Au coeur de Paris, se trouve un petit bijou d'église à Saint-Louis-en-l'île.
Une jeune fille au doux prénom de Julie y réside. Cette jeune fille joue au violon avec brio, sa musique dans cette église est une merveille, d'autant plus que ce violon porte le grand nom Italien « stadamus ».
Bien des drames vont se passer dans cette église l'abbé Poidevin est retrouvé assassiné par un enfant de choeur.
Le commandant Pignol du Quai des orfèvres est de permanence ce jour-là, sous les ordres du commissaire Mercier. Il débute une enquête qui entre l'abbé voyeur, la débauche de la jeune fille avec un peintre, une pute et un truand ne sera pas facile surtout pour le commissaire Mercier, car Pignol va lui mettre des bâtons dans les roues.
Commenter  J’apprécie         180
Petit polar, bien écrit certes mais l'intrigue est très faible.
Le meurtre d'un abbé dans le coeur de Paris, une jeune violoncelliste, une vieille bigote et un riche peintre. Un commissaire sans grand charisme.
Tout cela manquait d'épices. La description même des rapports entre le commissaire, son supérieur ou son subalterne était fade.
Je n'ai pas été charmée.
Commenter  J’apprécie         190
L'auteur a un talent certain pour décrire l'Ile Saint Louis, nous présenter l'histoire des Stradivarius mais, hélas, il est moins à l'aise quand il s'agit de construire une intrigue policière.
Comment peut on comparer son commissaire Mercier à Maigret ? ( comme dit sur le 4ème de couverture )
Mercier évolue dans un univers flou, il est entouré de ses hommes en qui il a toute confiance, bien qu'ils fassent de grosses boulettes et dont on ne voit pas l'ombre de l'un d'eux apparaitre dans l'intrigue.
Il en arrive même à confier une jeune femme en fuite victime d'une tentative de meurtre aux bons soins d'une suspecte éventuelle d'une autre affaire ...
De gros raccourcis sont pris avec des éléments de l'intrigue , non ce ne sont pas les services sociaux qui placent les enfants , ce sont les juges pour enfant . On peut admettre que les agents du RAID prennent les policiers de la PJ de haut , mais ça n'en fait pas des crétins stupides pour autant incapable de prévoir qu'un suspect se déplacerait à moto dans Paris.
Pourquoi Mercier exprime a plusieurs reprises qu'il ne peut pas appeler sa femme pour la prévenir de son retard ou de ses absences : il ne peut pas lui envoyer un texto comme tout le monde ?
Le nombre de suspect du meurtre de l'abbé est restreint , il est dommage dans ce cas que les personnalités ne soient pas plus fouillées et que leur comportement soit analysé de manière très superficielle.
Bref cette lecture fut pour moi une déception du fait du manque de construction et de cohérence de l'intrigue policière, mais le style est agréable et l'auteur a un talent de conteur mal exploité dans ce livre.
Commenter  J’apprécie         80
Trouvé dans une charmante bouquinerie à Dinan, j'ai cédé par la promesse du violon plus que par le bandeau "Prix du Quai des Orfèvres". Ceci dit, cela a placé le curseur de mes attentes très haut.
Malheureusement, je n'ai pas été charmée par cette double enquête assez superflue, où tout est résolu comme par hasard, où tous les policiers (sauf le héros) sont des branquignols dignes d'un mauvais sketch comique, où l'on s'attarde sur l'évasion "spectaculaire" d'un détenu qui n'apporte rien à l'histoire, à part peut-être étoffer artificiellement le roman ?
De quoi ça parle ? L'abbé de l'église Saint Louis-en-l'île est retrouvé mort chez lui. On soupçonne sa logeuse et sa protégée, Julie, jeune violoniste hors pair. le commissaire Mercier enquête, mais il doit aussi protéger Gisèle, prostituée et indic, menacée par un grand bandit qui annonce sa future évasion et son intention de la tuer.
Je n'ai pas été emballée par la double enquête totalement innécessaire, conduisant à des situations invraisemblables, comme la logeuse de l'abbé qui propose de cacher la prostituée qu'elle ne connaît ni d'Ève ni d'Adam. Peut-être juste pour justifier une scène coquine sous la douche entre la jeune violoniste et la prostiuée ? L'enquête est vraiment très superflue, tout se résout comme par magie. Les aspects musicaux et artistiques sont bons, mais bien noyés dans une intrigue fade.
Un polar classique, un flic trop pépère. Au moins c'est facile à lire, mais tellement creux que j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
Commenter  J’apprécie         40
qu'est-ce qui vous a pris de vouloir vous accuser d'un crime que vous n'avez pas commis ?
assommer un curé avec un pommeau de canne, ce n'est pas un réflexe de femme.