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EAN : 9791041410057
288 pages
Points (13/10/2023)
3.53/5   140 notes
Résumé :
En 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais.
Toutes les victimes venaient de la base nautique de Cherbourg.

Vingt ans après un jeune journaliste localier, fils de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat, décide de mener une véritable enquête sur les coupables : les poseurs de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Les sentiers obscurs de Karachi est un bon exemple de roman bancal, promettant beaucoup, et offrant finalement autre chose.

Le 8 mai 2022, quatorze personnes mourraient dans un attentat à la bombe contre un bus de civils : 11 ingénieurs de la DCN (Direction des Constructions Navales, le successeur des arsenaux de la République) et des Pakistanais, présents au mauvais endroit au mauvais moment. Ce drame est encore aujourd'hui vécu dans les souvenirs des familles de ceux qui ne sont pas revenus, dans les incompréhensions des enfants des victimes qui n'ont pas ou peu connu leur père. Une cérémonie annuelle organisée à Cherbourg, là où les plans des sous-marins vendus au Pakistan ont été conçus, ravive la douleur de ces proches et de ceux que cet événement a marqué.

Ce roman est la face pakistanaise d'un attentat qui n'est plus aujourd'hui dans les médias nationaux qu'un événement au sein d'un scandale plus large : l'affaire de Karachi, ou quand l'arrêt du versement de rétro-commissions par le gouvernement français aurait entraîné des représailles pakistanaises.

La vérité n'a jamais été vraiment connue – a t-elle d'ailleurs été vraiment cherchée ? L'idée globale qui en ressort aujourd'hui étant que la décision du président Chirac de ne pas honorer le paiement de ces « faux frais », liés à un contrat signé à la va-vite avant la présidentielle de 1995 par le gouvernement Balladur, aurait conduit indirectement à cet attentat.

Ce n'est pas ce qui intéresse Olivier Truc. Et d'ailleurs, pendant presque cent pages, on ne comprend pas où l'auteur veut en venir. Il multiplie les allers-retours entre présent et passé, met en scène des personnages sans les placer dans un ensemble. Ce début est un tel embrouillamini qu'il n'a pas été loin de m'arrêter.

Le personnage principal, le journaliste cherbourgeois Jef Kerral, s'est passionné pour cette histoire au travers de discussions avec le père d'un copain, le morose Marc Dacian, sorti blessé du bus déchiqueté. Une partie de ses pensées est restée là-bas à Karachi, avec son ami l'officier marinier Shaheen.

Le récit ne décolle véritablement qu'avec Karachi, les bruits de la foule, les rickshaws, les bazars, les regards qui se détournent au passage des femmes, l'omniprésence de l'armée, et celle plus discrète de l'ISI, les services secrets. C'est cet environnement que Jef Kerral découvre en partant à la recherche de Shaheen. Qu'est-il devenu ? Pourquoi se cache t-il aujourd'hui ?

Pour le contacter, le journaliste passe par une femme officier médical de la marine pakistanaise, Sara Zafar, et son père, Firaq, ancien ami de Shaheen, désormais médecin d'un dispensaire dans un village de pêcheurs pauvres, des zikri, stigmatisés car adeptes d'une secte islamique violemment combattue par les fondamentalistes sunnites.

Les méandres du récit du pays des « hommes purs » constituent le coeur de l'ouvrage, que l'auteur parsème de vers de poésie en ourdou.

Toute la partie liée à la découverte du pays et de ses difficultés, est ce qu'il y a de meilleur dans ce livre. Les morts violentes, les dizaines de morts à chaque attentat, les disputes tribales, ne sont pas rapportés chez nous, selon la loi journalistique du mort-kilomètre : les glissades sur le verglas en France intéressent plus que des morts à des milliers de kilomètres.

La partie liée à l'attirance entre Jef et la jeune et belle officier Sara est, elle, assez convenue.

Le roman est donc inégal, parfois intense, parfois quelconque. Il a toutefois le grand mérite de rappeler qu'au delà d'une affaire de gros sous, de corruption ici et là-bas au Pakistan, il y a eu des victimes qui se contentaient de faire leur travail pour l'État français.
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Olivier Truc est un journaliste français, vivant à Stockholm, et correspondant au Monde, et surtout auteur de la série sur la police des rennes. Dans ce roman, l'auteur nous emmène bien loin des pays scandinaves. Sous la forme d'une enquête journalistique, il emmène le lecteur sur les traces de l'attentat survenu à Karachi le 8 mai 2002, qui fit de nombreux blessés, tua 14 personnes dont 11 français. Mais en France ce qui nous marqua le plus ce fut le scandale politique qui en découla, les rétrocommissions destinées à financer la campagne politique d'Édouard Balladur.
Jef Kerral, jeune journaliste dans un quotidien local à Cherbourg, part à Karachi pour tenter de découvrir les dessous de l'affaire. Les 20 ans des commémorations de l'attentat lui servent de prétexte pour mener cette enquête, mais il a aussi l'espoir de pouvoir faire un grand reportage et devenir ainsi un grand journaliste. Va t-il réussir à découvrir la vérité 20 ans plus tard ?
En tant que lecteur, on se balade avec Jef dans la ville de Karachi et on découvre certains des anciens protagonistes. L'ambiance de la ville est bien décrite, c'est une autre culture, un autre mode vie. Ses investigations vont lui permettre de mieux comprendre l'implication des services secrets pakistanais. Et comment cet attentat a bouleversé la vie de plusieurs personnes.
Il y a aussi l'amitié entre 2 hommes, qui vivent à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, sur des continents différents, des pays différents, avec des coutumes différentes, des religions différentes mais qui ont des valeurs communes. Et comment cet attentat a bouleversé la vie de plusieurs personnes.
Dans ce roman, l'auteur nous donne un point de vue pakistanais, mais surtout humain. Ce livre n'a pas pour vocation de nous révéler la vérité. C'est une fiction qui s'inspire de faits réels.
L'auteur nous initie également à la poésie ourdous.
Une lecture très agréable où se mêle complot, corruption et mensonges. le style d'écriture est fluide,je me suis laissée emporter par cette lecture.
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Délaissant momentanément sa série fétiche consacrée à la police des rennes, Olivier Truc nous emmène au Pakistan sur la trace sanglante (et malheureusement authentique) de l'attentat de 2002 qui couta la vie à quatorze personnes dont onze ingénieurs français tous originaire de la base nautique de Cherbourg.
On se souvient que la France avait vendu trois sous-marins au Pakistan mais était sur le point de conclure une autre vente avec l'Inde, son ennemi juré. Pour tenter de comprendre l'origine de ce carnage, Olivier Truc a imaginé une enquête menée vingt ans plus tard par un jeune journaliste de la Presse Quotidienne Régionale qui se rend sur place avec comme contacts le nom d'un ingénieur pakistanais droit et intègre formé à Cherbourg et celui d'une jeune traductrice. Mais à Karachi, il se sent surveillé et manipulé. Ses investigations lui permettront toutefois de mieux comprendre le rôle de l'armée et des services secrets pakistanais, mais aussi l'implication de son propre père.
On connait les conséquences politiques de ce drame dont l'enquête menée par les français permis de dénoncer un vaste trafic de commission occultes ayant alimenté la caisse de campagne d'un candidat à l'élection présidentielle de 1995. Olivier Truc s'intéresse surtout aux victimes de l'attentat et sa propre enquête réalisée à Karachi vise à identifier les vrais responsables. Un roman passionnant qui s'appuie sur des faits véridiques et des analyses géopolitiques pertinentes.
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Olivier Truc propose sous la forme d'une enquête journalistique de reprendre les éléments de l'attentat de Karachi au Pakistan de 2002 pour tenter de trouver les responsables.

Une affaire irrésolue !

En mai 2002, un bus militaire transportant des techniciens de la Direction des Constructions navales a explosé devant l'hôtel Sheraton dans la capitale du Pakistan.  L'attentat a provoqué quatorze morts dont onze employés français, des blessés et des traumatisés à vie. Rapidement, Al-Quaïda l'a revendiqué et l'enquête s'est arrêtée. En 2009, un nouveau juge oriente l'enquête vers des représailles


Mais si l'affaire Karachi est encore dans nos mémoires, c'est par le scandale politique qui découla de la vente de frégates à l'Arabie Saoudite et de trois sous-marins au Pakistan Elles auraient permis le versement de rétrocommissions illicites vers la campagne électorale d'Édouard Balladur.

Le volet financier a été jugé en 2019 avec la relaxe d'Édouard Balladur et François Léautard, condamné avec sursis.

Alors, pourquoi reparler d'une affaire déjà surmédiatisée ?

Olivier Truc choisit l'angle qu'il connaît le mieux, celui d'un journaliste, mais reporter débutant. Jef, 27 ans, pigiste à La Presse de la Manche, a été bercé par les récits sur l'attentat de Karachi par Marc et les silences de son père, Claude, son ex-ami.

Les commémorations des vingt ans se profilent et Jef ne résiste pas au plaisir de reprendre l'enquête. Il convainc son rédacteur en chef qui lui prendra son papier, s'il est intéressant, mais pas ses frais.

N'empêche il s'embarque pour Karachi, avec un nom en tête,  Shaleen Ghazali, ami pakistanais de Marc, resté intègre, venu quelques mois à Cherbourg dans l'entreprise de la Direction des constructions navales,où travaillait Marc et Claude.

Le contact de Jef sera la belle Sarah Zafar, officier à la Cité navale de la Marine pakistanaise.

La mission Agostina consistait en la livraison de trois sous-marins au Pakistan, leur permettant de résister à l'Inde d'à côté trop puissante. Marc était venu au Pakistan pour construire le dernier Agosta 90 B réalisé entièrement au Pakistan.

Une rencontre particulière

Le roman, Les sentiers obscurs de,est pour Olivier Truc, une belle histoire d'amitié : une rencontre entre deux hommes, consciencieux dans leur travail, persuadés du pouvoir de la technique pour le bien-être des hommes, honnêtes et curieux de partager leur savoir qui devait pour le Pakistanais apporter le renouveau de son pays. Cet attentat a bousculé cette rencontre et Jef part à la recherche de leurs souvenirs.

Olivier Truc se place à hauteur de ces hommes, si différents par leur culture mais si semblables par les valeurs auxquels ils croient. Alors, pourquoi, après les attentats, chacun s'est muré dans un silence qui les détruit de l'intérieur. Que cache la même attitude chez deux personnes vivant aux antipodes. Jef réussira-t-il à trouver les mystères que renferment encore cette affaire ?

Cette affaire, les Pakistanais l'appellent " le scandale des sous-marins", pour les pots-de-vin versés sur les malversations, les défauts de matériel, etc. Les services français et pakistanais ont à voir avec cette histoire.

Les sentiers obscurs de Karachi se lisent comme un polar, en suivant Jef qui remonte le fil de l'affaire. Karachi, la capitale ourdou-phone la plus ouverte au monde, est décrite tournoyante de bruits et de secrets. On plonge au coeur de l'urdu bazar, la grande librairie de Karachi, sorte d'havre de paix au coeur d'une ville à la circulation débridée et affolée. La poésie ourdoue vient éclaircir les zones d'ombres. Les oreilles espionnes et conservatrices sont partout, y compris dans les rickshaws. Mais, la poésie ourdoue permet de s'octroyer des espaces de liberté, car l'emprise religieuse est omniprésente, même au coeur de cette armée mixte.

Pour conclure,

On ne présente plus le talent littéraire d'Olivier Truc. Les sentiers obscurs de Karachi sont nés au cours d'une résidence d'écriture sur place en 2016 en marge du Festival de littérature de la ville.

Tous les ingrédients du roman noir sont là ! le suspens et la résolution d'une intrigue. Mais en plus, c'est les dessous du journalisme que Olivier Truc nous décrit aussi. L'écrivain suggère que ce qu'un article de presse ne peut pas dire, la littérature peut s'en emparer. Et, Les sentiers obscurs de Karachi le réussissent parfaitement !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Encore un polar deux jours après la fiction d'anticipation politique qui fait froid dans le dos de Thomas Bronnec, et si on allait à des années lumière pour se laisser guider par Olivier Truc sur Les Sentiers obscurs de Karachi, son nouveau thriller géopolitique ??

Olivier Truc, journaliste, spécialiste des pays nordiques et baltes, auteur d'une fameuse série sur la police des rennes en Laponie, s'intéresse cette fois au Pakistan et à ce qu'on a appelé, en France, « l'affaire Karachi et notamment centré autour de l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan.

Attentat qui s'est transformé en scandale politique français, celui des commissions et rétrocommissions qui ont servi à financer la campagne électorale d'Édouard Balladur en 1995. L'aspect pakistanais de l'affaire a quant à lui été occulté.

L'écrivain s'attarde surtout sur les hommes, différents par leur culture mais mus par le sens du travail bien fait, du partage et de leurs valeurs morales.

Le lecteur découvre à travers les yeux du héros, Jef, jeune journaliste, une ville et une culture qu'il connait si mal.

Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France.

Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif.

Un récit implacable et additif autour d'une affaire aux ramifications innombrables.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Karachi, Pakistan.
8 mai 2002. 7h45.
La chaleur l’avait pris de court, son intensité, ce
qui était absurde, une boule de feu, ça ne pouvait être que ça, une chaleur intense. La douleur était arrivée, il ne savait plus quand. Avant que la boule de feu le frappe peut-être, savoir que ça allait faire mal, la trouille de voir la mort le viser tel un cavalier de l’apocalypse, ou quand, sournoise, alors qu’il l’attendait en pleine figure, elle s’était glissée sous les sièges, l’attrapant par les pieds, lui dévorant les chevilles, les jambes. Ou après, les secondes après, ou quand il s’était réveillé, quoi, quelques secondes, ou peut-être des minutes, après le passage de la boule de feu. Ses yeux brûlés, il ne voyait rien, non pas brûlés, pas la boule de feu,les yeux, c’était quoi, l’onde de choc, souffle coupé, poumons enfoncés. Est-ce qu’il respirait encore ?
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Elle accéléra. S’éloigner du camp de morts. Le son revint d’un coup, les cris, la douleur hurlée, les corps disloqués qui se lamentaient, tout la poursuivait maintenant, elle accéléra encore. Elle se concentra sur la route. Par où devait-elle passer maintenant ? Le café Al Murad, attentat en septembre 2009, puis le long du terminal containers Pak Pacific, attentat en février ou mars 2006. Ensuite le quartier de Jamali Goth, attentat à l’automne 2012. La géographie noire de Karachi. Le portrait en creux de sa ville où vingt millions d’habitants en étaient réduits comme elle à perdre pied dans leur cité, toute compréhension du monde dévorée par cette litanie macabre. Comment Sara pourrait-elle un jour avoir des enfants et leur raconter sa ville ? En suivant ce fil rouge sang ? Pour la première fois depuis l’explosion du parc, elle entendit le cri des enfants meurtris. Pour la première fois, elle tourna la tête vers la droite, vit les vitres maculées de sang. Les sirènes hurlèrent. Elle roulait sur un champ de mort, insensible, hallucinée. Un autre poète prit le relais. Encore un de ceux que Shaheen lui avait fait découvrir au Urdu Bazar. Elle ne se souvenait plus de son nom. Elle pensait qu’il était contemporain. Il faudrait vérifier.
« … Karachi n’est plus une ville. Mais un cri de détresse. Qui résonne. Des quatre côtés. On ne tire plus en l’air à Karachi. Les balles atteignent désormais les rêves des habitants… »
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Ce livre est un roman librement inspiré de faits réels qui gravitent autour de l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan.
Au cours de cet attentat, onze techniciens français de la DCN (Direction des constructions navales) ont été tués, quatorze autres blessés, tandis que trois Pakistanais ont également trouvé la mort et six autres ont été blessés. L’attentat a été provoqué par l’explosion devant l’hôtel Sheraton d’une voiture piégée garée le long du bus Marco Polo de la marine pakistanaise qui effectuait tous les jours le ramassage des techniciens et ingénieurs français.
Avec le temps, cet attentat s’est transformé en scandale franco-français, sur fond de commissions et rétrocommissions destinées à financer la campagne électorale d’Édouard Balladur en 1995, évinçant petit à petit l’aspect pakistanais de l’affaire.
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[...] L’attentat du 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan. Au cours de cet attentat, onze techniciens français de la DCN (Direction des constructions navales) ont été tués, quatorze autres blessés, tandis que trois Pakistanais ont également trouvé la mort et six autres ont été blessés. L’attentat a été provoqué par l’explosion devant l’hôtel Sheraton d’une voiture piégée.
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Au passage du miroir, sans lui jeter un œil, elle devait savoir quelle Sara franchirait la porte pour affronter le monde, la fausseté, la chaleur, la puanteur, l'injustice, la démesure, la misère, le danger, en un mot Karachi. Certains jours, elle rajoutait poésie, espoir, dahl, partage, curry, embruns, famille, devoir. Ces jours là étaient plus rares.
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