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EAN : 9782369812166
64 pages
Rue de Sèvres (08/06/2016)
3.5/5   47 notes
Résumé :
Le héros de cette histoire est un étudiant en mathématiques, qui vit dans une chambre de bonne d'un quartier similaire au quartier latin parisien. Les rumeurs disent que sa mansarde fut occupée, deux siècles plus tôt, par une vieille femme jugée sorcière par ses contemporains, capable de voyager dans différentes dimensions du réel, et dont l'esprit n'aurait pas tout à fait quitté les lieux. Notre narrateur, à l'esprit aiguisé et fatigué par ses études poussées, fait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Lors de la dernière masse critique, Babelio et les Éditions Rue de Sèvres, m'ont permis de découvrir à travers une adaptation d'une nouvelle fantastique, l'univers de H.P. Lovecraft.

Un auteur que je désirais aborder, voici chose faire. Car en lisant cette BD je me suis procurée la nouvelle de Lovecraft, pour pouvoir en faire le parallèle.

La narration de la nouvelle de Lovecraft est insérée dans les fenêtres, et les dialogues des personnages sont mises à part. On y découvre le personnage de Meredith qui n'existe par dans l'oeuvre originale ainsi qu'une fin différente de celle écrite de Lovecraft. En lisant la BD je me posais beaucoup de questions dont j'ai plus ou moins trouvé la réponse dans la nouvelle.

Mon avis est partagé entre le fait que je ne sois pas très attirée par une lecture aussi angoissante comme sait si bien nous imprégner Lovecraft, lirais-je d'autres oeuvres de lui, ça pour l'instant je ne saurais le dire.
La BD en elle-même est très plaisante à feuilleter et à lire, car les très belles planches d'esquisses crayonnées en noir et blanc qui nous transportent dans le cauchemar de notre héros sont très attrayantes et mettent au point un visu sur mon imagination qui partait dans tous les sens lors de la lecture de l'oeuvre originale.
J'ai préféré la fin de la nouvelle plutôt que la BD, car elle réussit à porter un côté plus rationnel dans mon esprit que la BD qui laisse planer le doute sur la nature fantastique de l'oeuvre.
Le déroulement du dessin retranscrit bien le parallèle entre la paranoïa puis la peur de Walter Gilman, on les voit monter en puissance à travers les dessins et la transformation physique et hallucinée du héros est bien mise en avant.
Aimé, pas aimé, je ne saurais le dire. le côté cauchemardesque et fantastique fait partie du monde de H.P. Lovecraft, et je suis sûre que Mathieu Sapin et Patrick Pion, ont bien su le retranscrire, on ne peut que les en féliciter.
Le problème, c'est plutôt moi, qui ne suis pas une lectrice pour ce style de lectures., j'ai essayé et j'en suis très contente. Car il est toujours bon d'aller à la découverte de ce que l'on ne connaît pas.
Je mettrai 4 étoiles, car le travail des dessinateurs est vraiment très bon.

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J'ai toujours aimé Lovecraft et son univers gothique halluciné peuplé de Dieux ancestraux vivants, de démons et de merveilles, de sorcières et de nécromanciens ayant vendu leur âme au Nécronomicon.
C'est pourquoi lors du dernier Masse Critique j'ai coché sans hésiter ce livre. - J'en profite pour remercier Babelio et les Editions de Sèvres pour leur envoi.
Ce fût une très plaisante lecture, quoiqu'un peu courte, que cette reprise illustrée de la nouvelle de H.P. Lovecraft "Les rêves dans la maison de la sorcière."
Le dessin réaliste et "old school" de Patrick Pion sert impeccablement le scénario de Mathieu Sapin, qui reste en tout point fidèle à l'original. Tous les afficionados du maitre de l'indicible connaissent cette nouvelle : un jeune étudiant vient s'installer dans la chambre où une sorcière aurait habité. Elle y aurait découvert les secrets des voyages espace-temps multidimensionnels, et lié un pacte avec des forces supérieures... le jeune homme est petit à petit hanté par des rêves de plus en plus terribles pendant que les rats grignotent les murs...
Un bon moment donc, passé au coeur de cette sombre et tourmentée nouvelle, mais trop bref. Ce genre de littérature illustrée mériterait d'être au moins augmentée de deux ou trois autres histoires du même acabit pour ne pas nous laisser frustrés.
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Dans ma jeunesse, j'eus été un adepte du grand et mythique jeu de rôle «L'appel de Cthulhu». C'est d'ailleurs par ce biais que j'en suis venu à découvrir l'univers fantastique-horreur de ce maître de la littérature Howard Phillips Lovecraft. Autant dire que j'en ai épluché de ses ouvrages, et j'ai eu beaucoup de frissons… Mais certainement pas encore assez car je découvre par bonheur cette nouvelle au travers de cette BD.
Beaucoup de BD ont été adaptés de son univers. On peut noter par exemple « Cthulu » et « Les mythes de Cthulu » d'A.Breccia, « l'Affaire Charles Dexter Ward » de Culbard, « les cauchemars de Lovecraft » d'H.Lalia etc… , ou bien même dans l'humour « Cthulhu, ça tangue » de Gobelin's la BD.
Me voilà donc bien ravi en abordant cette BD.

Le dessin, les effets, les couleurs, la mise en scène :

Le dessin de Patrick Pion est dans un style réaliste contemporain au trait particulièrement vif, anguleux, saccadé et hachuré mais tout de même avec beaucoup de finesse et de détails.
L'univers est comme on s'y attend, sombre et inquiétant avec des couleurs contrastées mais dans une palette qui se veut plutôt terne, sans éclats.
Chaque page a sa dominante de couleur froide mais il arrive par moment d'avoir quelques éclats de chaleur vite dissipés, ou de couleur tranchante pour instaurer la peur (rouge vifs des yeux d'un rat par exemple…).
Le jeu des ombres est magistral pour cette BD. Les aplats de noirs, les nombreuses hachures et crayonnés rendent bien cette ambiance pesante et suffocante des romans de HP Lovecraft.
Les univers parallèles (rêves) sont très distincts au cours du récit en passant de planches colorisées à des planches somptueuses en noir et blanc.
Les détails architecturaux sont magnifiquement précis et limite angoissant.
Le talent graphique de P. Pion est indéniable.
Les mises en scène sont bien menées, les artifices cinématographiques sont juste comme il le faut, cependant il reste parfois quelques petits défauts (comme des proportions dans les perspectives…).

Le scenario, le découpage :

Cette oeuvre est donc basée sur une nouvelle de Howard Philips Lovecraft, écrivain maître dans l'art du suspense horrifique. Mathieu Sapin a réussi à l'adaptée avec un certain brio et surtout différemment d'autres excellentes adaptations de romans ou nouvelles de HP. Lovecraft en BD, citées précédemment.
L'ambiance et le décor sont instaurés sans attendre : une chambre maudite et un brillant étudiant trop curieux et porté sur l'étrange… le reste n'est pratiquement qu'un long jeu narratif lancinant, surprenant et efficace, pour bien cibler l'isolement et la solitude de la « victime », avec une montée en suspense bien travaillée.
Le découpage laisse beaucoup de place au dessin. Les cases sont grandes, beaucoup de pleines pages (pour les mondes parallèles), et le reste est souvent en style « gaufrier » ordonné de six vignettes. Il existe quelques variantes intéressantes de longues bandes verticales…
Le petit point négatif, selon moi est la typologie employée dans les bulles de narration façon manuscrite, nous obligeant à rester attentif et concentré… Les « pavés » de narrations peuvent en rebuter aussi quelques-uns qui chercheraient du dialogue… mais dans ce cas, il ne faut pas en venir aux mondes de Lovecraft

Dans l'ensemble, l'adaptation de ce récit est convaincant, proche du monde sombre que l'on peut s'imaginer en lisant les livres de HP. Lovecraft. le suspense et cette impression de présence continuelle de noirceur sont bien rendus…
Bref un beau travail pour un duo qui, apriori loin de leur registre d'usage, n'était donc pas habitué à ce genre d'exercice.
Lien : http://www.7bd.fr/2016/08/le..
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions "Rue de Sèvre", pour m'avoir fait découvrir "Les rêves dans la maison de la sorcière", remporté lors de la dernière opération Masse Critique.

C'est le résumé qui m'a directement attiré. Je dois avouer que je ne connais pas du tout les écrits de Howard Phillips Lovecraft, mais cette nouvelle transposée sous forme de BD, était une occasion de découvrir l'univers de cet auteur classique.
Walter, brillant étudiant en mathématiques, vit dans une chambre miteuse dans un vieil immeuble délabré, faute de moyen. Une autre raison l'a poussé à choisir ce lieu: d'après les rumeurs, une sorcière vivait ici il y a deux siècles, et cette dernière semblait avoir découvert un moyen d'accéder à d'autres mondes parallèles. Notre étudiant, curieux, et aux pulsions un peu morbide, a décidé de creuser un peu le mystère. Toutefois, bien vite, il va être victime de "fièvres nocturnes", dans lesquelles il va percevoir des visions terrifiantes. Tandis qu'il ruine sa santé et ses études, il ne peut s'empêcher de continuer à creuser toujours plus loin dans ces mystères...

Dans un premier temps, la BD est relativement courte: 64 pages, dans laquelle on peut y distinguer deux parties. La première peine à mettre en place l'histoire, et le cadre. La deuxième relate vite le fin mot de l'histoire. Cela donne un rendu inégal, un peu bâclé. Pour ma part, j'ai bien apprécié la première partie: le suspense est à son comble. Walter est un personnage peu attachant, mais déterminé à découvrir la vérité sur la quête qu'il a entreprise. Acharné, têtu, il va même jusqu'à mettre sa propre vie en danger. le cadre de l'histoire est original: il se passe de nos jours alors que la nouvelle qui a inspiré cet ouvrage se passe bien plus tôt. Néanmoins, je n'ai pas aimé la deuxième partie. Celle-ci s'est montrée trop rapide, confuse, un peu bâclée. On y apprend les informations qui tombent comme des cheveux sur la soupe, un peu venues de nulle part. J'ai été assez déçue par la fin de l'ouvrage qui fait vite retomber le soufflé de l'intrigue. Dommage. Toutefois, je dois admettre que les illustrations, aux couleurs sombres, sont très belles et très réussies. Mais cela ne m'a pas suffit pour être entièrement happée et satisfaite par l'histoire, notamment son final.

En conclusion, même si l'histoire semblait intéressante, cette BD a un rendu assez inégal dans la transposition de l'intrigue. Malgré de belles illustrations, cela ne m'a pas suffit pour apprécier pleinement le récit. Et la fin, soudaine, m'a assez déçue. Toutefois, cela a quand même piqué ma curiosité en ce qui concerne l'univers de Howard Phillips Lovecraft. Par conséquent, je vais essayer de me cultiver à ce sujet incessamment sous peu. Bonnes lectures !
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec cette bande dessinée qui propose de revisiter et mettre en image une nouvelle de Lovecraft. Les auteurs ont vraiment réussi à garder l'intérêt de la nouvelle, ainsi que son ambiance, ce qui fait que, malgré peut-être un démarrage un chouïa lent, je me suis retrouvé facilement emporté par le récit. L'intrigue joue ainsi habilement entre réalité et folie pour mieux surprendre le lecteur. L'ambiance est bien retranscrite que ce soit dans son côté angoissant, oppressant, qui gagne en ampleur au fil des pages pour offrir ainsi un final tendu et percutant. L'univers ne manque pas non plus d'attrait et reste accessible même si on ne connaît pas Lovecraft. L'ensemble est ainsi très bien porté par un graphisme qui, certes aux premiers abords peut paraître classique, mais finalement colle parfaitement à l'histoire et offre quelques bonnes idées comme la différence entre rêve et réalité. le personnage principal se révèle intéressant à suivre dans la gestion de cette folie, mais j'ai trouvé que les personnages secondaires manquaient un peu de profondeur. Un point qui peut se révéler dérangeant vient de la narration qui est parfois très dense, ce qui peut surprendre dans une BD et rend parfois la lecture des dialogues un peu hachée, mais rien de non plus trop dérangeant. Au final un album que j'ai trouvé réussi et efficace.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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critiques presse (4)
BDGest
01 décembre 2020
Simple et bien mené, Le Cercle de Providence réussit son pari - osé - en apportant un peu de fraicheur dans un univers à la mode.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
29 juin 2016
Ces Rêves dans la maison de la sorcière emportent habilement le lecteur dans un univers mouvant, inquiétant, finalement très noir.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
17 juin 2016
Si la mise en place peut paraître un peu lente, la seconde moitié ainsi les choix visuels finissent d'emporter l'adhésion pour faire de ces Mémoires une lecture stressante, bien dans l'esprit des livres de leur créateur.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
07 juin 2016
Un album qui offrira sans doute à certains l’opportunité de découvrir le monde et les phobies de l’écrivain américain.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p.21-2.

… Et selon ma théorie, un homme – s’il disposait de telles connaissances mathématiques – pourrait délibérément quitter la Terre… pour rejoindre une infinité d’autres corps célestes selon leur position précise dans la trame cosmique. Un tel déplacement n’implique, au fond, que deux éléments. Tout d’abord, un vecteur de sortie de la sphère tridimensionnelle dans laquelle nous évoluons. Puis un vecteur d’entrée pour regagner cette même sphère en un autre lieu. Peut-être situé à une distance infinie. Tout être d’un espace à trois dimensions devrait probablement pouvoir séjourner dans la quatrième. Qu’on puisse survivre à un tel voyage serait ainsi parfaitement concevable.
Je… Il y a là matière à conjectures, mais il est quasiment certain que le type de mutation impliqué par le passage d’un quelconque plan dimensionnel au plan immédiatement supérieur ne saurait porter atteinte à l’intégrité biologique du voyageur.
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Juste avant que je ne sombre dans les maelstroms d'étrangeté des profondeurs du sommeil, il m'arrivait de faire des rêves plus brefs et plus vifs dans lesquels apparaissaient Brown Jenkin...
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Cette fusion du rêve et de la réalité était insoutenable...
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Vidéo de Howard Phillips Lovecraft
Jusqu'au 4 mai 2023, sur Ulule, découvrez notre nouveau projet hors-norme et complètement fou : l'édition de la correspondance de Robert E. Howard et Howard P. Lovecraft dans une traduction de David Camus et Patrice Louinet.
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