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EAN : 9782368123133
Diva (19/06/2018)
3.74/5   85 notes
Résumé :
À la fin du XVIIIe siècle, Amy Rosebury, fille d'un gentleman anglais peu fortuné, tombe amoureuse du riche M. Henry Clenneth, aperçu un jour chez un libraire de Londres. Persuadée de ne jamais le revoir, elle lui ouvre son coeur et ses réflexions au gré de lettres qu'elle n'enverra jamais. Mais la gentry anglaise est un petit monde, et croisant de nouveau la route du gentleman, Amy découvre qu'il n'est peut-être pas l'homme qu'il semblait être...
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 85 notes
Quel livre merveilleux que je viens de finir, il m'a comblé.
L'histoire se passe à la fin du 18e siècle en Angleterre.
Miss Amy Rosebury écrit des lettres à un gentleman nommé Henry Clenneth. Elle l'a rencontré dans une librairie de Covent Garden. Ces lettres sont pour elle, une occasion d'être libre et d'ouvrir son coeur car elle sait que ces missives ne seront pas lues par l'intéressé puisqu'elle ne les enverra jamais. Une fois écrite, elle les laisse dans un petit coffret en bois qu'elle garde jalousement. de plus, elle pense ne jamais le revoir, mais la gentry anglaise, est un petit monde, et elle aura de nombreuses occasions de le croiser.
Un beau roman épistolaire, mais pas que, une histoire ou les malentendus, les convenances, les faux-semblants y sont présents. Ce roman me fait penser à certains romans de Jane Austen.
C'est un beau roman d'amour et d'aventure où la place de la femme de cette époque y est croquée.
Un beau melting-pot de genre, qui m'a beaucoup plu : un livre historique, un roman d'amour, une fiction épistolaire et bien d'autres choses encore.
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Disons que c'est un roman rondement ficelé tous les ingrédients y sont pour une romance à l'anglaise. Si c'est bien écrit, fluide, agréable, malheureusement on connait la fin avant même d'avoir commencer. Tout se devine, à croire que ce genre de roman est bâti sur un schéma identique. Conséquence, aucune surprise, aucun suspense, on se laisse glisser gentiment vers la fin, heureuse, vous vous doutez.

Bref, une lecture agréable mais sans réel intérêt, si ce n'est que de passer un dimanche après-midi de confinement à lire des mièvreries de la sorte histoire de se changer les idées, sans se creuser la cervelle, et en réfléchissant au prochain livre plus palpitant.


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On ne peut pas dire que le roman est mauvais, mais je n'ai pas aimé : ni le style, ni l'histoire ne m'ont séduite.
L'intrigue et le style donnent l'impression de loucher du côté de Jane Austen, et même s'il n'y a pas le même piquant c'est plutôt bien fait, jusqu'à ce que le récit bascule de la chronique sociétale au roman d'aventure avec des poursuites, des meurtres, un trésor, de l'adultère, etc. Cela fait beaucoup de péripéties et de "heureux hasards", trop pour moi. La première partie du roman est émaillée de réflexions philosophiques éculées ("la mort fait partie de ma vie", etc) et de débats politico-philosophiques (Hobbes, Rousseau, etc) et cela alourdit le récit à mon avis.
De la même façon, les lettres évoquée dans le titre ne sont présentes que dans la première partie du livre. J'ai trouvé que si l'idée était bonne, elle n'était pas bien exploitée : les fameuses lettres font des redites avec le reste du roman et n'apportent rien de plus à l'histoire.
En outre, la plume de Latie Gétigney ne sonne pas naturelle. Il y a quelques maladresses de style, quelques expressions employée bizarrement, mais c'est surtout la volonté d'écrire comme si c'était une personne du XVIIIème qui racontait (ou presque) qui m'a gênée. Ce n'est pas mal écrit, mais cela sonne très artificiel par moment.
Tout cela pour dire que cette romance n'était pas pour moi...
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Tout commence donc lorsque Amy, notre héroïne, décide d'écrire une lettre à Henry Clenneth, après l'avoir entraperçu en se rendant à la bibliothèque. Cette lettre, elle ne compte pas l'envoyer ; elle pense d'ailleurs ne jamais revoir ce gentleman. Et pourtant…vous vous doutez que le hasard va rapidement le replacer sur sa route !
Ce roman est ma première lecture du Pumpkin Autumn Challenge 2018. J'avais envie d'une petite histoire doudou, tendre et un peu piquante en même temps….Et c'est ce que j'ai eu ! Ce livre a répondu à toutes mes attentes (ou presque) !
Je dis « presque » parce que, au vu du titre, j'aurais aimé qu'il contienne encore plus de lettres. Il y en a mais plus le récit avance, plus leur nombre diminue, ce que j'ai un peu regretté. J'aurais aussi apprécié que les fameuses lettres non envoyées aient plus d'impact sur l'intrigue (je ne dis rien de plus à ce propos pour ne pas vous spoiler…).
La quatrième de couverture décrit ce roman comme « une rencontre entre Orgueil et préjugés et Autant en emporte le vent ».
J'ai effectivement rapidement fait le lien avec le premier ouvrage cité. le style de l'auteure se rapproche de celui de Jane Austen (tout en y ajoutant une touche de modernité) : délicat, fluide et subtil. Latie Gétingney croque ses personnages et leur trait de caractère aussi bien que « sa » célèbre ancêtre, avec beaucoup de justesse et d'humour. Certaines scènes font également écho à d'autres bien connues, comme la scène du bal, par exemple. Celle-ci, malheureusement, était trop semblable à l'original pour moi, au point que des images du film se sont superposées à celles créées par mon imagination. J'ai, de ce fait, été un peu dérangée par cette similitude et c'est dommage. Qu'il y ait une scène où les deux protagonistes dansent, je le conçois, c'est même très souvent le cas dans les romances historiques et c'est généralement un passage que j'apprécie et que j'attends. Toutefois, la façon dont l'auteure a construit celle présente dans ce livre (trop proche de celle d'Orgueil et préjugés) ne m'a pas convaincue.
Si l'inspiration de l'auteure est donc indéniable en ce qui concerne Jane Austen, j'ai eu plus de mal à saisir le lien avec Autant en emporte le vent ! Mise à part le fait que l'honneur semble au centre des préoccupations de nos deux héros…je ne vois pas. Leur romance n'est pas simple, bien sûr, et de nombreux obstacles vont se mettre en travers de leur route avant le Happy End final. Toutefois, ces derniers m'ont paru assez éloignés de ceux que vivent Scarlett et Rett. N'ayant vu que le film, je me dis que ceux qui se sont plongés dans le roman de Margaret Mitchell seront peut-être davantage en mesure de déceler les points communs que moi !
En dehors de ces comparaisons, j'ai adoré le contexte de ce roman : il s'agit de l'Angleterre de la fin du 18ème siècle, touchée (directement et indirectement) par les idées de la révolution française. Celles-ci alimentent les débats du bon peuple anglais qui accueille, parallèlement, volontiers les nobles français en exil. J'ai beaucoup aimé aussi le petit voyage que fait Amy à Cork ! Ayant moi-même passé quelques jours dans cette jolie ville irlandaise cet été, j'ai été ravie d'y retourner et de la redécouvrir quelques siècles plus tôt à travers les yeux de l'héroïne ! Autre élément marquant du contexte : la culture littéraire qui a une place non négligeable dans le récit puisque nos héros lisent et discutent des écrits de Hobbes et de Rousseau (entre autres).
Amy est une jeune fille cultivée, pleine de bon sens et qui adore lire ! Ce passe-temps solitaire ne la rend pas pour autant timide ou renfermée sur elle-même. Au contraire, sous sa douceur, se cache un caractère fort et entier ! Je me suis assez vite attachée à elle ! Tout comme à Henry d'ailleurs dont j'ai aimé l'ouverture d'esprit. À une époque où être une femme éduquée n'était pas toujours très apprécié par la gente masculine, Henry, au contraire, est persuadé du bien-fondé de l'éducation (tout sexe confondu). Il goûte donc tout particulièrement la compagnie des femmes instruites. Henry et Amy sont tous deux honnêtes et droits dans leurs sentiments et dans leurs actions. Seul petit point noir dans leur portrait, ils placent l'honneur au-dessus de tout mais vu l'époque et leur droiture réciproque, ils pouvaient difficilement échapper à ce petit « défaut » !
En ce qui concerne l'intrigue, j'y ai très rapidement accroché ! Elle est bien menée et le côté « enquête/mystère » rajoute un petit suspens très appréciable. Je me suis doutée des grandes lignes de l'explication avant la fin mais cela ne m'a absolument pas dérangée puisque l'important pour moi dans ce type d'histoire, c'est la romance, bien sûr ! Et celle-ci est très agréable. Une proper romance « à la Jane Austen » (encore un point commun donc) comme je les aime : pleine de finesse et sans scène de fesse. J'ai juste trouvé que certains obstructions à la romance se résolvaient un peu trop vite et trop facilement. Mais, d'un autre côté, davantage de complications n'auraient pas collé avec les personnes censées et réfléchies que sont Amy et Henry. Au final, je ne peux donc que convenir de la justesse des choix de l'auteure ! Elle a parfaitement respecté le caractère de ses deux protagonistes.
En bref, une jolie romance historique, pleine de tendresse et de douceur, agrémentée d'une touche subtile d'humour et d'une pointe de suspens ! Si vous aimez ce genre, je ne peux que vous conseiller ce récit qui vous fera passer à coup sûr un très agréable moment !

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Une fois n'est pas coutume, mais un petit feel good après un « Cujo » de Stephen King, ça peut se comprendre.

L'histoire se déroule à la fin du XVIIIe siècle. Amy, la fille d'un gentleman peu fortuné, a un coup de foudre pour le riche Henri Clenneth entraperçu un jour chez un libraire de Londres. Persuadée de ne jamais le revoir, elle décide de lui déclarer ses sentiments et de lui raconter des épisodes de sa vie dans un journal intime de style épistolaire, qu'elle garde précieusement dans un coffret. Mais ne dit-on pas que le monde est petit ?

C'est une romance à l'anglaise assez conventionnelle. le contexte historique est bien posé et les convenances de l'époque respectées. La narration est élégante et délicate, à l'image de l'expression de l'époque.

Côté personnages, on les cerne rapidement par des portraits bien brossés. Amy est décrite comme une jeune femme intelligente, vive, et ouverte d'esprit avec le côté romantique des jeunes filles de l'époque.

Et comme pressenti, Henri Clenneth refait son apparition dans la vie d'Amy… Emois, regards, attitudes, questionnement, tout est consigné dans les lettres qu'Amy continue d'écrire. Lorsque soudain, un soir, suite à un événement, le rythme s'emballe et je bascule dans un genre de roman d'aventures auquel je ne je ne m'attendais pas. Secret, mystère, malentendus, quiproquos, course poursuite et dangers…. Les lettres deviennent rares…

Mon avis : malgré quelques atouts indéniables (le contexte historique et social et une plume affûtée), ce roman n'a rien du feel good dans lequel j'aime plonger. Mon tensiomètre est resté bas, les émotions ont brillé par leur absence (non je n'ai pas un coeur de pierre), et rien ne m'a véritablement charmée ou surprise.

Ce roman en résumé n'était pas pour moi puisqu'il a reçu le prix 2018 de la meilleure romance. Dommage !
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Amusé, Henry Clenneth avait pris le bras d'Amy et l'escorta, impassible, à travers les vastes couloirs, avant de s'effacer devant la porte de la bibliothèque pour la laisser entrer. Amy resta bouche bée devant l'immensité du lieu. Jamais encore elle n'avait vu une pièce pareille. Des mètres de rayonnages recouvraient les murs du plancher jusqu'au plafond. On avait même ajouté de majestueuses étagères de chêne au milieu de la pièce pour contenir encore davantage d'ouvrages. De gros fauteuils capitonnés de velours vert encadraient les baies vitrées.
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Mlle de Crainville n'avait rien de la petite orpheline qu'elle avait imaginée. Elle était très belle, presque trop. Mais sa beauté n'avait rien de naturel. La poudre recouvrait le moindre centimètre carré de son visage. Ses robes tombaient en lourds taffetas sombre, et elle portait de nombreux bijoux. Elle était comme ces jardins français, où rien ne poussait au hasard , où pas une feuille ne dépassait de l'architecture géométrique du paysage.
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Le souper achevé, tandis que Lisa jouait un air au piano, l'amusement d'Amy ne cessa de croître devant les efforts de Mr Bridgestone. Il s'était approché d'Abigail, assise près de la cheminée et discutait maintenant avec animation. A n'en pas douter, leur rougissement subtil ne devait rien à la chaleur de l'âtre.
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La foi chrétienne a eu ses martyres, voilà que les révolutions ont les leurs, et que des frères de croyances s’entre-tuent. Mourir pour la liberté est une chose, mais une frontière vaut-elle autant de veuves et d’orphelins, autant de pillages et d’exactions ? Pourquoi les hommes ressentent-ils le besoin d’écraser le faible, d’opprimer l’affamé ? Pourquoi veulent-ils posséder plus que ce dont ils ont besoin ? Pourquoi chaque mois annonce-t-il une nouvelle guerre ? Bien que le monde soit en train de se transformer profondément, la violence, elle, perdure. Je souffre de ne trouver aucune explication à ces tumultes chez les penseurs que nous affectionnons tous deux. J’aimerais tant que vous puissiez m’éclairer de votre opinion. Hobbes a-t-il raison ? L’Homme est-il violent par nature, « un loup pour l’Homme » ? Ou bien est-il bon et perverti par la société et la propriété, comme le disait Rousseau ? Sommes-nous véritablement libres de choisir entre le bien et le mal ? Après tout, si Dieu a créé l’Homme à son image, il lui a ensuite laissé le choix de sa vie, et confié la Terre. N’est-ce donc pas plutôt nos décisions qui nous rendent mauvais ?
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...il en est des hommes comme des tableaux. On a beau vous les décrire avec le plus grand souci de précision, leur effet demeure nul tant que vous n’avez pas pu en apprécier la qualité par vous-même. Ce n’est qu’une fois devant la toile que vous pouvez juger des ressentis de vos amis et formuler vos propres sentiments. Du reste, la plupart du temps, vos proches ont tant enjolivé les choses, que vous vous trouvez toute désappointée devant l’œuvre finale.
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