j'ai aimé la description de l'ambassadeur, de son épouse et de ceux qui travaillent avec lui. Chacun a des caractéristiques bien précises et les traits de leur personnalité sont "grossis" et poussés à l'extrême (enfin je l'espère). Ce que je regrette est que la résolution du problème principal soit bouclée en deux-temps-trois-mouvements et qu'au milieu de cette affaire se rajoutent une histoire de vol de portable et l'histoire d'amour entre une jeune femme et un autochtone. Je trouve que l'auteur s'éparpille et j'aurais aimé que l'on se concentre sur la description de la vie de cette ambassade et la résolution de l'affaire.
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Ce livre m'est tombé des mains, après avoir réussi à en lire une petite moitié. Les personnages de l'ambassadeur et de son épouse sont certes parfois amusants, mais beaucoup trop caricaturaux.
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Le sujet s'orienta naturellement du côté des prénoms. L'épouse du responsable financier de Peugeot Amérique ne se prénommait pas plus Maureen, que celle du directeur de Saint-Gobain, Électre. Elles s'humectèrent les lèvres d'une gorgée d'earl grey, attendant le ragot d'enfer de l'ambassadrice qui trahissait les secrets de l'état civil. La première était née sous le nom de Marcelle, et la seconde, de Josette. La grande dame eut cette conclusion rassurante, la tasse de porcelaine de Sèvres au bout des doigts :
-Dieu merci, les particules de mon mari sont authentiques.