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Les écailles de l'âme tome 1 sur 2
EAN : 9791096228003
Mots en Flots (01/06/2016)
4.1/5   45 notes
Résumé :
Les lunes rayonnent et s’alignent, elles sont au maximum de leur puissance. Personne ne sait, personne ne voit le dessein qui se profile, mais tous peuvent sentir l’énergie exceptionnelle qu’elles dégagent.
Trois lunes et trois écailles.
Trois hommes et un vœu.
Une femme et quatre destins.
On dit que les dieux ne laissent rien au hasard, qu’ils sèment sur votre route un nombre incalculable d’épreuves et que chaque être qui relève le d... >Voir plus
Que lire après Les écailles de l'âme, tome 1 : La voix des lunesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Nous atterrissons aux côtés de Wymi, jeune magicienne sans pouvoirs, raillée par sa communauté. Elle vit avec son grand-père, le Suprême, dans un temple. Celui-ci fait tout pour la protéger. Cependant, lorsque trois sorciers ramènent au temple les écailles de l'âme et prononce leur voeu ensemble, ils fusionnent en une seule entité : Azorru. Celui-ci va choisir Wymi pour partir avec lui dans sa quête, tuer 10 mages noirs pour retrouver ses trois entités bien distinctes. Liés par un lien magique, ils vont devoir surmonter tous les dangers ensemble, sans s'éloigner.

Ce roman est plutôt prenant. En revanche, il ne happe pas le lecteur comme je l'aurais pensé. La plume de l'auteur est jolie et très fluide. On suit son style du bout des yeux très agréablement. Je comparerais cette sensation à une balade sinueuse en bateau sur un fleuve tranquille, au milieu d'une forêt. Lorsque le passé des personnages est abordé, l'auteure nous transmet toutes les émotions qu'ils ont pu ressentir. Ce sont les seules fois où j'ai eu l'impression d'être dans le récit et ce sont mes passages préférés. Ensuite, c'est comme regarder un bon film. Je pense que l'histoire vaut le détour. Certes, il y a certains clichés qui persistent (comment y échapper dans un genre aussi repris que la fantasy ?) mais dans l'ensemble c'est un bon roman si on oublie l'histoire entre Azorru et Wymi. Je trouve qu'il y a peut-être un peu trop de pensées et actes dirigés par le sexe entre les deux personnages principaux, comme s'ils ne pensaient que par ça et pour ça. Les hommes dans ce roman sont plutôt présentés comme des bêtes avides de sexe, à part le grand-père de Wymi, et j'avoue que ça m'a un peu dérangé.

J'ai trouvé les personnages plutôt énervant. Surtout Azorru que je déteste et Wymi, que je ne porte pas spécialement dans mon coeur non plus. Je trouve qu'Azorru est un personnage immonde, sexiste, guidé par ses pulsions sexuels et qui se prend pour un mâle dominant. Il a une aura plutôt dégoûtante. Wymi, quant à elle, est un peu le cliché de la femme fragile qu'il faut sauver, la pauvre fillette qui n'a pas de pouvoirs et qui est faible. Je trouve également que son caractère n'est pas très affirmé. Erzo, une des consciences d'Azorru, ne m'a inspiré aucune sympathie car il ressemble à Azorru justement. Ce sont trois personnages auxquels je ne me suis pas du tout attachée. Je me suis plutôt attachée à deux des trois consciences d'Azorru : Nanu et Torry. Ces deux personnages m'ont énormément touché dans leur histoire respective. Ce sont deux âmes qui ont vécu des choses difficiles pour qui j'ai éprouvé beaucoup de peine. de plus, je les trouve plus gentils que les autres personnages principaux même s'ils ont pu me déranger quelques fois par leur comportement. L'auteure a bien su manier les mots pour décrire ses personnages et leur caractère, ce qui fait que j'ai l'impression de les avoir rencontré quand même une fois dans ma vie. le fait qu'il y ait peu de personnages principaux facilite beaucoup la compréhension du récit.

TW : viol et inceste. Je vous préviens que j'appose sur ce roman un trigger warning viol et inceste. En effet, plusieurs scènes de viol et d'inceste sont décrites. Je ne conseille pas aux personnes sensibles sur ces sujets de lire ce roman. A propos du viol, il y a quelque chose qui m'a énormément dérangé et a beaucoup influé sur mon avis : la relation entre Azorru et Wymi. (SPOIL) En fait, Azorru kidnappe Wymi et l'emmène directement avec lui dans sa quête. Seulement, elle n'est pas d'accord et crie beaucoup. Azorru finit par l'assommer et tient des propos sexistes. Après ça, lorsqu'elle se réveille, elle recommence à faire du bruit et Azorru la menace donc de viol, menace accompagnée par des gestes. Vous me direz tout va bien jusqu'ici, c'est juste le personnage… Je vous répondrais que oui, mais ils tombent amoureux tous les deux, ils finissent par avoir une relation amoureuse, et très rapidement après cet incident. Wymi laisse penser que c'est absolument normal comme comportement et n'a pas l'air perturbée du tout par cela durant leur relation amoureuse. Elle pense en plus que l'homme qui l'a presque violé pourrait lui donner le vrai amour qu'elle ne connaît pas. Pourtant, dans la vraie vie, ça ne s'oublie pas. (FIN SPOIL) Ce n'est pas du tout acceptable de ne pas demander le consentement d'une personne pour atteindre une soi-disant relation amoureuse. Je rappelle qu'être amoureux(se) de son bourreau (ou de son côte du moins) s'appelle le syndrome de Stockholm. Je trouve ceci absolument inadmissible. Véhiculer ce genre d'idée ne devrait pas être permis. Il la viole et ensuite ils vont s'aimer jusqu'à la fin des temps ? Ce comportement est normalisé dans ce couple et peut amener les plus jeunes d'entre nous à se dire que c'est tout à fait normal de forcer une personne afin d'avoir des relations sexuelles pour ensuite avoir une relation amoureuse, voire même les inciter à le faire. Ça m'a vraiment dérangé au point que ça a fortement entaché ma lecture. Sans oublier qu'Azorru est très possessif, à base de « elle est à moi ». J'ai été dégoûtée par cette relation. Elle continue donc durant tout le livre. Les deux personnages sont profondément toxiques entre eux malgré leur amour immense (après qu'Azorru a tenté de violer Wymi, je rappelle). Je ne supporte pas cette relation. Pourtant, d'autres viols sont décrits de manière horrible et on comprend bien que c'est quelque chose d'horrible, mais ici, au niveau de Wymi et Azorru, pas du tout.

En faisant abstraction du gros faux pas de ce récit, je dirais que c'était une lecture plaisante. J'ai bien envie de savoir la suite. Un roman qui pourrait plaire aux amateurs de fantasy !
Lien : https://takoubook.wordpress...
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Je ne vais rien cacher pour éviter de faire perdre du temps mais je n'étais pas du tout le client visé. Pourtant, je suis très client lorsqu'il s'agit de fantasy, surtout lorsque cette dernière se veut française car ce genre souffre d'une très mauvaise réputation… et à cause de ce roman, il est clair que cette dernière ne va pas s'améliorer. Les lecteurs de fantasy françaises sont de plus en plus nombreux à décrier le manque d'originalité au sein de ce genre. Je les comprends car lire des viols à répétitions, rédigés par des hommes qui auraient tendance à prendre leur bite pour une plume, cela va bien trente secondes. Et ici, hélas, c'est une demoiselle qui s'abaisse à ce niveau. C'est dommage car j'ai su déceler plusieurs points positifs mais comme ma lecture précédente, la seconde, celle consacré aux négatifs sera plus importante. J'ai tellement de choses à dire concernant que je souhaite ne pas blesser l'écrivaine. Je vais faire mon maximum pour être le plus bienveillant possible mais là quand même…

Points positifs :

- Les grosses faiblesses scénaristiques. Je vais me permettre de prendre un exemple car c'est celui qui m'a le plus frappé. L'héroïne a la chance, sûrement grâce à la puissance qu'elle dégage et dont elle ignore l'existence au tout début du roman, de voir les végétaux protéger son sillage. Jusque là, aucun problème, j'ai trouvé cette idée vraiment sympathique. Son « bellâtre » ne cesse de clamer haut et fort qu'à chaque fois qu'elle sera dans une forêt, elle ne risquera rien… ouais… Suffit juste d'une petite boule de feu pour faire disparaître la demoiselle et la végétation, ben elle ne fait rien… Et ce cas de figure s'est présenté deux fois. Il y a d'autres situations ou les incohérences sont assez frappantes mais je ne vais pas m'amuser à tous les répertorier.
- Ensuite, la cause féminine ici, on y repassera hein. D'ailleurs, j'espère que jamais une féministe enragée se penchera sur ce roman car je ne voudrais pas être à la place de l'écrivaine. L'héroïne collectionne, tout au long de ce premier tome, toutes les atrocités que l'on pourrait réserver à une personne : Torture, tentative de viol et viol. A chaque fois qu'elle sort de l'une de ses monstruosités, la demoiselle ne présente ou n'exprime aucun traumatisme. Je ne savais pas qu'on respirait la joie de vivre lorsque l'on sortait d'un viol. En tout cas, c'est un concept qui m'échappe totalement. de plus, tomber amoureuse du gars qui a tenté de la violer… Comment dire… A part un syndrome de Stockholm… faut vraiment m'expliquer le délire là.
- J'ai su de suite qu'on était dans de la dark fantasy. Jusque là, aucun problème. Toutefois, c'est en m'enfonçant un peu plus dans le roman que je me suis montré très surpris. Comme j'ai su le dire quelques lignes plus haut, il est triste de constater que certaines demoiselles s'abaissent à emprunter des codes réservés tristement à la gente masculine. Ce matin, en prenant connaissance des derniers chapitres dans lequel j'ai trouvé le viol atroce de l'héroïne et ceux de Torry, j'ai cru que j'allais perdre un peu de ma santé mentale. Bon, faut peut-être que j'arrête de reprendre mes lectures dès la levée du lit car là, ma bonne volonté a été puni gratuitement.
- Enfin, j'en ai tellement marre de voir des femmes hyper balèze devenir de véritables carpettes pour que monsieur « bellâtre » puisse être mis en valeur. Et dans ce roman, monsieur s'apparente surtout à un sauveur en carton.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Si je trouve l'ensemble regrettable, c'est parce que l'écrivaine possède un sacré atout dans sa manche et devant lequel je suis vraiment admiratif. Sa plume. Cette dernière présente une telle fluidité, de belles tournures de phrases, une si belle richesse sur le plan du vocabulaire que face aux points négatifs que j'ai su relever, il est normal que mon incompréhension soit la plus totale. Pourquoi gâcher un si beau talent en exprimant des codes ou des chemins scénaristiques empruntés à droite et à gauche ? Je trouve ça tellement décevant…
- Enfin, même si l'un des passages a été très difficile à sa lecture, j'ai su apprécier les nombreuses fois où j'ai dû remonter le temps pour connaître le passé de certains personnages. Déjà, cela offrait une jolie pause pour me permettre de respirer un peu car mine de rien, cette lecture s'est montrée balèze émotionnellement parlant.
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Si vous aimez les héros torturés, au caractère complexe et au physique avantageux, alors Mylène Ormerod a pour ainsi dire exaucé votre voeu.
Azorru est tout cela à la fois et plus encore. La complexité de ses esprits multiples et différents en fait un personnage tourmenté.
A son côté dans la tourmente de sa quête du Grall, on trouve Mynri. Rousse, flamboyante et tout ce qu'il y a de plus exaspérante pour le guerrier, elle est aussi une mage jeune et complexée.
Leur duo totalement improbable va nous entraîner dans une quête quasi impossible et ainsi les amener à créer des liens.
Mais comme dans tout récit épique, des épreuves les attendent. Car les ennemis sont nombreux. Leurs propres consciences en font d'ailleurs partie.
C'est donc ainsi qu'au bout d'à peine quelques pages je me suis prise à apprécier cette lecture et à en attendre à chaque fois le paragraphe suivant avec impatience.
Les deux personnages sont aussi différents que complémentaires. Chacun a ses propres démons intérieurs à exorciser et leur quête va les amener à les combattre au milieu du chaos extérieur et des épreuves qu'ils vont traverser.
Agression, enlèvements, sorts, combat rapproché ou plus spirituel le lecteur en a pour son argent et son intérêt ne peut aller que grandissant page après pages.
L'avantage de la plume de Mylène Ormerod c'est que ses personnages ne nous sont pas présentés de suite comme des parangons de vertus emplis de qualités premières. Ils sont fragiles, défectueux dans leur âme et la fusion de celle d'Azorru n'est pas une réussite complète puisqu'il n'est pas un mais trois héros en un.
Cela apporte de suite une complexité au scénario et un cachet surprenant au récit.
La suite des événements ne va faire que renforcer ces impressions. Car l'auteure ne les ménage pas et leur inflige des épreuves douloureuses et parfois dramatiques mais elles sont indispensables aux lecteurs pour apprendre à les cerner plus avant.
Leur passé n'est qu'un lourd mélange de tristesse, de mort et de dévastation mais aussi parfois d'amour merveilleux et de joie intense.
Cela nous apporte ainsi des personnages au caractère évolutif et des situations prenantes emplies de suspens, d'actions mais aussi de rebondissements surprenants.
C'est un récit mêlant la romance au fantastique qui saura en contenter plus d'un car l'amour s' il est omniprésent n'est pas l'ingrédient principal dans le sens où les protagonistes ne roucoulent pas à tout va.
Ici l'action, le suspense, la découverte de la tolérance, de l'acceptation de soi et des autres semblent prédominer.
Quel que soit vos épreuves antérieures, vous pouvez évoluer, changer en un être plus serein. Et c'est là que l'Amour et le rejet de l'immobilisme et des traditions obsolètes apparaît et nous amènent à réfléchir.
C'est donc un roman parfaitement maitrisé et prenant que j'ai découvert ici et dont le ramage se rapporte au plumage magnifique.
A découvrir sans plus attendre !
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Quand j'ai commencé ce roman je ne m'attendais du tout à ce que j'y ai découvert; Un récit passionnant et si dur à la fois.

L'écriture de l'auteure est agréable, fluide et fait passer beaucoup d'émotions;

Le récit est constitué de 22 chapitres assez court qui donne le rythme de l'histoire. Au départ, Mylene Ormerod, pose l'intrigue, prépare le lecteur a ce qui l'attend, et bien soyez attentif, ces premiers chapitres donnent le ton, mais par un habile tour d'écriture, l'auteure endort la méfiance du lecteur;

Plus on avance dans l'histoire, plus le récit est dur, violent. Les personnages en bavent ! D'un autre côté, les moments calmes qu'ils arrivent à s'octroyer, ces petites parenthèses dans leur aventure sont tout simplement magique;

Dans ce récit le laid cohabite avec le merveilleux; l'horreur veut prendre le dessus à plusieurs reprises et même si les trois guerriers sont très très forts, les mages corrompus sont perfides et rusés. Mainte fois, j'ai cru la fin venir, mainte fois je fus surprise, mais ne soyez pas leurré par ce que j'écris, l'auteure est impitoyable avec ses personnages, pas de pitié…

Dans les premières pages, on entrevoit les années difficiles qui s'annoncent pour ces nouveaux nés… mais ils ont cette chance ou cette malédiction d'être nés à l'alignement des trois lunes…

Dans ce récit, l'auteure aborde des sujets très difficiles, comme la violence conjugale, la résignation, l'humiliation, la peur, le souffle de l'espoir en vain… un autre sujet fini par apparaître tout aussi terrible le viol et toutes les conséquences que ces actes abominables ont sur la psyché de la victime, les rouages de l'esprit mis à mal de la victime. Mais l'auteure a aussi décidé de montrer que dans ce monde ignoble, il n'y a pas que le mal, il y a aussi le merveilleux, la rédemption, la bienveillance, l'amour, l'amitié, la chance de se reconstruire à nouveau. Dans cette histoire tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc non plus;

Toujours dans la catégorie des thèmes durs, l'auteure s'attaque aussi au rejet d'une communauté envers l'un des siens car il n'est pas assez compétent, car il déçoit, car il fait honte, car il n'entre pas dans les codes et les cases; finalement ce personnage est peut-être envié pour cette pseudo liberté qu'implique de ne pas avoir de pouvoir… L'auteure montre également les dégâts d'un tel rejet, de la violence qu'elle engendre moralement pour la victime et les conséquences qui en découlent…

Vous l'aurez compris ce roman n'est pas tout doux et docile, non c'est une histoire dure où les personnages apprennent tardivement à se connaître car avant ils étaient enseveli sous une montagne de ressentiments et l'envie de vengeance;

Les personnages de ce récit prennent la vie à bras le corps, ils n'ont peut-être plus rien à perdre et tout à gagner; Ils jouent leur vie jusqu'au bout pour pouvoir sentir la liberté, la vie ! Même si Wymi au début est embarquée dans cette aventure malgré elle, il en va de même pour elle; Elle se cherche, se trouve parfois sans comprendre puis se perd à nouveau puis les épreuves vont lui apporter une force insoupçonnée, mais cette force sera t-elle suffisante ?

Mon dernier mot à cette couverture trop trop belle réalisée par l'auteure, notre héroïne y est très bien représenté !

En Bref
Un récit fantasy rythmé, dur, une histoire , au fil des pages, de plus en plus intense et difficile pour les nerfs !

Des personnages malmenés, torturés qui arrivent à ne pas sombrer, enfin pas tout à fait; Des personnages attachants et agaçants parfois, une évolution rapide à la mesure des épreuves qu'ils traversent;

Des thèmes durs, difficiles comme les violences conjugales, le viol, la violence psychologique, le harcèlement moral… les personnages ne sont pas épargnés

Une romance puissante émerge malgré toute cette noirceur !

Merci à l'auteure, Mylène Ormerod, pour cette lecture sous tension, si difficile, si dure dans la dernière partie du récit mais qui m'a enchaîné irrémédiablement à ses personnages si attachants;
Lien : https://fildediane.wordpress..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La jeune femme se souvint avec tristesse combien elle avait été attirée par son côté ténébreux. Son charme, sa tendresse, mais aussi sa force et son corps robuste avaient su capturer son cœur. Aveuglée par ses sourires et ses mots doux, elle n’avait compris que trop tard la duplicité de son âme.
Elle respira profondément et ravala ses sanglots, tentant d’oublier les erreurs du passé qui lui coûtaient si cher. Dumeur n’avait convoité que son sang sans jamais l’aimer.
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Elle les observait depuis des heures gesticuler, discuter, s’exhiber dans leurs costumes noirs ou blancs. Les femmes portaient de belles robes laiteuses tandis que les hommes arboraient des habits sombres imposants. Ils échangeaient sur leur savoir-faire, leurs nouveaux sorts et leurs visions du monde.
Wymi soupira, puis replaça l’une de ses mèches rousses derrière son oreille. D’année en année, rien ne changeait. Elle ne voyait vraiment pas pourquoi son grand-père insistait pour qu’elle y participe. Tout ceci lui paraissait tellement inutile. D’autant plus qu’on la considérait comme la moins douée d’entre tous. Issue d’une famille puissante, elle devait être la seule mage des environs à n’avoir hérité d’aucun don particulier. À peine était-elle capable de créer quelques sortilèges. Désireuse de se réfugier au plus tôt dans sa chambre, elle se leva dans un mouvement d’impatience. Bien sûr, tous la dévisagèrent.
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Il fallait protéger les lois, instaurées pour contrer ces mages qui tuaient des êtres innocents afin de gagner encore et toujours en puissance. Lorsqu’ils basculaient dans leur sombre folie, ils anéantissaient tout sur leur passage. Leur cœur noircissait tant qu’on les comparait souvent à des démons. À leurs yeux, les vies humaines n’avaient pas plus de valeur qu’un simple objet, qu’ils n’hésitaient pas à détruire. Ils pouvaient ainsi sacrifier sans le moindre regret une quantité inimaginable de personnes.
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« Tout » : voilà ce que cela signifiait vraiment. Le vieil homme l’avait rêvé. Traditionnellement, seule une femme avait le pouvoir de nommer un enfant, mais le cas présent était exceptionnel. « Tout ». Ce mot puissant n’avait encore appartenu à personne. Il représentait la force, et son fondement demeurait si ancestral que le monde en avait oublié la signification. Seule la mémoire séculaire des Suprêmes lui avait permis d’accéder à cette connaissance et d’en décrypter la signification.
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Si elle devait mourir, elle voulait d’abord avoir connu l’Amour.
Il m’a sauvée, m’a protégée. Il s’est battu, alors qu’il aurait pu m’abandonner. Malgré la peur qu’il peut parfois m’inspirer, je sens qu’il saura me montrer ce qu’est l’Amour… J’en suis sûre !
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