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Les sorcières du clan du Nord tome 2 sur 2

Emanuelle Casse-Castric (Traducteur)
EAN : 9782075092869
368 pages
Gallimard Jeunesse (29/03/2018)
3.58/5   85 notes
Résumé :
Fuyant la charge de reine des sorcière, Poppy part pour l'Afrique. Là-bas, elle est retenue prisonnière par Mma, une guérisseuse, avant d'être rappelée par Léo. Tiraillée entre ses sentiments et son destin, Poppy se retrouve entraînée dans une lutte pour le trône, alors que le fantôme de Crécerelle rôde toujours en quête de vengeance.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que le tome 1 de cette saga ne m'avait pas convaincu. J'ai longtemps hésité à lire le tome 2 et finalement je me suis lancée.

J'ai été vraiment surprise en bien par ce second tome. En effet, l'histoire est prenante et remplie de magie. Dans ce tome, l'amitié entre Poppy et Clarée est bien moins mise en avant, ce qui ne m'a pas dérangé.

La plume de l'autrice est addictive tout en étant poétique et sans prise de tête. Elle parvient à glisser de bons rebondissements aux moments propices.

De plus, j'ai trouvé cette histoire beaucoup plus sombre et plus profonde que le tome 1, ce que j'ai adoré. Attention, si certains sujets peuvent vous surprendre, je dois vous informer que dans ce roman vous allez vous retrouver confronté à une scène de viole. Elle sera mentionnée mais ne sera pas décrite dans les moindres détails.

Cependant, j'ai relevé quelques longueurs à certains moments de l'histoire et je suis parvenue à anticiper certains éléments. Cela a légèrement gâché ma lecture.

Je peux vous recommander cette lecture si vous aimez le fantastique, les histoires mêlant clan de sorcières et humains ainsi que les récits palpitants.

J'ai naturellement dévoré ce tome et je n'ai pas vu les pages défilées (448 pages au total). Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 8,20 euros ou 13,60 francs.

Vous l'avez compris, j'ai largement préféré ce tome mais je regrette d'y avoir trouvé des longueurs et d'avoir pu anticiper certaines actions. du coup, je donne la note de 7 sur 10 à ce roman.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait l'agréable, la ravissante même, surprise de m'avoir directement envoyé le tome final de cette duologie. Je suis extrêmement touchée de cette attention. Merci infiniment !

Ce que j'ai beaucoup, beaucoup (beaucoup !) aimé dans ce tome-ci, ce sont pour commencer ces plongées fréquentes dans le passé, qui sont très bien réalisées et qui permettent de mieux comprendre le comportement des divers personnages de l'intrigue dans le présent, au fur et à mesure des révélations qui sont délivrées au lecteur. Là où le tome un n'était presque essentiellement que linéarité, son successeur, au lieu de nous perdre et de nous plonger dans la confusion et la perplexité la plus totale avec ses nombreux flashbacks, apporte une nouvelle dynamique à l'histoire. A chaque pièce du puzzle qui s'imbrique, tout devient plus clair mais aussi plus captivant car c'est alors un autre mystère qui s'offre à nous, et ce jusqu'au dénouement final. Irena Brignull sait définitivement nous tenir en haleine et, encore une fois, sa réflexion, sa structure narrative, la tessiture de son récit et sa façon de procéder en tant que scénariste se ressentent fortement. Je verrais totalement la saga Les Sorcières du clan du Nord adaptée en deux volets cinématographiques, ce serait le genre de films tout public, pour toute la famille, de sept à soixante-dix sept ans, mais avec une petite profondeur et noirceur de plus qui ne le rendraient pas entièrement compréhensible de tous, que je courrais voir dès sa sortie (cette phrase était d'ailleurs très longue, j'ai eu l'impression d'écrire un marathon en l'écrivant). Néanmoins, là où je ne voyais que cet aspect scénaristique dans le premier tome, j'ai l'impression que ce tome deux est l'équivalent d'un conte oral mélangeant récits et traditions ancestraux, la nuit des temps et temps moderne, et ce progrès dans l'écriture m'a énormément plu.

Le personnage-clé de cette intrigue fait une entrée bouleversante et des plus captivantes dans cet univers de société matriarcale instaurée entre soeurs sorcières aux traditions profondément ridicules, rétrogrades et ancrées. On en découvre plus sur ce mode de vie qu'ont les sorcières, uniquement entre femmes, depuis la nuit des temps et sur leur rejet obtus, sans même qu'elles sachent elles-mêmes véritablement pourquoi, de ce qui incarne la différence à leurs yeux de femmes à l'esprit étriqué, à savoir : les mâles et les êtres dépourvus de magie (oui, nous, pauvres mortels), tous deux des aberrations de la nature selon elles. Leur injustice effarante et leur cruauté sans limites, c'est Badiane (le personnage dont je parlais plus haut) qui en fera les frais et c'est à travers la façon dont elle est traitée par ses paires qu'on se rend véritablement compte que la manière de raisonner des sorcières est totalement infondée, anormale et malsaine. J'ai adoré les passages dans le passé où on apprenait à découvrir, connaître cette jeune femme proche de la nature, à l'esprit aussi libre que son faucon adoré volant tout haut dans le ciel, au-dessus des nuages gris de la colère des sorcières, et à l'humanité juste magnifique qui ne survivra malheureusement pas à un tel orage. En effet, cette pureté si touchante et précieuse sera irrémédiablement brisée par des sorcières au coeur de pierre de la trempe de l'infâme Crécerelle (oui, encore celle-là ! Qu'elle est casse-bonbons !). Cela m'a fait horriblement mal de voir ainsi Badiane souffrir, mais cela était nécessaire pour que tout se fasse jour dans ma tête (rassure-toi Badiane, j'apprécie le sacrifice, vraiment) : les sorcières, leurs coutumes et leur mentalité, le comportement des personnages, leur passé qui ne passe pas et qui restait jusque là un mystère entier. Tout s'éclaire et s'imbrique ensemble avec un rythme si bien calculé et maîtrisé qu'on ne peut que tourner une page après l'autre, impossible de s'arrêter. Pour tout vous dire, ce livre m'a fait mes sept heures de trajet de train du sud vers le nord (le nord des sorcières, tiens !) et je l'en remercie infiniment : je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'en ai même eu la boule au ventre de refermer le livre tant j'avais vécu une belle et grande histoire. Avec son lot de souffrances, certes, mais cela n'en a rendu le dénouement final que plus grandiose à mes yeux.

Cette lecture aura réussi à m'emmener dans des contrées lointaines géographiquement parlant, avec la migration fort mouvementée d'une hirondelle bien particulière en Afrique, mais elle m'aura fait plonger également dans les méandres d'un passé aux nuages bien noirs à l'horizon. Cependant, n'oubliez jamais qu'une éclaircie finit toujours par percer l'obscurité... Gardez bien cela à l'esprit, c'était le conseil de votre miss météo d'un jour. le dépaysement, vous l'aurez compris, aura donc été total de mon côté, et je suis très heureuse d'avoir pu vivre cette aventure d'affrontement de clans, d'ascension au pouvoir mais aussi éprise de liberté et d'amour vécu au grand jour (le rayon de soleil, mes amis, le rayon de soleil !). J'en ai eu le coeur qui battait tout fort dans ma poitrine, les paumes moites (ça, ce n'est pas une nouveauté chez moi, en même temps #instantglamour), et l'esprit embrouillé de nappes de confusion, qui ont fini par s'évaporer au fur et à mesure que la lumière se faisait sur les événements et les sentiments des divers personnages. Je remercie du fond du coeur Irena Brignull, et Gallimard Jeunesse pour la traduction en français, de m'avoir permis de m'évader dans cet univers magique et aussi fascinant que dangereux, et de vivre cette histoire unique et hors du temps. C'est le coeur à la fois lourd et serein (#narmol) que je tourne une autre page de ma propre histoire avec la littérature...

PS : Je me rends seulement compte (un an après, il m'a fallu du temps pour me réveiller) que même Laini Taylor (l'autrice incroyable, extraordinaire, fantastique du Faiseur de Rêves) avait encensé cette duologie. Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Voici le 2ème tome lu !

Un 2ème tome avec toujours autant de légèreté et qui se lit extrêmement vite au vu de l'écriture fluide de l'auteure.

Malgré la présence encore trop importante pour moi de Léo et cette impression de stagner un peu, ce fut une belle balade enchantée aux pays des sorcières.
A lire pour se détendre !
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Pardon ? Euh, c'est… quoi, ça ? Je m'étais laissée prendre aux personnages et aux enjeux du 1er tome, bien que le personnage de Léo m'ait agacée, surtout parce qu'il était en trop. Mais enfin, c'était assez rafraîchissant, quoique pas suffisamment abouti à mon goût, en ce sens que certaines idées sont brusquement abandonnées en cours de route ou laissées en suspens. Ces deux filles échangées à la naissance et incapables de trouver leur place dans des univers qui ne sont pas les leurs, leur amitié, tout cela était plutôt sympathique malgré tout.
Du coup j'ai voulu lire le second tome, évidemment. Et j'ai eu grand tort, car si je m'étais abstenue je serais restée sur une impression globalement favorable. L'auteur est tellement en panne d'idées qu'elle nous raconte en fait des événements vieux de 17 ans, et une autre amitié, entre deux sorcières cette fois, qui se considèrent comme des soeurs mais finalement se disputent, de détestent, se trahissent, et pour finir s'aiment quand même comme des soeurs… C'est très vite très chiant. Et que deviennent nos héroïnes, Poppy et Clarée ? Rien du tout. La première fait du sur-place de bout en bout : un pas en avant, un pas en arrière. Je vais là. Je reviens. Je veux. Je veux plus. Je sais. Je sais plus. La seconde est autant dire oubliée, elle n'apparaît que pour faire la connerie du siècle en se laissant saouler par un journaliste crapuleux et lui raconter l'existence des sorcières et de son clan avant de l'y conduire bien gentiment. Plus bête tu meurs.
Mais le pire c'est la fin. J'ai rarement lu une fin aussi absurde, pour ne pas dire ridicule. le serpent qui se mord la queue. Poppy ne veut pas être reine parce que les sorcières ne veulent pas de Léo. Donc Poppy laisse Surelle, enceinte de Léo (pardon ? quoi ? pourquoi ? Ah ben parce qu'il faut que Léo Je-Ne-Sert-A-Rien soit au centre de l'intrigue, sans doute), devenir reine. Quant à elle, elle fiche le camp avec Badiane, la mère de Léo (qui l'a poignardée une minute plus tôt et a du même coup provoqué la mort de Charlok, sa mère, mais c'est pas grave, holà là, si on devait en vouloir aux gens pour ça, franchement !), Mélanie sa fausse mère qui ne s'est jamais occupée d'elle et ne l'a jamais aimée, et puis Clarée, tiens, tout à coup elle se souvient de son existence, ainsi que l'indispensable Léo. Tout ce petit monde part pour Paris pour former une nouvelle communauté, qui se suffira à elle-même. Ah bon. Et du coup, Poppy, Clarée et Léo formeront un ménage à trois ? Non parce que vu que les deux filles sont amoureuses de lui et que lui aime les deux, même si c'est à des degrés différents… D'ailleurs encore une fois, mais qu'est-ce qu'il vient foutre dans cette histoire, ce Léo ? Il ne sert strictement à rien.
Enfin l'histoire est finie, tant mieux, parce que voilà bien un roman totalement inutile, dans lequel il ne se passe rien, tout ça pour finir en queue de poisson. Que de temps inutilement perdu !
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Ca y est, la reine est désignée, mais plutôt qu'accepter le poste, la v'la qui se barre en Afrique... et laisse tout le monde dans la mouise. Clarée sans sa communauté se sent seule (logique), se laisse séduire par un journaliste pas réglo (et je pense même qu'il y a une scène où on est la limite du viol, vraiment vraiment)... l'ambitieuse Crécerelle est toujours dans le coin, bien décidée à faire monter sa fille ou n'importe qui issue de sa descendance sur le trône et attention ! un homme sorcier c'est possible et ça déchaine les passions !
Les secrets évoqués dans le tome 1 sont explicités, peut-être que Léo n'est pas si orphelin ou Charlock si empotée qu'elle a bien voulu le faire croire...
Il y a de l'action, de la trahison, de l'amitié , de l'amour, tout ce qui fait un bon roman ado. Mais en même temps, je suis bien contente qu'il n'y ai pas plus de 2 tomes. Parce que quand même, certaines choses m'ont dérangé. Je ne reviens pas sur la scène à la limite du viol. Mais aussi l'avortement sélectif des garçons (leur explication ne tient pas du tout la route. Aucun avortement SÉLECTIF ne tient la route. Pis en plus ça va hein, ce ne sont pas des amazones non plus), la vision des hommes est carrément malsaine et cette intolérance face au monde extérieur (compréhensible pendant la période des chasses aux sorcières) me fait penser aux Mangemort (en plus atténué cependant) Heureusement que Poppy apporte de l'air à tout ça !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Alors que cherchez-vous ? demanda-t-elle.

Devant l'expression de surprise de Charlock, elle expliqua :

- D'après mon expérience, les gens qui voyagent cherchent quelque chose ou sont perdus. Et vous n'avez pas l'air perdue.

Charlock n'aurait pas su dire pourquoi elle répondit, tout comme elle ne comprenait pas pourquoi elle avait révélé son prénom. Elle savait que c'était mal, que cela allait à l'encontre de tout ce qu'on lui avait appris, mais son intuition la poussait à répondre. Et en le faisant, cela lui parut étonnamment juste.

- Je cherche une amie... Je ne l'ai pas vue depuis longtemps. Près de seize ans, environ.

- Et vous avez des raisons de croire qu'elle habite toujours la région ?

- Je pense qu'elle est du côté du village de Bois-Joli. Mais elle est perdue...
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- Dégage de mon terrain! Dégage de mon terrain! répétait-il.
Badiane promena son regard sur le champ rectangulaire, entouré de clôtures et de haies, avec une écurie à une extrémité et un abreuvoir à l'autre. Son terrain. Il lui semblait étrange que les ivraies croient pouvoir posséder la terre, l'eau, l'herbe, les cailloux, les arbres et les plantes. S'imaginaient-ils aussi posséder le ciel? Badiane leva la main et laissa l'air couler entre ses doigts.
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Nous sommes en miettes, mais nous pouvons rassembler les morceaux, un à un, et retrouver tout notre être. Je le sais. Le pass ne doit pas définir notre présent.
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Savait-elle que son absence prenait plus de place que sa présence, que son silence était plus tonitruant que sa voix ?
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-Aujourd'hui, j'ai perdu ma mère, je refuse que tu perdes la tienne.
- Mais elle t'as tuée !
- Elle m'as délivrée.
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Thème : Les sorcières du clan du Nord, tome 1 : Le sortilège de minuit de Irena BrignullCréer un quiz sur ce livre

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