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EAN : 9783958581708
459 pages
Nats Editions (21/05/2018)
3.96/5   12 notes
Résumé :
Ushtâr, planète-océan des confins.

Lorsque, après une guerre aussi brève qu’inégale, le Gouvernement tombe aux mains du régime autoritaire et ultra-patriarcal d’Albâr, Gul-Yan n’a d’autre choix que de fuir avec les autres Infants. Objectif : sauver la Gemme de Vie, dépositaire de la mémoire de son peuple. Mais cette évacuation ne se déroule pas comme prévu...
Dans les méandres d’une cité à moitié engloutie, la traque commence. Or, rien n’arrête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je limiterai ma critique à mon ressenti de lecteur, sur 1) le monde, 2) les personnages, 3) l'intrigue, 4) le style, et finalement mon plaisir global à la lecture de ce premier roman d'Emilie Querbalec.
Je masque les révélations divulgâchantes.

Avant de commencer, un problème conséquent de ce livre: son titre.
Le livre ne traite pas des Oubliés d'Ushtar. En tout cas ce n'est pas comme ça que l'histoire s'est imposée à moi.

Un candidat protagoniste (le jeune garçon) est effectivement un Oublié, mais il est trop passif. J'expliquerai plus bas qu'il n'a pas d'impact narratif en termes de choix ou d'action.
Le personnage qui a le plus d'impact sur l'histoire est la jeune fille, mais là aussi, elle subit le déroulement de l'histoire, l'histoire lui "arrive", et est une élue, pas une Oubliée.
Le premier personnage que l'auteure nous présente, et qui - selon les canons de la narration contemporaine en SF - devrait être le protagoniste principal, n'est pas non plus un Oublié. Alors, pendant 400 pages, j'attends que les Oubliés, leur culture, leur histoire, leur impact prennent forme, et à la fin, je conclus: le titre est trompeur...

1) le monde des Oubliés d'Ushtar est un monde de type Space-Opéra, dans lequel on ressent une véritable recherche de la part de l'auteure, avec à la fois une profondeur de mille-feuille (domination galactique par un impérium, planètes rebelles, ou rétives, etc.) et un souci du détail imaginatif et poétique au niveau des planètes sur lesquelles l'action se passe, mais sans l'ambition universelle d'un Herbert, Asimov, Vance, Reynolds, Morgan ou Simmons: seules deux planètes sont décrites avec plus de détails, la troisième n'étant l'arène de l'action que très brièvement. Néanmoins, la qualité et la richesse de texture du monde contribuent clairement à l'ambiance du livre, et me donnent envie d'en découvrir plus.
2) Les personnages. J'ai apprécié la diversité des personnages, qui rend le roman intéressant pour tout public, mais c'est en même temps sa faiblesse: l'identification est faible. Les personnages sont bien différenciés (mais gagneraient à davantage de nuances dans le spectre entre noir et blanc), bien décrits, bien imaginés. Ils servent bien l'histoire, presque trop bien. La "distribution" a quelque chose de scolaire, de contraint, comme si chaque "archétype" de personnage avait été soigneusement coché sur une liste pour être certain.e de ne pas en rater un. du coup, le "casting" manque un peu d'originalité et de fraîcheur. Sauf le personnage de Joon One, j'y reviens plus tard.

Par ailleurs, je ne sais toujours pas qui est le véritable protagoniste de cette histoire, je n'ai pas accroché au dilemme de l'un ou l'autre, au point de non-retour, au choix critique qui fait vivre un personnage. C'est un peu comme si les personnages étaient là pour servir l'histoire, et pas l'inverse.

Qui donc est le protagoniste ? D'après Yves Lavandier (La Dramaturgie), c'est le personnage qui vit le plus de conflit, et de préférence de manière active... or:
- est-ce le jeune garçon ? il n'a aucune influence par ses choix sur le déroulement de l'histoire
- est-ce la jeune fille ? Elle est le jouet d'une prophétie "bigger than life", ne fait aucun choix On est privé du moment le plus intéressant - où l'initiation la révèle aux pouvoirs qu'elle va déployer - du fait qu'elle est instantanément, et sans conflit interne ou sans véritable processus de maturation, dépouillée de sa personnalité et investie comme "incarnation" de la puissance extra-terrestre derrière les gemmes
- est-ce Joon One, le premier personnage que nous rencontrons, un "rangka" Nadjam, clone tueur de la garde personnelle du Prince impérial ? Pour moi, c'est le meilleur candidat, c'est aussi le plus riche et imaginatif, le plus "excitant", mais il est traité comme personnage secondaire. Il vit un véritable conflit interne, il agit, fait des choix, il est source de conflit externe, et ses choix et actions ont un impact crucial aux moments-clés de la narration. Par conséquent, il est également le personnage le plus "profond" (même si je trouve que le Prince, la Matria et le premier Gouverneur ont aussi une certaine profondeur, mais ce sont aussi des persos secondaires, voire moins).
Bref, beaucoup de personnages, bien traités, bien mis en place, mais les personnages "principaux" sont moins profonds que les secondaires, et leurs objectifs sont "externes", ils sont les jouets de l'histoire, comme si l'auteure jouait à la marionnettiste.
3) L'intrigue. Je dirais qu'à l'exception de Joon One, l'intrigue ronronne. Très vite, le lecteur adulte et chevronné de SF et de littérature "sérieuse" que je suis voit où les choses vont, et il y a peu de surprises. L'auteure varie les points de vue, changeant de personnage de chapitre en chapitre, ce qui donne des éclairages variés, mais l'action n'est pas surprenante. La principale question qui me préoccupe est: comment l'auteure va-t-elle "emballer" l'histoire dans les détails du monde très personnel et original qu'elle a imaginé. le canevas, lui, est très universel. Très.
4) le style. Emilie Querbalec a soit l'écriture aisée, soit elle travaille bien son style, probablement elle combine les deux: sa prose est fluide, claire, élégante. Un véritable plaisir à lire. Je rejoins une critique précédente qui regrette les transitions parfois abruptes d'une ambiance (descriptive, poétique = dominante) à une autre (coupée au scalpel, incisive, rapide dans les combats = occasionnelle) ou encore une autre (vicieuse, perverse ou dévoyée, cynique = aussi occasionnelle).
Par contre, à mon avis, l'impression qui domine, c'est qu'Emilie Querbalec maîtrise ces ambiances avec un bonheur et une aisance égaux, qui font que la plume est au service de la lecture: sa voix n'est pas présente de manière narcissique, mais elle est toujours là, et donne un ton qui me donne envie de lire le prochain livre de cette jeune auteure !
Un bémol: ses descriptions, ciselées et élégantes, détonent parfois avec les scènes, et coupent le rythme de la narration. En particulier, elles tombent régulièrement en décalage par rapport au vécu du personnage "point-de-vue", et du coup "flottent", au lieu de renforcer le ressenti narratif en colorant l'immersion.
A mon sens, elle devrait à l'avenir affirmer sa confiance dans la qualité qu'elle déploie dans les scènes d'action, tirées au cordeau et à couper le souffle, et dans les passages plus "dark" où elle montre beaucoup de puissance.
5) Plaisir global de lecture:
J'ai lu ce livre avec plaisir, le style est très fluide, riche sans être lourd, le monde est imaginatif et profond, et pour un premier livre de SF space-opéra, Emilie Querbalec démontre une maîtrise égale des dialogues, des descriptions, et des scènes d'action. Malheureusement, l'intrigue manque de surprise, et les personnages parfois de profondeur. le casting est un peu contraint, et les personnages subissent surtout la narration au lieu de l'animer.
Le style d'Emilie, son imagination élégante et riche, bénéficieront certainement de l'expérience et de l'assurance qu'elle aura tiré de ce premier livre: il lui reste maintenant à se "lâcher" au niveau de l'intrigue, et de faire confiance à son intuition de personnages plus riches, plus tordus, dans une toile narrative plus complexe et surprenante. Aucun doute qu'elle en est capable, j'attends avec impatience !!!
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David contre Goliath, qui va gagner ?

Emilie Querbalec sort, en automne comme il se doit, son dernier roman chez Albin Michel Imaginaire, avec un joli titre "Quitter les Monts d'Automne", une belle couverture et un pitch faisant allusion aux écrits d'Ursula le Guin. Assez pour m'intriguer et aller fouiner du côté de son premier roman.

Cela commence assez violemment par un abordage de vaisseaux, mais l'écriture et le style laisse présager autre chose que le Space op des années 70. Et j'ai été particulièrement étonné de cette plume pour une autrice inconnue avec seulement quelques nouvelles à son actif.

Mais au delà de cet aspect purement littéraire, est ce que l'histoire nous emporte avec elle? Assez classique sur le fond, c'est le worldbuilding et l'ambiance générale qui m'ont surtout agréablement étonné. Deux planètes, trois cultures différentes qui vont s'affronter. Alors que j'avais peut d'un roman initiatique, on découvre peu a peu ces deux sociétés qui se font la guerre et dessine par moment de manière assez juste les gens de la haute et le peuple, leurs manières différentes de voir la vie. Et d'un objet assez banal, une gemme qui orne le front de certains membres du peuple, l'altérité se fait jour.

Loin d'être sans défauts - des erreurs de jeunesse ? - avec une intrigue un peu fluctuante, une fin plus que brouillonne, et des ruptures de style entre un texte descriptif mais poétique et des scènes d'action, bien faites, mais dont l'écriture est trop différente. L'impression aussi que l'autrice ne savait pas trop dans quel direction faire aller son texte, qui est à la lisière du space/planet opera, et du récit initiatique.
Mais les sujets abordés, domination masculine, libre arbitre, religion, pouvoir et société égalitaire étaient assez forts pour faire oublier ces faiblesses.

A voir si Emilie Querbalec transforme l'essai avec son prochain roman.
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Les Oubliés d'Ushtâr - Emilie Querbalec (Nats Edition)

Faire le procès en originalité d'une oeuvre est toujours facile mais cela peut aussi se révéler injuste. Parfois l'auteur n'est tout simplement pas dans une démarche révolutionnaire, il s'inscrit juste dans un genre et en suit le sillon parce qu'il l'apprécie et aime en reproduire les ambiances, le lyrisme, etc... la démarche créatrice peut y conserver toute sa noblesse.

Ainsi, Les Oubliés d'Ushtâr est une histoire de science fantasy qui respecte assez strictement les canons du genre. Les sociétés décrites bien que lointaines sont mues par les même dynamiques matérialistes que les nôtres et la différenciation entre les méchants et les gentils se fait sur un canevas moral également assez identique au notre . A présent, l'écriture est soignée et l'univers travaillé. Si parfois l'auteur.e. se perd un peu dans un phrasage superflu; je ne me suis pas vu lever les yeux au ciel et implorer la clémence divine. Tout cela se lit assez bien et facilement (ce qui dans la production SF actuelle n'est pas loin d'être un puissant compliment).
L'ensemble souffre malheureusement d'un certain manichéisme. Il y a certes quelques tentatives pour flouter le tout mais elles rentrent souvent en contradiction avec l'action et le stéréotype des.personnages. Un seul exemple: Lorsque le petit Gavroche* retrouve sa Cosette... on sait qu'il est gentil, alors pourquoi la livrer à Thénardier qui lui est très méchant pour 2 pages plus tard commencer à comploter pour la libérer? Faisant au passage de Thénardier un personnage totalement anecdotique.
Les personnages gris manquent.Ils auraient permis de casser l'aspect assez linéaire du récit en introduisant plus d'incertitude...
Autre point, l'univers est assez fouillé et des efforts ont clairement été faits pour lui donner de la cohérence mais l'auteur.e. à mon sens n'en tire pas suffisamment avantage. L'Univers a peu ou pas d'influence sur l'intrigue qui pourrait être transposée dans un autre contexte sans trop en souffrir. La SF doit justement par le biais d'un environnement inédit pouvoir conduire à des situations non moins inédites! Comme répété dans maintes chroniques précédentes, l'univers est ici encore sous exploité et c'est dommage.. ou prometteur car j'attends du coup une suite ou des Spin off; préquels pour le découvrir un peu plus.

En conclusion (et c'est mon instinct qui parle)
Voilà donc l'oeuvre d'une auteur.e. en construction qui devrait plus laisser ses tripes s'exprimer. J'ai trop souvent eu l'impression que des éléments ont été artificiellement ajoutés dans des tentatives de rééquilibrage du récit qui ne fonctionnent d'ailleurs pas toujours. La prose est plutôt policée voire douce; les descriptions sont toutes faites de mauve et pastel quand vlan tel un coup de scalpel, des références ultra dures et violentes déchirent l'ambiance. Pour moi cela sonnait assez faux et je ne suis pas sur que cela constituait la première intention de l'auteur.e.
je peux aussi être totalement à côté de la plaque lol

Quoiqu'il en soit, je peux paraître sévère mais c'est surtout dû au fait que je ne suis pas un grand amateur de la Science Fantasy si bien que je suis toujours à l'affut de tout ce qui peut clocher. Mais si vous aimez ce genre et êtes un lecteur moins chiant que moi, ce livre a tout pour vous satisfaire.

*les noms ont été changés pour le bien de la chronique.
Lien : https://www.facebook.com/The..
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Je voudrai remercier Emilie de m'avoir encore une fois fais confiance.
Oui !!! Ce n'est pas la première fois que je lis Emilie.
Quoiqu'il arrive, Emilie pourrait me proposer un texte, je l'accepterai les yeux fermés.
Comment ça ?
Et bien, c'est pour moi l'une des seules auteur(e)s dont les écrits sont complets.

Je ne m'en suis jamais caché, je ne suis vraiment pas un fan de science fiction. Mais avec Emilie, vous êtes transporté dans un autre monde/univers/sensation.

Comme je le disais moi et la science fiction ça fait… beaucoup.
Pourtant j'ai dévoré ce livre.
Comment cela se fait-il ?
Malgré cet énorme handicap, je me suis laissé transporté par la plume moderne et fluide de cette auteure. le rythme est impeccable, avec des chapitres ni trop court ni trop long. Elle nous distille ses informations, son histoire au moment appropriés et toujours de façon fluide. Dans le sens où ça glisse tout seul. Il n'y a pas de coup de théâtre qui bouleverse l'histoire. Tout est naturel.

Mais ce n'est pas seulement cela qui me plait chez Emilie, c'est également son univers. Elle arrive à nous transporter dans des environnements qui nous est totalement inconnu. Mais nous sommes comme chez nous. Elle nous décrit un monde comme si nous y étions. Ses descriptions sont justes, pas trop lourdes.

Mais le plus d'Emilie, ce sont les émotions, les sensations. Je n'ai jamais lu un(e) auteur(e) être aussi proche du ressenti et de me faire ressentir des émotions aussi forte à la lire.
Du coup, ses personnages sont forts, puissants, vous emmène ailleurs. Nous voulons juste savoir comment ils vont avancer. Ils ne sont pas comme nos voisins mais plutôt comme nos frères/soeurs dont nous suivons leurs aventures.

Vous l'aurez compris, même si je ne suis pas fan de SF, je suis un fan d'Emilie Querbalec. Je vous encourage à découvrir cette belle plume.
C'est juste ÉNORME.

Quel est sa place dans le PLIB2019 ? Je souhaite vraiment que ce titre aille le plus loin possible pour que vous découvriez à quel point Emilie est capable de vous transporter !

Je vous souhaite une très bonne lecture !
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Je pense que ma chronique va être difficile à écrire : Les Oubliés d'Ushtâr est de ces livres qu'il est bon de lire et d'apprécier, mais dont il est difficile de parler, tant chacun aura sa propre interprétation de l'histoire. Lorsque j'ai terminé ma lecture, je me suis dit que c'était bien. Juste ça. En y réfléchissant ensuite, je me rends compte que ce roman présente des aspects tellement inédits qu'on ne peut pas y être indifférent.

L'univers des Oubliés d'Ushtâr prend place dans une galaxie très, très lointaine… OK, j'arrête, je m'emballe ! Mais c'est vrai en soi, car on est dans un autre monde, sur d'autres planètes, dont chacune a ses propres règles de vie et son histoire. Albâr est une planète de machos considérant que la femme n'est rien d'autre qu'un esclave et qu'il ne faut même pas que les hommes les touchent ; Ushtâr a une religion particulière avec les porteurs de Gemmes, dont l'un d'eux porte la Mémoire de tous les anciens porteurs.

Dans ce cadre très particulier qu'il faut appréhender petit à petit, au fur et à mesure de la lecture, on découvre de nombreux personnages, comme l'Infante Gul-Yan, la Matria, le rangka Joon One, l'Oublié Ilânn… J'avoue qu'au début je mélangeais un peu les noms, car il y a beaucoup de personnages, mais très vite j'ai pu les situer dans leur rôle respectif, et les événements, qui s'enchaînent naturellement, permettent de comprendre leurs actions et leurs objectifs.

Le style très fluide nous donne aussi envie de continuer à découvrir les secrets de ce monde et de comprendre tous les rouages politiques qui le font tourner. D'ailleurs, il est quand même étonnant de voir la direction prise par l'auteur dans ce texte, qui est un compromis que notre moralité pourrait ne pas accepter.

Ce texte est donc vraiment surprenant et agréable à lire. Quiconque aime la science-fiction et découvrir des univers complètement différents du nôtre appréciera ce roman.
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
29 août 2018
Voici un roman édité dans une petite maison d'édition qui mérite le détour. Les oubliés d’Uschtâr est un roman unique qui se présente plus comme le début d’un cycle de space opera à l’ambiance particulière : un planète opéra où gamins des bas-fonds et élue du peuple se retrouvent mêlés suite à une attaque imprévue.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"L'espoir était ce feu indompté qu'aucune guerre, aucun obscurantisme n'avait jamais réussi à éteindre, il était la lave endormie sous terre, cette force vive qui pouvait soulever des montagnes et creuser les océans."
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Videos de Émilie Querbalec (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Émilie Querbalec
Lecture de Emilie Querbalec : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
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