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EAN : 9782081625983
349 pages
Flammarion (08/04/2004)
4.17/5   119 notes
Résumé :
Naguère, les écoliers savaient par coeur la liste des travaux d'Hercule. Aujourd'hui, la mythologie est un peu oubliée. Denis Lindon la ressuscite, déroulant avec humour la guirlande des plus belles histoires du monde : les amours de Jupiter, les facéties de Mercure, les complexes dOedipe, les colères d'Achille, les ruses d'Ulysse...

Savez-vous comment on pouvait reconnaître les dieux, lorsqu'ils s'amusaient à prendre forme humaine ? Ils ne transpirai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Excellent !

Je n'avais pas du tout prévu cette lecture cette année, mais mon fils ayant à lire ce roman à la maison pour le collège (il est en 6ème), je me suis proposée de l'accompagner durant ces congés scolaires.

Je me suis bien fait plaisir dans cette lecture qui reprend avec humour les mésaventures et épopées de nos héros de la mythologie grecque.

Le livre se découpe en quatre parties :
-Du côté de l'Olympe, avec une présentation des différents dieux ;
-Les destins croisés de Thésée et d'Hercule ;
-La guerre de Troie ;
-Le retour des rois, qui raconte en particulier les périples d'Ulysse pour revenir chez lui.

C'est bien écrit, la lecture en est très fluide et rythmée, il est bien adapté pour la jeunesse. Malgré ses quasi 500 pages (édition Flammarion jeunesse), les découpages nombreux à l'intérieur des chapitres facilitent la lecture. Je ne vois pas mon fils en tout cas découragé par l'épaisseur du bouquin.

Ce fut l'occasion pour moi aussi d'en apprendre un peu plus sur le sujet, vaste il faut l'avouer. La mythologie grecque m'a toujours intéressée, mais ce bouquin fut efficace pour me rafraichir un peu la mémoire et compléter mes connaissances modestes sur ces mythes antiques.

Ajouter à cela le plaisir des échanges avec mon fils, j'en garderai donc un très bon moment de lecture.

Challenge Livre Historique 2021
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J'ai été très déçu par ce livre.
Je le choisi un après midi pour mon garçon de 11 ans, parce qu’il aime la mythologie.
Je lui en lis parfois un peu et on en parle depuis longtemps. Il commence la lecture le soir même.
Au bout de 10 mn, il déclare avoir trouvé une erreur de l'auteur. Je souris et lui réponds que l'auteur est un spécialiste.
1/2 heure plus tard il me dit en avoir vu d'autres ! Je lui demande alors de lire le passage sur le cheval de Troyes,
un des plus connu et classique ... Il trouve une nouvelle erreur au bout de qqs mn !!
Nous vérifions le soir même les 2 1ères erreurs :

- page 64 :
ce n'est en effet pas Zeus qui jette le nouveau-né Héphaïstos du haut de l'Olympe, mais la femme de Zeus : Héra
- page 66 :
ce n'est pas pour avoir la main d'Aphrodite mais pour se venger de sa mère (Héra), qu'Héphaïstos crée un trône piégé. Héphaïstos acceptera plus tard de libérer se mère s'il obtient Aphrodite, mais ce n'est pas la raison initiale.

Nous n'avons pas eu envie de vérifier les autres erreurs, juste celle sur le cheval de Troyes, et là encore mon gamin avait raison.

- page 342 :
ce n est pas à Minerve que l'offrande du cheval de Troyes est dédiée, mais à Athéna (ou Poséidon, selon les sources)

En allant voir la biographie de l'auteur, Denis LINDON, je constate qu il ne s agit pas du tout d'un spécialiste de la mythologie. Cette personne a eu l entregent pour faire un livre pour enfant ... visiblement bourré d'erreurs : 6 erreurs vues en 1 heure de feuilletage par un gamin de 11 ans !

Les qqs jours suivants nous testons à nv ce livre :
La liste des 12 travaux n est pas dans le bon ordre chronologique. Pour les écuries (étables en fait), il ne détourne pas un fleuve mais deux, et ne le fait pas "accidentellement" (page 117-118) mais volontairement ... etc etc (les oiseaux du lac, le taureau de Crète et le "toréador" p 120, la Méditerranée ouverte en 2 d'un coup de massue p 122 ...)

J'écris alors cette critique, et pour rire un peu, après avoir montré ce texte à mon fils, je lui propose de lire un nv chapitre par curiosité. Il choisi les travaux d'Hercule ... et trouve une erreur à la 1ère ligne !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce n'est pas sous les conseils de Thésée que Hercule se lance dans les 12 travaux mais sous les conseils de la Pythie ...



Page 132 l'auteur écrit : "qu il me soit permis pour une fois de m écarter de la tradition et de proposer une version personnelle" ... et bin il l'a fait plus d une fois ! et sans trop s'en rendre compte !! ;)

à ne pas acheter donc. Ce livre est une belle imposture.
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J'ai beaucoup aimé ce livre car on y retrace toute l'histoire de la mythologie grecque de façon simple et amusante. Ma prof de latin, lorsque j'étais au collège nous lisait un passage de ce livre à chaque cour et, quelques années plus tard je l'ai acheté et ai redécouvert ces histoires passionnantes.
A lire et à relire, pour les petits et les grands.
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Qui n'a pas entendu parler des 12 travaux d'Hercule, de la guerre de Troie ou des amours de Jupiter?
Ce livre reprend différentes histoires de la mythologie grecque.
Dieux, héros et simples mortels se croisent, s'aiment, se trahissent pour notre plus grand bonheur!

Le seul reproche que j'ai à faire à ce livre est sa trop grande simplicité, il faut avoir en tête qu'il est destiné à de jeunes adolescents.
L'autre petit bémol concerne les noms des dieux et héros que je connais bien mieux en grec qu'en latin et qui sont plus beaux d'ailleurs: Minerve (latin) ou Athéna (grec), Mercure (latin) ou Hermes (grec)? :D
Et quant on sait qu'en plus les Romains n'ont fait que piquer les dieux et héros grecs en changeant leurs noms, on se dit qu'il est plus juste de leur laisser leurs noms d'origine.

Ce qui m'a marqué lors de ma lecture, c'est le nombre de sujets glauques et violents abordés:meurtres, vengeances cruelles, inceste, ...
On est loin du gentil Hercule crée par Disney. La vraie mythologie est bien plus sombre et bien plus riche.

Un chouette moment qui m'a replongée dans des mythes qui nous suivent jusqu'à notre époque. Ce n'est qu'en connaissant la mythologie qu'on comprend d'où viennent les expressions "le complexe d'Oedipe", "tomber de Charydbe en Scylla", "narcissisme", ...

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J'ai ressorti ce livre de ma bibliothèque pour le prêter à ma nièce de 12 ans, et du coup je l'ai reparcouru. Et bien j'ai beaucoup hésité à le lui prêter effectivement. Je le lis maintenant avec mon recul d'adulte et mon regard féministe, et l'humour gras, misogyne, et bien ça ne passe plus. Alors je sais bien que certains traits sont déjà présents dans les histoires d'origine (Junon jalouse, Pandore curieuse...) Mais l'auteur en rajoute et sa relecture de vieux tonton libidineux qui "fait de l'humour sur le dos des bonnes femmes" m'a insupporté. A part ces passages, le livre est un très bon complément par exemple d'un cours scolaire, pour avoir une approche plus ludique et une synthèse facile à appréhender. Et oui, je l'ai prêté à ma nièce pour ces dernières raisons, mais je compte bien faire un petit debrief après lecture pour lui donner mon point de vue !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Pour punir Midas d'avoir, en matière musicale, une si mauvaise oreille, Apollon lui fait pousser sur la tête une paire d'oreilles d'âne. Pour cacher son infortune, Midas décide alors, comme certains acteurs contemporains désireux de dissimuler leur calvitie, de toujours porter un chapeau. Ainsi, personne ne verra jamais ses oreilles d'âne. Personne ? Si, il y a quelqu'un à qui il ne peut les cacher : son coiffeur. Il fait donc jurer à celui-ci, sous la menace des pires châtiments, de ne pas trahir son secret et de n'en parler à personne, absolument personne. Le coiffeur promet et, pendant quelque temps, tient son serment. Mais ce secret l'étouffait, il fallait à tout prix qu'il le confiât à quelqu'un ou du moins à quelque chose qui ne le répéterait pas. Faisant un trou dans la terre, le coiffeur se penche et murmure, au fond du trou :
-Midas, le roi Midas, a des oreilles d'âne.
Pui il rebouche précipitamment le trou et rentre chez lui, soulagé et persuadé que le secret est bien enterré.
Quelques semaines plus tard, des roseaux poussent sur le trou et, agités par le vent, font entendre à tous les passants le secret que le coiffeur avait cru ensevelir à tout jamais. Seulement, comme les roseaux ont un léger accent, intermédiaire entre celui des Auvergnats et celui des Martiniquais, cela donnait : "Midache, le oi Midache, a des joeilles d'âne." Il n'empêche que tout le monde comprenait fort bien.
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Il arrivait aussi que Junon vit ses vengeances se retourner contre elle. Un jour, elle appris qu'une jeune nymphe, nommée Écho, avait eu avec Jupiter une aventure amoureuse. Pour la punir, faute de pouvoir la tuer (car Écho était immortelle), elle décida de la priver presque complètement de l'usage de la parole en ne lui permettant, pour tout discours, que de répéter la dernière syllabe des phrases qui lui étaient adressées. (...)
À quelques temps de là, un jour qu'elle cherchait partout Jupiter, le soupçonnant de courir encore le jupon, Junon rencontre Écho. Elle lui demande :
-Sais-tu où est Jupiter ?
-Ter, ter, ter..., ne peut que répondre Écho.
-Je me doute bien qu'il est sur terre, reprend Junon, mais je veux savoir avec qui se trouve cet époux infâme.
-Fâme, fâme, fâme..., répond Écho.
-Bien sûr qu'il est avec une femme, s'irrite Junon, mais je veux que tu me dises son nom.
-Non, non, non..., répond Écho.
-Quoi ! je suis trompée, bafouée et, toi, tu te réjouis ?
-Oui, oui, oui...
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C'est ainsi que Vulcain épousa Vénus. Il n'allait pas tarder à s'apercevoir que les pressentiments de sa mère étaient fondés et que, le jour où il s'était marié, il aurait mieux fait de se casser sa seconde jambe.
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Il y a un peu plus de trois mille ans, la Terre était peuplée d'une multitude de divinités qui ne cessaient d'intervenir dans les affaires des hommes.
A bien des égards, ces dieux ressemblaient fort à des hommes ordinaires : ils étaient orgueilleux, avides, paresseux, gourmands, menteurs, mesquins, rancuniers, jaloux, frivoles, capricieux et violents ; il leur arrivait aussi quelquefois d'avoir de bons sentiments. Ils se mariaient, avaient des enfants, se disputaient, se trompaient, se vengeaient et se pardonnaient tout comme le commun des mortels.
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- Commencez par agir avant d'invoquer les dieux; il faut s'aider soi-même pour qu'un dieu vous aide.
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