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Les soeurs Mitford enquêtent tome 1 sur 4
EAN : 9782702448724
496 pages
Le Masque (16/05/2018)
3.56/5   376 notes
Résumé :
1919. Louisa Cannon rêve d'échapper à sa vie misérable à Londres, mais surtout à son oncle, un homme dangereux. Par miracle, on lui propose un emploi de domestique au service de la famille Mitford qui vit à Asthall Manor, dans la campagne de l'Oxfordshire. Là, elle devient bonne d'enfants, chaperon et confidente des soeurs Mitford, en particulier de Nancy, l'aînée, une jeune fille pétillante à l'esprit romanesque. Mais voilà qu'un crime odieux est commis : une infir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 376 notes
Premier tome de la saga Les Soeurs Mitford mènent l'enquête.🚂


Louisa Cannon vit auprès de sa mère et l'aide dans son activité de blanchisseuse. Suite au décès de père de famille, la mère et la fille redoublent d'activité afin de subvenir à leurs besoins. Seulement, l'oncle et frère du père, Stephen s'est installé à demeure et ne participe aucunement aux frais. Au contraire, il dépense, boit, emprunte de l'argent... Lorsqu'un soir son oncle lui demande de payer une dette en se prostituant, Louisa comprend le danger que représente cet homme. Aspirant à une vie simple et heureuse, Louisa postule au poste de nurse auprès de la famille de Lord Redesdale. Échappant de peu à un enlèvement orchestré par son oncle, Louisa rencontre Guy Sullivan, un policier des chemins de fers qui l'aide à se rendre à son entretien d'embauche auprès de la famille Redesdale qu'elle obtient.
Pendant ce temps, Florence Nithingale Shore monte dans un train et... est retrouvée quelques heures plus tard baignant dans son sang. Les constatations font état d'un meurtre. Cette affaire connait un tel engouement médiatique que Nancy Mitford, la fille aînée de Lord Redesdale s'est mise en tête de la résoudre...


Au premier abord, ce sont mes yeux qui ont en premier attiré mon attention sur ce livre. Belle couverture colorée, design épuré et accrocheur. Ensuite, le nom de l'auteur m'a de suite rappelé la série Downtown Abbey dont elle est l'un des auteurs. Enfin, le titre laissant entendre une enquête policière, j'ai succombé.😄


Le gros point fort de ce roman est sans contexte le mélange bien dosé de réalité et fiction. Jessica Fellowes dans son prologue annonce vouloir nous relater la période d'entre-deux-guerres au travers d'événements ayant touché la société anglaise dans la presse. le meurtre de Florence Nithingale Shore fait partie de ses événements ainsi que les soeurs Mitford qui ont véritablement existé.
Ensuite, le cadre historique dépeint par Jessica Fellowes est tout simplement superbe. Pas de nostalgie du style "dans le temps tout était beau, merveilleux"... au contraire, la société dépeinte par Jessica Fellowes est en fin de vie : les jeunes rentrés de la guerre sont désillusionnés et aspirent à des changements. Les familles aristocrates ne semblent pas percevoir ce changement dans l'air et tentent de maintenir les traditions comme la nurse d'enfant, le bal des débutantes, la recherche d'un mari. A contrario, les classes modestes comme Louisa Cannon osent s'élever et se lancer dans de nouvelles expériences.


Les personnages sont plutôt piquants. En effet, Louisa Cannon ose s'enfuir et quitter une mère effacée afin de trouver une meilleure vie. Elle fait preuve d'un courage incroyable et ose par moment dépasser les prérogatives de son rang en donnant son avis. Guy Sullivan est un personnage également très attachant puisque sa personnalité très introvertie se métamorphose au contact de Louisa. Que dire de Nancy Mitford ??? Ce tome présente essentiellement l'aînée et l'on découvre une jeune fille qui a compris que les choses changent et n'hésite pas à imposer ses choix...


Côté intrigue... j'ai un peu regretté cette enquête menée en "dents de scie". Par moment il en est question puis elle passe au second plan voire est oubliée pendant quelques chapitres. La fin proposée par l'auteur est sa vision des choses. Dans la réalité, le meurtre de Florence Nithinghale Shore n'a jamais été résolu.


Pour conclure : ce premier volet est des plus sympathiques et promet une suite des plus palpitante. 😉L'idée de présenter une époque donnée au travers de faits divers et une famille est bien pensée. Les personnages choisis sont de milieux sociaux différents et permettent de découvrir une société anglaise en plein chamboulement.

Vivement le prochain tome !🤗🤗
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Premier tome d'une série anglaise , démarrant en 1919 et s'inspirant de faits réels et de personnages, ayant vraiment existé.

Pour échapper à son oncle ( qui a prévu de la vendre (!) , afin d' éponger ses dettes ), Louisa, a prévu de se faire engager comme bonne d'enfant dans la respectable maison de la famille Mitford. La plus âgée des filles , Nancy, l'attend de pied ferme, il faut dire qu'elle s'ennuie dans sa campagne sans jeunes gens de son âge et qu'elle a l'imagination hyper active.
Louisa fera connaissance avec un jeune policier à la gare, juste avant qu'il ne soit appelé sur une enquête, celle du meurtre de Florence Nightingale Shore.
Il n'en faut pas plus pour enflammer l'esprit des deux jeunes filles qui se transformeront en détectives amateurs…

C'est une série très sympathique et agréable à lire qui m' a rappelé beaucoup d'héroïnes déjà croisées dans la littérature.
Celles d 'Ann Granger, Anne Beddingfeld , Anne Perry ( pour l'époque Victorienne) , et plus près de nous (et de l'époque de ce roman ) , celles de Patricia Wentworth et Agatha Christie. de la Reine du crime , il sera question plusieurs fois dans ce roman (on offre un de ses romans à Louisa) et , il est mentionné plusieurs fois un mystérieux [ L'] Homme au complet marron (titre d'Agatha … )
Des jeunes filles qui n' écoutèrent que leur courage et se retrouvent à flirter avec le danger…
Même si , le travail de recherche historique est bien fait, il est moins poussé que chez Anne Perry, par exemple , et n'a pas la saveur d'origine des écrivaines nées dans l'époque qu'elle décrivent (comme Christie et Wentworth…) .
L'enquête est un peu tirée par les cheveux, et malgré l'assurance de la jeune fille bien née, Nancy et la débrouillardise de la domestique , Louisa, on a du mal à croire que deux gamines puissent en démontrer à la police .
J'ai bien aimé l'ambiance de la maison Milford, côté domesticité. le tout est vivant, sans temps morts.
Une série plus édulcorée , plus "pale" que ses consoeurs,mais agréable à lire . Bien qu'elle soit publiée dans les éditions du Masque (pour adultes) , je l'aurai mieux vue au rayon : ado/jeunes adultes…

Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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En cet hiver 1919, Londres panse les plaies de la Grande guerre et Louisa Cannon vit chichement avec sa mère, les deux femmes tirant un maigre revenu de leurs activités de blanchisseuse. Depuis le décès du père de famille, l'oncle de Louisa s'est installé à demeure sous prétexte de les soutenir mais c'est un bon à rien, tout juste bon à rentrer ivre et à accumuler les dettes de jeu. Pour lui échapper, Louisa propose ses services aux Mitford, une famille de la haute société de l'Oxfordshire. A Asthall Manor, elle s'occupe des six filles Mitford dont l'ainée, Nancy, adolescente vive et imaginative, rêve de bals, de jeunes officiers et écrit des histoires horrifiques qui font frémir ses cadettes. Aussi, la jeune fille est très intéressée quand toute la presse anglaise s'empare du meurtre de Florence Nightingale Shore, une infirmière tout juste démobilisée qui a servi bravement sur le front à Ypres et ailleurs. Commis dans un train, l'abominable crime demeure mystérieux, en l'absence d'indices et d'arme potentielle. Nancy Mitford s'étant mis en tête de résoudre l'affaire, elle entraîne Louisa dans son enquête; pour le plus grand plaisir de Guy Sullivan, un policier des chemins de fer que le charme de Louisa ne laisse pas indifférent.

Surfant sur la vague des cosy mysteries, Jessica Fellowes propose un récit plus consistant que d'autres, comme Agatha Raisin ou Les dames de Marlow. Peut-être parce qu'il est inspiré d'un fait divers réel, à savoir le meurtre, non élucidé à ce jour, de l'infirmière Florence Shore, ainsi que de personnages ayant existé, les soeurs Mitford, filles du baron Redesdale. le titre est cependant un peu trompeur. Non, les soeurs Mitford n'enquêtent pas. Nancy se passionne certes pour l'affaire, mais ses cadettes ne sont que des petites filles courant dans les jupes de leur nourrice. L'enquête est d'ailleurs entièrement inventée par l'autrice qui livre ici un dénouement tout droit sorti de son imagination. Son livre est donc un ingénieux mélange entre fiction et réalité, s'appuyant sur de bonnes connaissances de l'époque évoquée. Les années de l'après première guerre mondiale sont finement reconstituées dans une ambiance qui oscille entre douleur et désir de tourner la page. Les personnages sont aussi bien travaillés, qu'ils aient existé, comme la tribu Mitford hautes en couleurs, ou qu'ils soient inventés comme Louisa la téméraire ou Guy le policier attachant.
Le premier tome d'une série prometteuse si l'on aime L Histoire, les enquêtes policières sans effusion de sang et les paysages anglais.
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Londres 1920.
Florence Nightingale prend le train pour aller rejoindre une amie le long de la côte.
La célèbre infirmière est maintenant âgée de plus de cinquante ans. Elle n'arrivera jamais à destination, assassinée mystérieusement pendant son voyage.
Dans la réalité, elle est bien morte de cette façon mais le meurtre n'a jamais été élucidé.
Dans le même train, voyage Louisa, une fille qui essaie d'échapper à la pauvreté et surtout à la méchanceté de son oncle.
Elle a obtenu de se présenter dans la famille Mitford pour venir en aide à la bonne qui prend de l'âge pour garder tous leurs enfants.
Elle deviendra l'amie de Nancy, la fille aînée et, ensemble, elles enquêteront sur le meurtre de la célèbre infirmière.
Entretemps, Louisa avait fait la connaissance de Guy, un jeune policier qui ambitionne de rentrer à Scotland Yard.
Très anglais du début du 20ème siècle tout cela, dans une ambiance de noblesse, de différence de classes sociales et pourtant écrit de nos jours.
Jessica Fellowes n'est autre que la nièce du cèlèbre Julian Fellowes, auteur de Downton Abbey.
Le roman est écrit dans un style très vivant, les personnages sont attachants mais la longue description de la famille au début et le lent démarrage de l'enquête en font un roman un peu ennuyeux.

Challenge pavés 2019
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A Londres, en 1920, Louisa Cannon, dix-neuf ans, est blanchisseuse comme sa mère. Harcelée par son oncle, elle décide de fuir la capitale et accepte un poste pour chaperonner les plus grands enfants de la fratrie Mitford, les enfants du Baron redesdale à A sthall Manor dans l'Oxforshire. Pendant son voyage en train, elle apprend qu'une femme, Florence Nightingale Shore a été poignardée dans le train. La cinquantenaire était revenue récemment en Angleterre après avoir été infirmière sur le front. Cet assassinat qui a eu lieu non loin de Alsthall, intéresse immédiatement Nancy, l'aînée des Mitford, une jeune fille de dix-huit ans, intelligente et vive, qui entraîne Louisa dans une enquête pour éclaircir la mort de l'infirmière.

Première enquête des soeurs Mitford, et plus précisément de l'aînée de la fratrie, Nancy, qui deviendra écrivaine, l'assassin du train plonge le lecteur dans l'ambiance d'après première guerre mondiale, mettant en lumière le rôle des femmes qui s'émancipent, tant dans l'aristocratie anglaise, que dans la classe des plus modestes mais également des femmes qui se sont illustrées sur le front, c'est le cas de la victime, qui a réellement existé et dont l'assassin n'a jamais été identifié.
C'est l'intérêt de ce roman qui fait revivre des personnages réels, Nancy Mitford, Florence Nightgale Shore, autour desquels Jessica fellowes imagine une enquête policière, des situations historiques reconstituées, des alibis, et des mobiles et le milieu aristocratique bien rendu.
Même si les personnages sont sympathiques et bien définis, j'ai trouvé que l'enquête était un peu légère, beaucoup de délayages avec très peu d'éléments factuels. L'amitié entre Louisa et Nancy est bien décrite, la première jeune fille très réservée, alors que l'autre est plus effrontée, et est le prélude de collaborations futures pour résoudre certaines enquêtes.
Un roman policier qui se laisse lire, sans plus.
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critiques presse (1)
LeFigaro
28 juin 2018
Bon sang ne saurait mentir. Jessica Fellowes n'est autre que la nièce de Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey, et, en quelque sorte, son héritière.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Elles avaient toutes deux tenté de forger une sorte d'amitié, favorisée par le fait qu'elles étaient presque du même âge, mais contrariée par leur statut social trop différent, l'une étant presque en bas de l'échelle, et l'autre presque en haut. C'était comme si leurs mains se tendaient l'une vers l'autre sans pouvoir se toucher, à l'image de la fresque montrant Dieu et l'Homme sur le plafond de la chapelle Sixtine que Louisa avait vue dans un livre d'art.
Commenter  J’apprécie          250
Louisa aimait sa mère, mais à son goût, elle ressemblait un peu trop à l’une des taies d’oreiller qu’elle lavait et repassait avec tant de soin : propre, blanche, sentant bon le frais, et n’existant que pour le confort d’autrui.
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Ce jour-là, lady Redesdale, en tant que fondatrice et présidente, recevait à déjeuner le comité du Women's institute d'Asthall et Swinbrook, un évènement un peu trop fréquent aux yeux de Mme Stobie. La cuisinière se plaignait haut et fort que ces dames s'occupaient peut-être de bonnes œuvres , mais qu'en attendant c'était elle qui se " tapait tout le boulot", sans parler du trifle, un dessert qui exigeait des heures de préparation.
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Il y a un gars ici dont nous nous sommes toutes entichées, Roland Lucknor, un officier, qui est très gentil. Il a été empoisonné par du gaz toxique et nous est arrivé dans un terrible état, mais nous avons bon espoir qu'il se rétablisse d'ici quelques semaines. Bien sûr, il est sorti de ces épreuves très abattu. C'est un homme sensible, pas du tout fait pour la guerre ( en admettant que certains le soient).
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Quand la guerre éclata, ils y virent l'occasion de manger à leur faim et d'avoir un toit sur leurs têtes. Pauvres gars...Quels idiots nous étions, tous !
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