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Les Montagnes hallucinées (Illustré) tome 1 sur 3

François Baranger (Illustrateur)
EAN : 9791028110383
64 pages
Bragelonne (01/10/2019)
4.46/5   81 notes
Résumé :
Au cours d'une expédition en Antarctique, deux scientifiques mettent au jour, derrière une chaîne de montagnes en apparence infranchissable, les vestiges d'une ancienne cité aux proportions gigantesques.
Pendant cinq ans, un vénérable professeur d'université devient la proie d'étranges visions. Cherchant à comprendre ce qui l'a « possédé », il découvre en Australie des ruines plus qu'antédiluviennes cachées au regard des hommes.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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NOUVELLE HORREUR / SCIENCE-FICTION.
Encore un beau livre, ici préfacé par Maxim Chattam, où le texte d'Howard Phillips Lovecraft est traduit par Arnaud Demaegd et illustré par François Baranger. J'avais cannibalisé ma critique de la nouvelle pour l'adaptation manga de "La Couleur tombée du ciel", ce coup-ci je vais cannibaliser ma critique de l'adaptation manga pour la nouvelle d'origine "Les Montagnes hallucinées".
Pour résumer HPL signe de main de maître une rencontre du troisième type au coeur de l'Antarctique : l'humanité n'est pas encore prête que soit révélée la vérité !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les montagnes hallucinées (At the mountains of madness, 1931) est un texte très important dans le "canon lovecraftien".

Quand H P Lovecraft l'a écrit, l'antarctique était encore largement inexplorée, et restait l'un des derniers territoires de notre planète à receler une part de mystère, un peu comme les grands fonds marins, pour l'homme du vingt et unième siècle.

Rien de surprenant à ce que l'auteur de la couleur tombée du ciel, curieux de toutes les nouvelles découvertes, astronomiques, archéologiques, scientifiques, suive les récits d'exploration et situe l'une de ses histoires les plus ambitieuses sur cette terrae incognitae.

L'ouvrage que nous offre Bragelonne, est le résultat d'une collaboration posthume entre un auteur, et un illustrateur, tous deux très inspirés.

Les illustrations de Baranger, reproduites pleine page, sont somptueuses, et rendent parfaitement justice au texte.

En ouvrant, cet album, j'avais une petite appréhension ; que le texte ne vienne empiéter sur l'image ou, qu'à l'inverse, l' image ne rende le texte difficile à lire.
Ce n'est heureusement pas le cas, je suppose que la chose avait été prévue !

Bravo, à François Baranger, et à l'équipe de Bragelonne pour ce très beau travail, j'attends la suite avec impatience et confiance.
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Quelques mots sur cette superbe mise en image de l'univers de HP Lovecraft par François Baranger.
D'abord sur l'objet lui-même, très bel album malgré une taille le rendant peu aisé à manipuler. Des illustrations sur des doubles pages, qui font écho aux mots de Lovecraft. Baranger est un illustrateur particulièrement doué, parvenant à traduire en images et en couleurs l'univers dans lequel il se, il nous plonge, sans le trahir me semble-t-il. Tout au plus la couleur du texte est-elle parfois peu compatible avec la palette de couleurs du dessin, mais c'est un détail.
Un détail au regard du monde dans lequel on se retrouve entraîné, presque malgré soi. Je ne connaissais Lovecraft que de nom. Quel texte ... et quelle capacité à tenir le lecteur en haleine, à lui dévoiler petit à petit les éléments de l'intrigue, de secret, du mystère. Qu'ont découvert les membres d'une expédition Antarctique qui pousse l'un d'entre eux à tout faire pour empêcher de nouvelles explorations ?
Si l'écriture m'a semblé très classique, très marqué par son époque, au début du siècle dernier, le découpage des chapitres, le schéma narratif est réellement époustouflant. L'air de rien, Lovecraft nous appâte pour mieux nous harponner, tant on a du mal à poser le livre. A chaque fin de chapitre, de paragraphe, de ligne, on veut aller plus loin. Et que dire de l'atmosphère qui prévaut ... on sent le drame, on pressent l'indicible, et pourtant, tout est dans la suggestion, presque dans le non-dit. Un monde tout à la fois féerique, magique, fascinant ... et oppressant, inquiétant, hostile ...
Le tout magnifié par le travail de Baranger. de la bel ouvrage, dont il me tarde de découvrir la suite et la fin, pour savoir peut-être, enfin, ce que cachent ces montagnes hallucinées.
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Lovecraft, tout le monde connaît. Mais de là à dire que tout le monde en lit, faut pas pousser bobonne trop loin dans les orties. Toute fana que je suis de littérature de l'Imaginaire et de bons gros récits horrifiques (à mes heures perdues, le frisson, c'est carrément mon truc), il m'a fallu un sacré bout de temps pour trouver le format qui me collait le plus à la peau. Les nouvelles hyper denses version papier, bof, très peu pur moi. Alors quand a débarqué François Baranger et son talent fou d'illustrateur – ou d'illustrateur fou, c'est selon – j'ai bondi sur l'occasion et passé un moment dingue en la compagnie de notre maître à tous et Grand Ancien à tentacules. Seulement Baranger n'en est pas resté à L'appel de Cthulhu. Il a poursuivi sur sa lancée et illustré un autre monument de Lovecraft : Les montagnes hallucinées – également connues sous le joli nom de Montagnes de la folie. Et causer de monument, c'est vachement pertinent dans le cas qui nous occupe : géologiquement, littérairement et graphiquement parlant, cette édition illustrée, elle en impose. Alors chaussez les crampons, enfilez une petite laine et prévoyez un rendez-vous chez un psy sur le retour, on part en Antarctique découvrir une cité inexplicablement ancienne et oppressante juste un poil.

Le professeur Dryer est un éminent géologue de l'université de Miskatonic dont la réputation n'est plus à faire. En 1931, il met sur pied une expédition vers l'Antarctique afin d'y effectuer des prélèvements rocheux prometteurs. Son équipe se compose d'une vingtaine de gens de science : étudiants et aspirants géologues, ingénieurs émérites et professeurs de biologie ainsi que de physique. Rapidement l'expédition porte ses fruits. A peine effectués, les premiers forages offrent à l'équipe quantité d'informations sur la structure du contient ainsi que nombre de fossiles, parmi lesquels un pose particulièrement question. Poussant plus avant les recherches sur l'étrange échantillon, l'équipe met la main sur quelques spécimens inconnus remarquablement conservés par la glace, et dont la structure interpelle autant qu'elle enflamme l'enthousiasme des biologistes. Mais soudain l'atmosphère se fait lourde et la vent balaie davantage le camp, saisissant l'équipe totalement prise au dépourvu ...

Comme pour L'appel de Cthulhu, on ne va pas faire trop long pour Les montagnes hallucinées et le moment au top que j'ai passé dessus. Quand bien même les oeuvres de Lovecraft sont sujettes à de nombreuses études poussées côté universitaire (le comble pour un gars qui n'a pas été lu des masses de son vivant), ma petite approche terre-à-terre d'amateure de bouquins calée en sciences me convient bien et sonne plutôt juste avec le ton de la nouvelle – ou plutôt avec celui de sa première partie, Bragelonne ayant divisé comme Ki-oon avant elle la nouvelle en deux tomes. C'est que Lovecraft a beau être un grand personnage littéraire, il m'a tout l'air d'avoir aussi été un sacré homme de sciences (ou du moins un bonimenteur de classe intergalactique). A la lecture des Montagnes hallucinées, j'étais vachement contente d'avoir un solide background de biologie et un petit bagage résiduel de géologie derrière moi pour m'aider à comprendre tout ça. Car oui, soyez prévenus, il y a de l'info là-dedans, et nettement plus que ce qu'on peut facilement saisir grâce aux maigres connaissances scolaires. Les mots choisis par Lovecraft pour coucher sur papier le témoignage de Dryer sont ceux qu'on attendrait d'un rapport d'expert authentique (c'est le but, ça tombe bien) : jamais rébarbatif, c'est pourtant parfois déroutant à la lecture et on s'y paume facilement si on n'y prend pas garde. En dignes gens du XXIe siècle, on n'a plus franchement l'habitude d'user de terminologies exactes : le langage se simplifie, ça fait grosse tête de trop la ramener avec des mots compliqués, tout ça tout ça, et on perd très regrettablement l'habitude d'appeler un chat un chat.

Mais voilà : moi qui pendant mes études me demandais à quoi diable allait pouvoir me servir l'analyse profonde du cycle de reproduction des fougères et de l'anatomie des cnidaires, j'ai enfin trouvé un sens à tout ça – alors huit ans plus tard, merci Lovecraft, merci !

Plus sérieusement, l'auteur se fond ici totalement dans le personnage du professeur Dryer livrant la vérité toute nue sur son expédition dans l'Antarctique. L'idée est d'empêcher d'autres petites curieux de s'aventurer sur leurs traces au nom de la science, et en bon public bien attentionné, on comprend vite que c'est pas pour garder sa découverte pour lui que Dryer prend la plume. Comme on peut l'attendre d'un homme de faits s'adressant à ses pairs, l'approche de Dryer par le biais de Lovecraft est mathématique : au début comme à la fin (plus délicate à rédiger pour cause d'équilibre mental vacillant, comme on s'en doute) il ne s'embarrasse pas de trémolos. Il dresse à la place un compte-rendu exemplaire de l'aventure traumatisante dont il est apparemment l'un des seuls rescapés. Il y a des dates, des coordonnées, des retranscriptions rigoureuses de communications radio et nombre de rapports à l'appui ; bref, il y a des faits avant tout, et tout autour un récit horrifique habilement tricoté. le must dans tout ça, c'est que ça sonne en conséquence très, très vrai – sans doute trop pour garder un semblant de santé mentale ... une thématique récurrente chez Lovecraft, à savourer sans modération pour les fanas un peu siphonnés de fantastique.

Mais il n'empêche, en pur format papier, tout ça m'aurait sans doute un peu trop alourdi la caboche, et je serais passée à côté d'un moment et d'un texte extras. Sauf que grâce à François Baranger, c'est aéré, ça respire l'air bien frais mais surtout c'est vivant. Chaque page est un régal un peu malsain de lecture et de contemplation, chaque recoin appelle un coup d'oeil poussé à gauche, à droite, au fond du tiroir ouvert négligemment là bas au bout de la pièce ... ou au fond de la grotte où Dryer et son équipe ont déniché cinq spécimens fantastiques. Des représentants d'une espèce assez incroyablement ancienne pour susciter un intérêt proche de l'obsession, et à l'anatomie tellement improbable que c'est sans aucun doute une structure alien/mutant/monstre (appelez-les comme vous voulez, zut !) carrément crédible. Parce que bon, les extra-terrestres humanoïdes et insectoïdes, c'est quand même trop beau, trop vu-revu-rerevu et trop commode. Je voulais du WTF qui sorte de la symétrie bilatérale, des deux bras et des deux jambes, et j'ai été servie tellement bien que sans Baranger pour assister mon cerveau clairement pas fait pour se représenter pareille chose, j'aurais difficilement réussi à imaginer tout ça. Encore une fois on a la preuve que le duo fonctionne du tonnerre, et puisse la collaboration durer tant qu'il y aura des nouvelles à illustrer.

La prochaine parution Baranger-Lovecraft ne fait toutefois aucun doute, évidemment : le second tome des Montagnes hallucinées est largement attendu et j'espère que c'est pour bientôt. du haut des montagnes surclassant l'Everest où il s'est engagé en quête de réponses, Dyer a encore une poignée de chapitres à livrer pour dissuader quiconque d'un jour poser le pied aux abords de la Corona Mundi et de la cité désolée qu'elle garde au frais. C'est une certitude, tout ça n'est pas sans lien avec d'obscures mythes et cultes redoutés ... Bref je sais pas vous mais moi j'ai hâte d'en savoir plus, toujours plus, au sujet de nos Grands Anciens préférés et des formes de vies « primitives » (façon de parler, parce qu'elles ont une tronche à se faire dessus) qui les sont vénérés. Avec L'appel de Cthulhu j'ai mis un orteil dans l'océan Lovecraft, grâce aux Montagnes hallucinées (tome un), j'ai précautionneusement tâté le fond (ouais, j'ai pied), et maintenant que je sais ce qui m'attend au large, j'ai qu'une envie : me balancer à la flotte. Soyez bien inspirés et faites pareil, cette édition est une merveille !
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Je découvre Lovecraft avec cette nouvelle rééditée par Bragelonne et illustrée par François Baranger. Ce n'est peut être pas le meilleur choix pour découvrir cet auteur mais une chose est sûre, c'est possible sans compromettre sa compréhension. Certains passages font références au fameux Mythe de Cthulhu et au Nécromancien mais il n'est pas indispensable d'en connaître long sur le sujet pour bien appréhender le thème de la nouvelle. En revanche, savoir que Lovecraft est un maître de récits horrifiques avec ses « créatures anciennes » aidera à savourer à sa juste valeur la nouvelle.

Ce récit écrit en 1931 est un des livres les plus anciens que j'ai lu. Je ne suis pas plus attiré que ça par les grands classiques. Forcé de constater que la réputation de Lovecraft n'est pas usurpée. Pendant ma lecture j'ai pu comprendre d'où les oeuvres récentes ont pu s'inspirer. L'auteur a un style oppressant propre à lui, avec un langage des années trente qui correspond parfaitement à l'ambiance pesante de son texte. Même la narration m'a conquis.

J'ai apprécié ma lecture même si le début est un poil technique pour le néophyte en géologie que je suis. le plus passionnant reste la découverte de la vérité cachée par Dyer, même si le récit entier du périple est intéressant. Il est amusant de constater à quel point l'Antarctique était source de mystères dans les années trente, quand on n'y connaissait encore pas grand chose. Lovecraft était à la fois fasciné et angoissé par ce continent et cela se ressent à travers ses personnages.

François Baranger, l'illustrateur, a fait un travail magnifique. Chacune des pages a droit à une illustration immortalisant le passage en cours dans le récit. Baranger a compris toute la profondeur du texte et l'a retranscrit avec justesse dans ses dessins. le livre est d'ailleurs un très bel objet de collection.

Une nouvelle de Lovecraft à découvrir avec des illustrations magnifiques.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
25 octobre 2019
Un bel ouvrage pour découvrir ou redécouvrir l'épouvante selon HPL grâce aux superbes illustrations du talentueux François Baranger qui a su saisir l'ambiance si particulière de l'œuvre.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Difficile de coucher sur le papier le sentiment d’attente teintée d’inquiétude qui montait en nous comme nous nous préparions à contourner la crête et à découvrir un monde vierge, quand bien même nous n’avions guère de raisons de croire que les régions au-delà de la chaîne étaient fondamentalement différentes de celles que nous avions déjà vues et traversées. Le soupçon de mystères maléfique émanant de cette barrières montagneuse et du ciel, véritable mer opalescente, qui nous faisait signe à chaque fois que nous l’apercevions entre deux sommets, était extrêmement subtile et ténu, au point d’être impossible à décrire littéralement avec de simples mots. Cette sensation relevait plutôt d’un vague symbolisme psychologique, ou du rapprochement esthétique ; c’était un mélange de poésie et de peintures exotiques, mais aussi de mythes archaïques tapis sans des livres redoutés et interdits. Jusqu’au refrain du vent qui prenait un accent particulier de malignité consciente ; l’espace d’une seconde, le son composite parut incorporer une note étrangement musicales, tenant du sifflet ou de la flûte, et qui couvrait une large gamme selon que les bourrasques entraient ou sortaient par la bouche des cavernes omniprésentes et sonores. Il y avait dans ce son quelque chose qui évoquait une répulsion trouble, et semblait aussi complexe et déconcertant que les autres impressions obscures dont je parlais précédemment.
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Des huit cents mètres de descente vers la ville à proprement parler, avec ce vent sauvage mais impuissant qui hurlait en altitude en passant entre les pics abrupts, au loin, je me souviens dans les moindres détails, et ce souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Aucun autre humain que nous ne pourrait concevoir pareil spectacle hormis dans ses cauchemars les plus fantastiques. Entre les vapeurs bouillonnantes de l’ouest et nous s’entendait ce monstrueux dédale de tours sombres, avec ses silhouettes incroyablement outrancières qui ne cessaient de nous impressionner où que nous regardions. Nous nous trouvions au cœur d’un mirage de pierre et, sans les photographies, j’aurais toujours du mal à croire à la réalité d’un tel endroit. La maçonnerie était d’un type général identique à celui du rempart que nous avions examiné, mais les mots ne sauraient décrire les formes extravagantes qu’elle prenait à l’intérieur de la ville.
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Car il ne pouvait s’agir d’une ville ordinaire. Elle avait dû constituer le noyau principal et central de quelque chapitre archaïque et incroyable de l’histoire de la planète, chapitre dont les ramifications, qui ne furent que vaguement évoquées dans les mythes les plus obscurs et déformés, avaient totalement disparu dans le chaos des convulsions terrestres bien avant que les premiers ancêtres connus de l’espèce humaine s’extraient du règne simiesque en traînant les pieds. Devant nous s’étendait une mégalopole paléogène à côté de laquelle les fabuleuses Atlantide et Lémurie, Commoriom et Uzuldaroum, et Olothoë dans le pays de Lomar, ne date même pas d’hier mais d’aujourd’hui ; une mégalopole à la hauteur de ces blasphèmes préhumains dont on murmure les noms, telles la Valusia, R’lyeh, Ib dans le pays de Mnar, et la Cité sans Nom de l’Arabie déserte.
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Chacun des incidents de ce vol de quatre heures et demie est imprimé dans ma mémoire en raison de sa situation cruciale dans ma vie. Il marque la perte, à l’âge de cinquante-quatre ans, de la paix et de l’équilibre que possède l’esprit normal, habitué qu’il est à une certaine conception de la nature qui l’entoure et de ses lois. Les dix hommes de l’équipe de sauvetage – mais l’étudiant Danforth et moi plus que tous les autres – allaient désormais se trouver confrontés à un monde hideusement magnifié où rôdaient des horreur que rien ne pourrait effacer et que nous nous retiendrions, si possible, de révéler au reste de l’humanité.
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L’effet de ce monstrueux spectacle était indescriptible, car nous perçûmes aussitôt quelque démoniaque violation des lois naturelles connues. Là, sur ce plateau épouvantablement ancien perché à six mille mètres d’altitude au moins, sous un climat radicalement inhabitable depuis cinq cent mille ans, s’étendait à perte de vue ou presque, un dédale ordonné de pierre auquel seul un esprit désespéré cherchant à se défendre aurait osé attribuer une cause autre que consciente et artificielle.
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