Les énigmes d'Hypatie : Mais qui a coupé le courant ?

Une nouvelle aventure policière d'Hypathie qui permet cette fois de découvrir certains principes de l'électricité à l'occasion de vacances chez sa copine.
Il s'agit de comprendre pourquoi l'électricité de la maison s'éteint souvent. Une enquête bien menée et une héroïne futée !
Une très bonne série pour les plus jeunes.

Un nouveau titre dans la collection « Les énigmes d'Hypathie » chez Syros. Nous retrouvons avec plaisir Hypathie et sa copine Alice en vacances dans les Pyrénées. La tante d'Alice qui les accueille semble inquiète... de nombreuses coupures de courant surviennent régulièrement sans que l'on sache pourquoi…

L'histoire est moins dense que dans les précédents épisodes et l'énigme est assez simple à résoudre. Il suffit de suivre une lumière pour découvrir le pot aux roses. le roman n'en reste pas moins agréable à lire ; La complicité et la joie de vivre des deux fillettes les rendent attachantes. Les lecteurs seront très probablement en totale empathie avec ces détectives en herbe.
Le principal intérêt de cette série, c'est qu'on apprend sans le savoir un peu de science. Ici, c'est le principe de la cage de Faraday et le fonctionnement d'un disjoncteur qui sont expliqués.
Ce petit roman très court de 45 pages peut permettre d'accrocher quelques non lecteurs, c'est là l'essentiel. A réserver aux plus jeunes.

J'aime beaucoup les histoires d'Hypatie.
Celle-ci est un peu moins originale et dépaysante, puisque, après le blob et les volcans, c'est d'électricité qu'il est question.
Mais une jolie façon, dans un petit suspense, d'en savoir plus sur ce que nous utilisons tous les jours.
Et de rappeler aussi quelques règles basiques en cas d'orage, en évoquant notamment les cages de Faraday.

Cette fois, Hypatie n'accompagne pas un de ses parents scientifiques . Elle part en vacances dans les Pyrénées avec son inséparable amie Alice. Ce qui ne l'empêchera pas de se pencher sur une énigme scientifique !

Après avoir traversé un gros et inquiétant orage, l'arrivée chez la tante d'Alice n'est guère plus rassurante, puisque les coupures de courant se succèdent de façon suspecte. Pourtant, la puissance devrait suffire aux appareils électriques en fonctionnement, le calcul est bien expliqué.
Bien entendu, Alice va enquêter. Pas d'évènements surnaturels, mais une amusante explication.

Un seul petit bémol : Hypatie souligne une erreur de raisonnement quand on lui assure que les coupures sont dues à l'orage, en faisant remarquer que le sol est sec à cet endroit. Mais un orage peut très bien endommager des lignes électriques au loin, et il peut y avoir orage sans pluie.

Une série vraiment intéressante, des très courts romans à la portée de tous, mais avec une bonne base scientifique, c'est assez rare me semble-t-il. J'espère vraiment pouvoir partager encore de nombreuses aventures d'Hypatie avec les mes petits-enfants, et avec mes jeunes lecteurs !
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L'héroïne est parfois avec sa meilleure amie Alice, et j'aime bien le duo qu'elles forment car elles complémentaires et complices. Hypatie baigne dans les sciences avec ses deux parents scientifiques. Sa curiosité naturelle est vite éveillée par les mystères d'autant plus lorsqu'ils sont liés à des faits scientifiques. Malheureusement ou heureusement ses parents sont très occupés et partent parfois en mission, ce qui lui donne l'occasion de faire des voyages et d'être autonome.
Comme le titre l'indique nous allons avoir affaire à une aventure sous haute tension. Nous deux vacancières vont se retrouvé dans une zone blanche en plein milieu des orages. Elles ont l'impression de partir dans un lieu perdu, au fin fond de la France. le fait de se sentir coupé du reste du monde augmente l'impression de danger et pas seulement pour nos deux petites citadines.
Dans cette atmosphère assez électrique, Hypatie ressent l'angoisse de la tante d'Alice. Si même les adultes sont sur le qui vive ! Elle va donc donc avoir tous les sens en éveil jusqu'à découvrir ce qui cause ses répétitives coupures de courant dans cette maison de montagne.
Claudine Aubrun a su jouer avec la montée de la tension narrative et captiver le lecteur.

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