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Nicolas Le Floch - BD tome 1 sur 3
EAN : 9782012905351
64 pages
Hachette Comics (22/08/2018)
3.72/5   34 notes
Résumé :
En 1761, le jeune Nicolas Le Floch quitte sa Bretagne natale pour entrer au service du cheffe des affaires secrètes de Louis XV. Sa première affaire le plonge au cœur des perversités de la capitale : un cadavre rue des Blancs-Manteaux, un commissaire corrompu... Et si tout cela le conduisait trop près du roi et de Madame de Pompadour ? 

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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'énigme des Blancs-Manteaux (BD) par Chaiko

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec une certaine curiosité que j'aborde cette nouvelle série car de Nicolas Le Floch, je ne connaissais que le nom, n'ayant jamais lu les romans de Jean-François Parot, ni vu l'adaptation télévisée.

Cette première approche est plutôt plaisante.
Les auteurs de la Bd, dans ce premier opus, offrent aux lecteurs une présentation de ce jeune enquêteur de police qui donne envie de le suivre dans d'autres aventures : charismatique, fin limier et perspicace, Nicolas Le Floch a tout pour plaire.
Les histoires policières ne sont pas forcément ce que je préfère mais l'approche historique de ces enquêtes a retenu mon attention.
On retrouve tout à fait le Paris du XVIII eme siècle et cette reconstitution historique précise et documentée est tout à l'honneur du dessinateur Chaiko.
Quant à l'intrigue, elle fait la part belle au suspense et même si la fin m'a parue un peu abrupte, le rythme n'en est pas moins soutenu et haletant.

J'ai donc hâte de retrouver le célèbre commissaire à la cour de Louis XV, aux côtés de la Pompadour.

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J'aime énormément les aventures de Nicolas le Floch écrites par le regretté Jean-François Parot. Quand j'ai découvert que Dobbs avait publié une adaptation en BD avec le dessinateur Chaiko, je n'ai pas hésité longtemps.

Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai été un chouia déçue. Les romans de Parot sont riches, volumineux et les intrigues sont alambiquées. Vouloir faire tenir une intrigue de 400 pages dans 66 relève de la bêtise.

Je veux bien qu'il y ait des choses à éliminer afin de faire avancer l'intrigue plus vite (les repas interminables, les scènes galantes, les réflexions de Nicolas). Mais il y a des limites que Dobbs a franchi. Il a taillé dans le roman à la tronçonneuse.

Il manque énormément de choses. On comprend quand même l'enquête mais il n'y a quasiment pas d'émotions. Les personnages ont une psychologie sommaire et de nombreuses scènes tombent à plat.

Du côté des dessins, ça n'est pas folichon non plus. Je passe sur le fait que je n'imaginais pas la majorité des personnages sous cet aspect - et que Sartine n'a jamais eu une tête de crapaud (!!!).

C'est plutôt du côté des décors et du choix des couleurs que j'ai tiqué. Autant le Paris crasseux est admirablement rendu autant celui de l'aristocratie fait pitié. Les demeures ressemblent à des masures, vides de meubles et de tout confort. Même les bureaux de Sartine sont indigents.
Et tout à l'air délavé comme si les riches étaient pauvres. C'est déroutant.

J'espère que Dobbs et son acolyte feront mieux pour le tome 2 qui semble-t-il est déjà en préparation. Nicolas mérite mieux que cela.
Serviteur, Messieurs ! ;-)

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J'ai déjà eu l'occasion de le dire, il est souvent délicat de lire une adaptation, surtout lorsque vous avez apprécié l'oeuvre originale. L'histoire initiale sera-t-elle respectée ? Et le visuel qui lui est désormais associé – qu'il s'agisse, pour le coup, d'un film, d'une série ou d'une bande dessinée – correspondra-t-il à mon imaginaire, à la façon dont je me représente les personnages…

Ici… c'est réussi ! Certes, la façon de représenter certains des personnages ne colle pas avec la façon dont je les avais imaginés – l'inspecteur Bourdeau, par exemple, M. de Sartine, ou le docteur Semacgus, notamment -, mais l'ambiance est bien rendue, de ce Paris du XVIIIe siècle, dans l'Ancien Régime finissant. Les complots, les manipulations, la société déliquescente, la misère crasse des franges les plus défavorisées de la population, abandonnées de tous… Les dessins sont sombres à souhait, un peu glauques, un peu « suintants », tout à fait adaptés.

Respectant la trame du récit initial de Jean-François Parot, on se retrouve aisément dans l'histoire. Pour autant que je m'en souvienne – ma lecture de L'énigme des Blancs-Manteaux remonte à quelques années maintenant -, au-delà des indispensables ellipses, notamment au début du récit, je retrouve bien « mon » Nicolas le Floch…

Bref, cette bande dessinée est, pour moi, une réussite. Agréable à lire, sans trahir l'original, avec des dessins évocateurs. Vivement la suite !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Un endroit affreux de Paris en 1761. Par une nuit d'orage, deux types bien louches déchargent des tonneaux à Montfaucon. Quelques jours plus tard, Nicolas le Floch est convoqué par Monsieur de Sartine, qui lui confie une mission secrète de la plus haute importance : le commissaire Lardin est introuvable. Confronté à un corps démembré, Nicolas va devoir se livrer à un macabre puzzle pour déterminer s'il s'agit du disparu.
J'ai lu beaucoup des romans de Jean-François Parot. J'en ai vu toutes les adaptations télévisées. J'ai donc été surprise d'apprendre que ces aventures se déclinaient à présent sous forme de bandes dessinées.
Ce premier épisode est sorti en août 2018 et Jean-François Parot est mort en mai. Trois mois plus tard, il aurait pu donner son avis à propos du travail de Dobbs et Chaiko. Pour ma part, je m'y suis laissé entraîner, bien que, d'entrée de jeu, j'aie été un peu déstabilisée. Pour moi, Nicolas avait les traits de Jérôme Robart, Mathias Mlekuz était Bourdeau et Sartine, incarné par François Caron, se présentait comme un être distingué et précieux sans cesse occupé à poudrer une impressionnante collection de perruques, alors que sa représentation graphique le rend beaucoup plus rustre et bourru.
Cela dit, j'ai aimé découvrir le travail de ces deux adaptateurs. L'histoire m'a paru bien respectée. le découpage est des plus classique, les couleurs assez sombres, dans des gammes de gris, bruns ou bleus. le pauvre Nicolas doit jouir d'un naturel bien robuste : en effet, dans cette aventure, il est sauvagement agressé à plus d'une reprise. Par chance, il a la tête dure ! Ce sont les onomatopées qui m'ont désarçonnée. Elles ne me semblaient pas françaises : « Kata, Kata » (bruit des chevaux) « Suit » (chuintement d'une lame qu'on enfonce), « Chok » (coup) …
Mais, dans l'ensemble, je conclus que ce premier épisode m'a plutôt satisfaite et j'ai déjà acheté le tome 2.
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En février 1761, Nicolas est convoqué à Paris chez Monsieur Sartine, lieutenant-général de police. Ce dernier lui demande de faire toute la lumière sur la mystérieuse disparition du commissaire Lardin. Commence alors pour notre jeune inspecteur, une enquête qui le mènera à risquer sa vie au service de la vérité, dans le Paris de l'Ancien Régime. Entre un commissaire corrompu, des pensionnaires de maison close, des assassins sans vergogne et bien d'autres personnages, Nicolas arrivera-t-il à démêler le noeud du problème et peut-être sauver l'honneur du roi de France…

Je connaissais les héros de Jean-François Parot par quelques épisodes de la série de France 2 mais aussi par la lecture de l'homme au ventre de plomb. Ce même livre est le prochain à être adapté par Dobbs, étant donné que l'énigme des blancs manteaux dans sa version dessinée semble être, à l'instar du roman originel, un succès commercial. Il est toujours difficile de s'atteler à l'adaptation d'une oeuvre littéraire. Néanmoins, Dobbs a une nouvelle fois démontré tout son savoir-faire en la matière. Alors même que vient juste de sortir une autre de ses adaptations avec La Bête humaine de Zola, son Nicolas le Floch s'impose aux admirateurs du héros de Parot comme aux nouveaux lecteurs qui entrent pour la première fois dans cet univers d'un Paris du XVIIIème siècle, mystérieux et assez sombre.

Cette bande dessinée ne se limite pas à être une reconstitution historique mais elle nous conte une intrigue policière dont le suspens nous tient en haleine jusqu'à la fin de l'album. Bien que j'avoue que le dénouement se fait un peu de manière précipité, cela est sûrement dû au fait que le récit a dû être condensé pour passer d'un roman de 380 pages à une BD de 62 planches. C'est aussi pourquoi, on ne s'appesantit pas sur la présentation des personnages et de leurs relations, qui seront a n'en pas douter, développées dans les prochaines aventures de notre héros. Il n'en demeure pas moins que ce polar historique est rondement mené et qu'il met en valeur, Nicolas, un jeune Breton plutôt perspicace qui est promu à un brillant avenir au vu de ses qualités d'enquêteur.

De même, Dobbs a apporté une attention toute particulière aux dialogues pour les rendre crédibles par rapport à l'époque. Cela donne une ambiance particulière à l'histoire car on n'a pas l'habitude de lire des bandes dessinées avec ce phrasé. Cela renforce ainsi notre immersion dans le Paris de 1761.

Pour cette énigme, le scénariste renoue avec son compère Chaïko, avec qui il vient de terminer il y a quelques mois à peine un album sur François 1er pour la collection « ils ont fait l'histoire » de chez Glénat. Comme sur cet album historique, le dessinateur chinois a dû faire pas mal de recherches pour se documenter sur cette période historique afin de peaufiner le rendu de l'époque. Son coup de crayon réaliste est totalement adapté aux décors un peu boueux du vieux Paris. Il met également en exergue l'expressivité des personnages. En ce qui concerne les couleurs, elles ont été très travaillées pour laisser transpirer cette noirceur et ce côté un peu glauque de certains lieux. le découpage quant à lui est ultra-classique pour de la BD Franco-Belge. Ici pas de pleines pages et peu de découpages originaux des cases pour faire dans le sensationnel. La plupart des planches sont découpées en 4 bandes. Mais n'est-ce pas aussi pour renforcer le fait que Nicolas fait désormais partie des grands classiques romanesques ?

Dans cette première aventure le dessin de Chaïko pose les bases solides au développement de l'univers graphique de la série et se met au service de l'efficacité du roman, adapté avec brio par Dobbs.

Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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critiques presse (2)
BoDoi
16 janvier 2019
La déception est donc flagrante devant cette BD terne et sans grande ambition. Visages peu expressifs, actions au ralenti, une tonalité sombre malgré le choix de la polychromie, peu ou pas d’ambiance générale…
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
28 août 2018
Un premier opus qui place très efficacement sous les projecteurs un nouveau personnage que l’on peut connaître déjà que ce soit au niveau de l’arc littéraire de Jean-François Parot ou de son adaptation en série télévisée diffusée à partir de 2008. Une ouverture qui donne réellement envie de voir le fameux limier dans une nouvelle enquête. A suivre donc !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Enfant trouvé, sans aïeux et sans fortune, j’ai été recommandé à M. de Sartine par mon parrain, le marquis de Ranreuil. Depuis, tout s’est enchaîné sans que j’intervienne de mon propre chef, sinon par mon zèle à remplir avec soin les tâches que l’on attendait de moi…
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