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EAN : 9782370551634
136 pages
Le Tripode (24/05/2018)
3.7/5   23 notes
Résumé :
« Le recueil Les pas perdus est né d'une envie tenace et espiègle de raconter des histoires farfelues, de rendre ses lettres de noblesse à l'imaginaire : prendre plaisir à démonter le réel, le malmener, le moquer, le triturer jusqu'à lui mettre les tripes à l'air. En un mot, l'envie, non pas de faire rendre l'âme au réel, mais de l'expurger autant que faire se peut de lui-même, pour amener au jour l'or caché qu'il contient à son propre insu : le fantastique, le merv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ahhhhh... Voilà exactement le genre de livre dont je me régale ! Un dessert joyeux, une gourmandise d'enfance, un délice ! Des textes courts extrêmement imaginatifs qui nous font voir le quotidien sous un regard surréaliste et poétique. À découvrir absolument !

L'auteur a parfaitement décrit le goût que j'ai ressenti : « le recueil ˋLes pas perdus' est né d'une envie tenace et espiègle de raconter des histoires farfelues, de rendre ses lettres de noblesse à l'imaginaire : prendre plaisir à démonter le réel, le malmener, le moquer, le triturer jusqu'à lui mettre les tripes à l'air. En un mot, l'envie, non pas de faire rendre l'âme au réel, mais de l'expurger autant que faire se peut de lui-même, pour amener au jour l'or caché qu'il contient à son propre insu : le fantastique, le merveilleux, l'absurde, le poétique. »

Il s'agit d'un recueil de textes courts : une page, deux pages, parfois un peu plus. Je ne sais pas trop comment le qualifier... Déjanté ? Non : ce mot a une connotation de folie inappropriée. Absurde ? Un peu... Mais je n'aime pas la connotation « Monty Pythons » que l'on pourrait imaginer : ces textes ne sont pas nécessairement drôles.

Surréaliste serait peut-être un meilleur qualificatif, d'autant plus que l'auteur est belge (ce qui explique assurément la qualité de l'ouvrage ;-) ). Je pense ici au surréalisme d'un Magritte, qui nous fait voir la réalité sous un regard inhabituel. le regard innocent des enfants, qui ne s'embarrassent pas de la vraisemblance. Ou le regard d'un poète.

Jugez plutôt sur quelques extraits. le résultat peut être drôle : « Depuis bientôt dix ans, le vieux téléviseur était condamné à assister à la vie quotidienne de la famille B... Une décennie qui lui paraissait une éternité, un supplice sans fin. Jour après jour, il était obligé de regarder le même mauvais film, avec les mêmes piètres acteurs : le père, la mère, le fils et la fille. Ce spectacle était une affligeante caricature de la vie de famille, il en avait la nausée. » Je pense aussi à « La Buble » où un archéologue du futur interprète un billet de commissions comme une prière adressée au dieu Carrefour !

Mais la plume d'Étienne Verhasselt peut tendre vers davantage de poésie. Voici par exemple un homme qui décide de disséquer une de ces journées : « Pratiquer l'ouverture à dix-sept heures dû beaucoup moins aisé qu'il ne s'y attendait. [...] Il en fut réduit à chercher une partie plus tendre. Il pensa alors à cet échange téléphonique si délicat qu'il avait eu avec sa douce moitié, vers dix-neuf heures quarante-cinq, ce même mardi,à l'hôtel. Heureuse idée car le scalpel ne rencontra là aucune résistance et la chair du jour s'ouvrit onctueusement sous sa pression. Les humeurs quotidiennes se répandirent sur la table de la cuisine, les bonnes et les mauvaises prenant des chemins distincts. » Dans d'autres textes, la poésie est encore plus marquée. Je vous laisse les découvrir.

Étienne Verhasselt est né en 1966. Après des études de graphisme, il s'est tourné vers la psychologie clinique, à l'Université de Bruxelles (ce qui me fait penser à mentionner deux autres psychologues, ou plus exactement psychanalystes belges de mes chouchous: François Emmanuel et la très regrettée Jacqueline Harpman). Si je ne me trompe, « Les pas perdus » est son premier livre; il a été couronné en 2019 par le prix Henri Cornélus 2018 de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. J'avais déjà commenté ici «  le gout de la limace », de Zoé Derleyn, qui avait reçu le prix Franz de Weber 2018 de la même Académie. Mais entre les deux, je conseillerais « Les pas perdus », si toutefois il y a un sens à comparer deux genres si différents.

Étienne Verhasselt a récemment sorti « L'éternité, brève »., qui figure bien entendu sur ma pile.

À vos Belges, Mesdames et Messieurs !

Note à propos des éditions le Tripode, qui concerne en particulier ce livre-ci: « Chaque année, le Tripode donne à un collectif de vingt artistes carte blanche pour illustrer une publication de la maison d' édition. Vingt sérigraphies sont conçues à chaque fois pour faire la preuve qu'un même livre peut susciter des lectures très différentes. Ce projet, qui doit durer vingt ans, a donné au collectif le nom de «  Les 400 coups » car il conduira, à terme, à la création de 400 affiches. »
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C'est lors d'une émission radiophonique que j'ai entendu parler de ce recueil de nouvelles, et pour nous appâter le présentateur nous en lisait une "A Claude" dont voici un petit extrait :

"Au bout du pays, sur les hauts plateaux, Claude : un village d'une centaine d'âmes. La petite place s'orne du café Claude, de la boulangerie Claude, du boucher Claude et du tabac Claude. On la quitte par la rue Claude ou par la rue Claude. On croise alors le facteur Claude en tournée..."

J'ai bien ri en écoutant cette nouvelle et je me suis dit : mais qui est cet olibrius qui nous tient en haleine ainsi avec ses histoires de Claude ? Je me suis bien sûr procurer ce fameux objet du délit et je ne l'ai pas regretté un seul instant.



Voici donc quelques nouvelles courtes, très courtes et d'autres un peu plus longues. Leur point commun ? La fantaisie sans aucun doute.

Des nouvelles farfelues, fantastiques, drôles, caustiques et même parfois poétiques. de quoi passer de bons moments quand on s'ennuie dans une salle d'attente. Un livre à garder précieusement sur soi pour oublier le temps et plonger dans un monde incongru. Mais à y regarder de plus près, vous constaterez que leur auteur, sous son habit fantaisiste, observe notre monde et le décortique à sa façon !

Vous y rencontrerez alors un écrivain enroulé à une patère, un certain Claude donc, les gens du bout de la rue, René Deessendre imperturbable dans ses morts et ses résurrections...
Vous serez étonné(e) de l'incroyable découverte de Darwin bien peu connue du public, de la folie graphique qui s'empara de toute une ville, de la traduction d'un ancien texte pratiquement illisible La Buble...
Mais la plus surprenante et la plus sympathique à mon goût reste la petite nouvelle qui porte le titre de cet ouvrage, Les pas perdus. Une vision tout à fait poétique du monde qui nous entoure...

Allez, je vous laisse entre de bonnes mains. Laissez-vous guider par cette belle fantaisie qui vous ouvrira des horizons insoupçonnés...

Pour l'anecdote, sachez que cet auteur est belge et que ce recueil de nouvelles a reçu au Festival International du Livre Transilvania le prix "magie de la littérature".

Une bonne histoire belge, vous en conviendrez !

Lien : http://mespetitesboites.net
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Ils ne sont pas si nombreux les écrivains qui excellent dans les textes courts, voire très courts. Il y a quelques années j'ai découvert Lydia Davis, experte dans le genre et dont j'avais pu admirer toute la dextérité dans le recueil Ce qu'elle savait qui contient quelques textes saisissants. Avec Etienne Verhasselt, je me suis littéralement régalée. Ses textes d'une ou deux pages en moyenne se dégustent, son univers entre poésie et absurde offre un décalage salutaire. C'est un recueil que l'on a plaisir à conserver à portée de main pour picorer un texte le temps de quelques minutes, entre deux rendez-vous ou lors d'une pause café en terrasse.

Sous leur apparence aérienne, ces textes n'ont rien de léger ou de facile. L'auteur bouleverse simplement l'ordre établi, change l'angle de vue et éclaire d'une lumière rasante un petit travers humain ou un gros dérèglement du monde. Chez Etienne Verhasselt, un homme peut se lier d'amitié avec un insecte, les objets révèlent leurs âmes, la question du genre n'est pas forcément centrée sur le sexe... D'une plume précise et inspirée, il donne vie à un balcon, à un plafond ou à un téléviseur lassé de contempler chaque jour le rituel immuable d'une famille sans grande conversation. Avec ses décalages, il interroge notre rapport à l'autre. D'un trait de poésie, il bouscule joliment les idées reçues. Et puisqu'il ne se refuse rien, pourquoi ne pas oser les jeux de mots et nous raconter les vies Ô combien étonnantes de René Desessendre ou du Prince Kedal ?

Mine de rien, il aborde de nombreux thèmes d'actualité avec une finesse bien plus efficace que nombre de discours argumentés. La solitude, le voisinage, le renoncement, l'étranger, la cohabitation, le bavardage, les règles dont on s'affranchit... ou pas, sous la plume de Stéphane Verhasselt, tout change de dimension sans se départir d'une belle élégance, y compris lorsqu'il décide de jouer avec les mots.

J'ai beaucoup aimé me laisser surprendre par cet univers qui emprunte au merveilleux pour mieux dessiner le réel et je n'ai pas envie de ranger ce livre dans ma bibliothèque mais plutôt de le laisser sur ma table de nuit, pour prendre une petite dose de poésie, d'humour et de finesse de temps en temps. Et puis sa couverture est si jolie que ce serait dommage de la cacher...

Allez, un petit échantillon...

"A partir de ce moment, le moustique ne me quitta plus dans l'appartement et, pour tout dire, nous devînmes les meilleurs amis du monde. Lorsque je vaquais ou que je travaillais dans mon bureau, il voletait ça et là, à proximité. le bruissement de ses ailes dans mon voisinage m'était devenu familier et je trouvais à ce petit récital aérien une vertu apaisante. L'une de nos passions communes était la lecture, car je m'aperçus bien vite que mon cousin savait lire. Nous passions des heures entières dans le salon, ou au lit, passionnés par les nouvelles de Dino Buzzati : combien de fois avons-nous lu et relu "Un animal stupéfiant" ou "Le papillon", un présage que nous étions bien incapables de déchiffrer ! Nous riions ensemble, nous étions émus ensemble..." (in Un hôte hors du commun)

... et vous courez vous le procurer pour savoir comment se termine cette belle amitié.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Recueil de nouvelles très courtes. Dont je ne sais pas quoi penser. Certaines sont chouettes, ouvrent à la réflexion quand d'autres sont vraiment absurdes. Cependant, il keur manque de la poésie de l'absurde pour m'être vraiment convaincantes. J'ai parfois eu l'impression de lire des travaux d'élèves qui certes respectaient les consignes, mais ne mettaient rien d'eux et restaient très scolaires (oui, c'est un drôle de reproche adressé aux élèves) Et franchement, je n'ai trouvé ça ni drôle ni réflexif ; voire même vraiment lourd.
Certes, la lecture glisse toute seule parce que c'est court. Mais rien n'accroche et laisse une impression d'ennui.
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Promesses de surréalisme, on hésitera à qualifier de "nouvelles" ces dix-neuf éclats de narration, presque haïkus de nouvelles tant est lapidaire la forme d’une ou deux pages (mais on n’est pas dans du Fénéon quand même). Ou peut-être faut-il parler de pierres plates, de galets ovnis de nouvelles, eut égard au caractère lisse de cette littérature d’idées, d’idées magiquement animées et poursuivies comme autant de Vénus d’Ille anti-platoniciennes dont le verbe manifesterait l’incroyable fuite dans un réel caverneux.

Ces nouvelles font chacune briller le prisme d’une idée dans la potentialité fantastique de l’idéalité. Ce n’est pas pour rien que Borges énonçait que la métaphysique est une branche de la littérature fantastique. S’ouvre alors le bal des fantasmagories : un plafond vivant, un dieu-coquillage, une télévision qui se rêve micro-onde, des bourdons qui se rêvent termites, des dissidents soviétiques schizophrènes, fossile d’une humanité de songe, amours de moustiques, la bible lue avec des coquilles par des philologues du futur.

L’adjectif « farfelu » employé par l’auteur en quatrième de couverture est plus juste que surréalisme, malgré le titre reprenant les Pas perdus (1924) de Breton, qui énonçait cependant non seulement l’introduction du Rêve dans la vie – préoccupation nervalienne et romantique – mais de l’inconscient et de ses mécaniques pour opérer une révolution intégrale de l’humanité. Comme le vocable « romantique », le « surréalisme » a subi le même devenir épidémique, « hystérique » (encore un terme dont l’extension prodigieuse est symptomatique).

On aurait donc plus raison de le placer dans une chimère de fantaisie, de sottie et de farfelu malrucien qui, à l’époque du surréalisme, imaginait une divergence de l’imaginaire vers un monstrueux artificiel. Pourtant on sent bien aussi une esquisse de « paranoïa critique » à la Dali, une sorte d’attention à un détail, à une idée, regardée, décorporée jusqu’à en faire émerger l’absurde folie, poursuivie sur une ou deux pages avec humour et onirisme.

Sauf qu’à la jubilation de l’insolite réalisé manque souvent le relief d’une situation avec ses aspérités et ses angulosités, ou l’humanité d’un personnage à visage mobile – ce que l’on n’a qu’à de trop rares exceptions (je pense à Darwin et à son homo somniator dont la longueur de la prose, sa mélancolie et son mystère distingue dans « Le feu de Saint Elme ») tandis que l’overdose d’idées et de situations cocasses menace. Livre fourmillant Les Pas perdus d’Étienne Verhasselt ont la variance des miscellanées pour cœur et la constance de l’insolite en guise de sang.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A partir de ce moment, le moustique ne me quitta plus dans l'appartement et, pour tout dire, nous devînmes les meilleurs amis du monde. Lorsque je vaquais ou que je travaillais dans mon bureau, il voletait ça et là, à proximité. Le bruissement de ses ailes dans mon voisinage m'était devenu familier et je trouvais à ce petit récital aérien une vertu apaisante. L'une de nos passions communes était la lecture, car je m'aperçus bien vite que mon cousin savait lire. Nous passions des heures entières dans le salon, ou au lit, passionnés par les nouvelles de Dino Buzzati : combien de fois avons-nous lu et relu "Un animal stupéfiant" ou "Le papillon", un présage que nous étions bien incapables de déchiffrer ! Nous riions ensemble, nous étions émus ensemble... (in Un hôte hors du commun)
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Le 22 Juillet 1832, dans l'embouchure du Rio de la Plata, Darwin note, émerveillé : " Je viens de monter sur le pont; - la nuit offre un spectacle extraordinaire; - L'obscurité du ciel est traversée d'éclairs très lumineux. Le sommet de nos mâts et l’extrémité des vergues les plus hautes brillaient sous l'effet du fluide électrique qui couraient de l'un à l'autre". Darwin précise, dans une annotation, qu'il s'agit du feux de Saint-Elme.
Et il poursuit : "On aurait presque pu dessiner le contour de la girouette comme si on l'avait enduite de phosphore. Pour compléter ces feux d'artifice naturels, la mer était si étincelante qu'on aurait pu suivre les Manchots à la trace grâce à la trainée lumineuse de leur sillage."
(...) Depuis la lecture de ces lignes, il a plus de trente ans, combien de fois ne l'ai-je pas rejoint sur ce pont, pour rêver en sa compagnie ! Car la vie nous bouscule si souvent et il importe alors de revenir à l’essentiel, à l'émerveillement. Ne serait-ce pas très beau, finalement, et très émouvant par-dessus tout, que l'un des plus éminents scientifique de tout les temps ait choisi, au crépuscule de sa vie, d'honorer le rêve et le mystère pour nous transmettre la question de la juste connaissance ?
(...) Et bien pour ma part, j'estime que nous aurions là un magnifique hommage à Darwin, un pied de nez à nos sociétés qui vendent leur âme à une science désormais pervertie, puisque la Science semble de plus en plus vouloir nous réduire tous à quelques formules standard et envisager toute particularité, toute originalité comme une déviance à traiter. En somme, nous aurions affaire à un bel acte de résistance poétique !
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Depuis bientôt dix ans, le vieux téléviseur était condamné à assister à la vie quotidienne de la famille B... Une décennie qui lui paraissait une éternité, un supplice sans fin. Jour après jour, il était obligé de regarder le même mauvais film, avec les mêmes piètres acteurs : le père, la mère, le fils et la fille. Ce spectacle était une affligeante caricature de la vie de famille, il en avait la nausée.
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Eh bien, pour ma part, j’estime que nous aurions là un magnifique honneur à Darwin, un pied de nez à nos sociétés qui vendent leur âme à une Science, désormais pervertie, puisque la Science semble de plus en plus vouloir nous réduire tous à quelques formules standard et envisager toute particularité, toute originalité comme une déviance à traiter.
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La nuit du 3 septembre 1956, alors qu’il dormait, il se leva sans faire de bruit, afin de ne pas se réveiller, et sortit de sa chambre sur la pointe des pieds.
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