vidéo de Laetitia Bourgeois
Salon du Livre médiéval de Bayeux - Laetitia Bourgeois .A l'occasion du Salon du Livre médiéval de Bayeux qui s'est déroulé les 6 et 7 juillet 2013, Laetitia Bourgeois vous présente son ouvrage "Les assiégés du mont Anis" aux éditions 10-18. http://www.mollat.com/livres/bourgeois-laetitia-les-assieges-mont-anis-9782264061218.html Notes de Musique : Brigitte Lesne - Qui Loiaument Sert S amie (Motet)
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