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Les larmes de diamant" est un roman policier typique de
Deborah Crombie. Elle mêle enquête policière, vie personnelle de son couple d'enquêteurs, tout en abordant un thème particulier ou en décrivant un quartier londonien. Ici, une nonagénaire, ancienne réfugiée juive allemande, et surtout amie de l'inspectrice Gemma James (elle est déjà apparue dans plusieurs romans) découvre dans le catalogue d'une salle de ventes, la broche en diamants qui lui avait été volée lors de sa fuite de l'Allemagne nazie il y a sept décennies. Cette broche elle l'a immédiatement reconnue puisque c'était son joaillier de père qui la lui avait offerte.
Ce qui, au départ, n'était qu'une banale enquête officieuse, va faire remonter à la surface de très vieux secrets familiaux et provoquer quelques drames.
Bon, il faut l'avouer, la résolution des intrigues chez
Deborah Crombie est plutôt paisible. Elle s'effectue plus sur le modèle interrogatoires-recherche d'indices que sur poursuites-fusillade à l'américaine. Il n'y a pas de sensationnalisme dans la description des meutres, ni de psychopathes pervers au dernier degré. Cela repose, d'autant qu'on se prend quand même au jeu et qu'on se questionne jusqu'à la fin sur l'identité du coupable.
Il est vrai que chaque roman peut se lire indépendamment des précédents. Mais pour une meilleure compréhension de l'évolution, assez chaotique, de la vie familiale des deux enquêteurs, il est préférable de les lire chronologiquement, celui-ci étant le douzième de la série.