AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782849902530
233 pages
Editions des Equateurs (14/08/2013)
3.2/5   5 notes
Résumé :
Lucyle est une femme à l'écart, solitaire, silencieuse.
Elle ne manque de rien et manque pourtant de tout. Elle est absente de la vie : sa famille a été exterminée dans les camps de la mort, ses illusions sur les sentiments et le couple ont volé en éclats sous les mauvais coups.
Comment survivre alors à la violence de la mémoire, de notre monde où chacun est figé dans un rôle social et pornographique et où la plupart de nos contemporains ont renoncé à ... >Voir plus
Que lire après Les mutilésVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce n'est pas par son style cru et son univers un peu morbide que je n'ai pas forcément aimé ce livre au contraire c'est super pertinent et j'applaudis Marianne Vic pour sa magnifique plume et son vocabulaire très varié. Au début, j'ai trouvé cela fascinant mais plus je continuais dans ma lecture plus la fascination s'est transformé en ennui et une envie rapide de finir le livre le plus vite possible. En effet, l'histoire n'a pas su m'entraîner jusqu'à la fin et difficile de classer cet ouvrage dans la catégorie "roman" car l'histoire dont Lucyle est l'héroïne revient en fil rouge tout au long du livre lorsque l'auteure cesse ses considérations philosophiques sur le sens de la vie. On ressent au fil des pages une colère bien ancrée chez Marianne Vic, un certain dégoût de l'époque dans laquelle elle vit et de l'humanité.
Bref, je penses que c'est le genre de livres que l'on aime ou que l'on aime pas.
Commenter  J’apprécie          170
Mutilés par L Histoire.
Mutilés par les générations qui nous ont précédés.
Mutilés par la société.
Mutilés par nos choix.
Nous sommes tous des mutilés.
Lucyle est le fil conducteur de ce récit.
Critique d'une tranche de société aisée où tout n'est que façade, compromis, faux-semblant.
La mort est omniprésente dans la vie de Lucyle qui peine à se trouver, à se construire.
J'ai apprécié l'intelligence de l'écriture et la richesse du vocabulaire.
Le talent de Marianne Vic est certain.
Mais quelle noirceur.
Quel désenchantement.
Quel pessimisme.
Et quelle lucidité hélas.
C'est tellement plombant que malgré toutes les qualités que je reconnais à ce roman, je ne peux pas mettre beaucoup d'étoiles.
Commenter  J’apprécie          180
Le droit d'exister! Voilà en somme ce que réclame la narratrice.

Tout ce qui l'entoure est lié à la mort, voire même au vice. Tout ceux qui l'entourent l'ignorent où l'aiment pour son milieux, sa beauté blonde.... mais pas elle, d'ailleurs ils ne s'en soucient pas, ne cherchent pas à la connaître et quand ils entrevoient la réalité la méprisent.
Mais les coups qui auraient pu la tuer en définitive vont créer la révolte intérieure qui va la faire renaître. Elle dénonce la vacuité, la futilité de cette famille. Vacances dans tel ou tel lieu, exister en couple parce que c'est presque une "mode", exister sur facebook twitter, communication factice et elle déchire les apparences, le beau mari est un rustre violent, le riche papa un pervers, la douce maman un glaçon, la courageuse grand-mère une sorcière sans coeur..... Seuls ont grâce à ses yeux, le viel oncle psy et artiste et cette petite soeur mutilée, chacun à sa façon vont la sortir du monde mort dans lequel la narratrice était engluée.

Sombre, mais ni âpre, ni dur.

Un premier roman qui je l'espère sera suivi de beaucoup d'autres.
Commenter  J’apprécie          100
Les Mutilés de Marianne Vic aux éditions Equateurs est un roman âpre. Extraits: "La mort et le sexe nous traversent sans que rien d'humain ne s'immisce. Ils nous transpercent en permanence, Seules ummatibilités sur lesquelles l'homme peut compter. Quels que soient les tabous qui les régulent."

Lucyle Storm vide son sac. Il y a de quoi. Certes elle n'est pas dans le besoin, son père est le propriétaire dune grosse affaire de fourrure, mais son mari vient de la tabasser, sa famille juive a été décimée dans les camps nazis, sa soeur n' a plus ni bras ni jambes, son père est un pervers sexuel et elle regarde le monde bien en face, noir et superficiel.

Elle écrit à la hache, elle abat sa vindicte sur ces humains, veules, inconsistants, mauvais.

Au début elle parle de la vacuité des rapports sociaux, puis constate que même la famille n'est pas un recours. Elle évoque Paul Célan, Chateaubriand. Elle termine sur le sexe, malentendu absolu .

Nous tenons là une femme, là où habituellement sévissent les écrivains masculins dans le roman de la noirceur de l'âme, de la vanité du monde, de la désespérance. On pense à Balzac à Céline, à Jauffret, ou encore à Philippe Murray,

Âmes sensibles s'abstenir, âmes lucides plongez dans la lecture de ce roman quelque peu démoniaque mais d'une certaine façon revigorant. Particularité, il est fait un usage récurrent de mots et d'expressions peu courants comme: tangibilité, étréci, pesanteur destinale. Il y en a au moins une centaine, sorte de marquage qui participe à graver son récit dans l'esprit du lecteur.
Commenter  J’apprécie          10
Comme déjà écrit : c'est un livre pas aimable.

Si j'ai eut un engouement très vite et très fort. J'ai aussi rapidement eut l'instinct de mettre ce livre à distance.
Je le comparai en moins profond et moins douloureux aux livres de Nelly Arcand.

Il y a des passages vraiment brillants de noirceur et de lucidité ce qui m'a fait penser à Cioran et des analyses aussi indigestes que sensibles et réalistes mais il manque du rythme et il y a des lacunes dans la forme des thèmes abordés.
Vic semble avoir une facilité dans une forme d'écriture mais elle finit par abuser de cette facilité et épuiser jusqu'à l'asphyxie de son lecteur.
A moins que ce soit le but...
Ma lecture étant en cours j'en suis au 3/4 mais j'avoue y aller à reculons.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Laure est aimée, tant aimée. Pourtant Laure est morte.
Je suis vivante, je n'ai pas la conviction d'être aimée.
Mon mari a tenté de me tuer.
Ma soeur a perdu ses bras et ses jambes.
Mon grand-père est mort depuis si longtemps.
Mon père ne me regarde plus.
Ma mère ne m'a jamais regardée.
Ma grand-mère non plus.
Si je venais à décéder, qui penserait à faire passer une annonce ?
Personne."
Commenter  J’apprécie          30
Je suis une collectionneuse de suicides.
Tout le monde connaît un suicidé, au moins un.
Commenter  J’apprécie          140
Il y a les demeures de grand luxe et les H.L.M de la mort.
Ça ne se fait pas de mourir en deçà de ses moyens.
Il y a donc les morts qui ont un chez-soi, et les autres, perpétuels S.D.F dont les cendres sont dispersées aux vents.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Marianne Vic (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marianne Vic
Marianne Vic, la nièce du célèbre couturier Yves Saint Laurent publie Rien de ce qui est humain n’est honteux. Un récit troublant dans lequel elle raconte les secrets d’une famille devenue une dynastie. Notre site : http://www.europe1.fr
autres livres classés : divorceVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (9) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3661 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}