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EAN : 9782760933804
Leméac (Editeur) (02/11/2015)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Histoires de fantômes ? Histoires à faire peur ? Ce recueil s'inscrit assurément dans la tradition anglo-saxonne des ghost stories. Pendant dix-huit ans, Robertson Davies dirigea le collège Massey de l'université de Toronto. Chaque année, il écrivait une histoire de ce type qu'il lisait à l'occasion de la fête de Noël. Ses récits sont ici présentés tels qu'ils le furent à l'auditoire captivé de professeurs et d'étudiants

Davies y décrit les rencontres... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le grand écrivain et érudit Robertson Davies, ce sérieux directeur d'un collège de l'université de Toronto, s'est essayé à des histoires de fantôme. J'irais même jusqu'à dire qu'il s'est prêté au jeu avec ce recueil, Les grands esprits. C'est qu'ils ne font pas si peurs, ces fantômes. Ils sont mêmes plutôt inoffensifs (à une ou deux exceptions). C'est parfois un doctorant désespéré qui s'était suicidé avant de présenté sa thèse, une autre fois une journaliste cherchant à dénoncer le sexisme des milieux universitaires canadiens (des années 1970) mais bien plus souvent des invités de marques comme l'ancien premier ministre Mackenzie King. Aussi, les fantômes ne sont pas restreints à toujours hanter les mêmes lieux, ils peuvent se déplacer. Et parfois ils viennent de très loin. En effet, la reine Victoria fait une apparition, puis le roi George V cherche un timbre de collection que son secrétaire a malencontrueusement collé à une lettre à destination du Canada. Quand au dramaturge Henrik Ibsen, il vient lancer un pied de nez.

Ces histoires de fantômes, Robertson Davies s'amusait à les raconter lors de la fête de Noël. D'abord un petit divertissement anodin, elles devinrent vite un des moments attendus de la soirée. Ceci dit, on est très loin des récits horribles, de l'esthétique gothique (ou même gore), où le suspense règne en maitre. Pas de frissons garantis! Disons qu'on est plus dans le genre Un conte de Noël, de Charles Dickens. Et le style est un brin intellectuel. Donc, le lecteur est surtout curieux de connaître quel esprit, quel personnage viendra hanter les murs du collège Massey le temps d'une nuit. le spectre d'un professeur invité ? L'ombre d'un inconnu en quête de célébrité ? Les évanescences des enfants de la littérature ? Peut-être même le diable en personne ! Bref, Les grands esprits consituent un recueil agréable à lire et, à coup sur, original. Toutefois, quiconque veut passer une nuit blanche à frissoner à la lecture d'histoires de apeurantes, passez votre tour.
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C'est dans la culture anglo-saxon de raconté des histoires de fantômes à Noël et tout comme Charles Dickens. L'écrivain Robertson Davies semble prendre plaisir à en raconte une à chaque Noël depuis dix-huit ans. Ce recueil de nouvelles s'échelonne sur ces dix-huit de métier de recteur de l'université de Toronto. Tout au long de ces années, il aura la visite de Saints déchu, de fantômes de célébrités, de personnage enfant célèbres, des inconnus qui veulent être célèbre. Écrit dans un style classique, les personnages arrivent de différentes manière à Robertson parfois il a dû passé la nuit à lire toute sortes de thèses afin de donner un diplôme à un étudiant mort qui n'avait pas terminé sa thèse.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je ne saurais dir epourquoi un édifice neuf, dans un pays neuf - ou, en tous cas, un pays qui prétend être neuf alors qu'il est en fait extrêmement ancien - est touché à ce point par ce que les sociologues de l'université appellent la «densité spectrale». Selon moi, cela tient sans doute au fait que tout le monde ici, doctorants et professeurs, réfléchit avec tant de concentration à des problèmes intellectuels. La nature recherche toujours l'équilibre [...]
Ou alors, tout simplement, il y a une crise du logement dans l'au-delà, parallèle à celle que nous connaissons ici-bas. Nous savons tous la vitesse inquiétante à laquelle s'accroît la population de la Terre.
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Le Canada a besoin de fantômes, comme une sorte de supplément alimentaire, de vitamine, pour se préserver de cette infâme maladie moderne, la rachitisme de la raison.
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L'édifice du collège Massey est magnifique, et rien ne sied mieux à une belle architecture que le parfum du passé et le délicat arôme de l'étrange.
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Video de Robertson Davies (1) Voir plusAjouter une vidéo
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