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EAN : 9782954128504
246 pages
AFNIL (05/12/2018)
3.74/5   21 notes
Résumé :
Un avocat anxieux, un industriel arrogant, une épouse infidèle, une adolescente arrogante et passionnée, des policiers équivoques, un commissaire célèbre mais trop discret, un détective désinvolte mais efficace, un antiquaire de renom mal à l'aise, un expert mondain fasciné par l'argent et les femmes, un étudiant en médecine mêlé à un trafic douteux, une concierge aigrie et prétentieuse, un avocat général féroce et borné, des truands dangereux…
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Létrange affaire Laprades: le crime de l'avenue Victor Hugo de Jean Jolly .
C'est avec le plus grand plaisir que j'ai répondu à la demande de l'auteur de découvrir son premier roman via le site simplement.
Nous sommes à quelques jours de l'ouverture du procès de Laprades, un homme d'affaire pris en flagrant délit un revolver à la main, un cadavre à ses pieds. Il clame son innocence depuis le début alors même si l'heure du crime ne correspond pas à celle de son interpellation , un homme avec le revolver qui a servi à tuer l'amant de sa femme a peu de chances d'être cru. Même son avocat a du mal à accepter son innocence . Mais Me Duperthus se doit d'essayer de le tirer d'affaires il y est d'autant plus enclin qu'il se sait surveillé et que beaucoup d'informations ne lui parviennent plus.... Une affaire qui trouvera son dénouement au cours du procès et pas n'importe quel dénouement .
L'enquête est ici menée par l'avocat de la Défense, une enquête dans l'urgence , c''est là que réside l'originalité de ce roman. La narration commence juste avant l'ouverture du procès, l'enquête a été menée et bouclée bien avant, une enquête parfois un peu superficielle. Les questions fusent. Au final une lecture plaisante même si la trame policière ne m'a pas vraiment convaincue, une construction un peu datée et une fin rocambolesque ne confèrent pas à ce roman ses titres de noblesse. Gageons que dans le prochain opus de Jean Jolly ces défauts liés à l'inexpérience ne paraitront plus
Bonne lecture à tous .
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Maître Duperthus, jeune avocat qui doit encore faire ses preuves, se retrouve en charge d'une affaire risquant bien de mettre un sacré coup à sa carrière naissante. Avec anxiété, il compte les jours jusqu'au procès qui scellera le destin de son client antipathique, monsieur Laprades. Ce dernier est accusé du meurtre du docteur Serrabone : toutes les charges contre lui pèsent très lourd, toutes les preuves le pointent du doigt. Pourtant, Laprades s'obstine : il n'est pas coupable et il refuse de plaider les circonstances atténuantes. Mais pourquoi ? Est-ce son arrogance qui le pousse à agir ainsi, en dépit de ses neufs mois d'incarcération perdus ? Ou bien Duperthus, ainsi que la police, sont passés à côté d'un ou plusieurs points essentiels ?

Un élément déclencheur pousse Duperthus à tout remettre en cause, quitte à reprendre l'enquête depuis le début, avec l'aide d'un détective privé, le Sorel, afin de comprendre cette affaire et de, peut-être, sauver son client.


De nombreux protagonistes vont intervenir sur la scène de ce polar aux attraits classiques, maître Duperthus restant cependant le noyau central de l'enquête. Tous ont un but : prouver ou non la culpabilité de monsieur Laprades.

L'histoire se déroule à Paris, déambulant parfois d'un café à un autre, dans les rues à bord d'un taxi, ou encore sur la scène du crime. de temps à autre, nous nous installons sur l'épaule de le Sorel, afin de suivre sa petite enquête sur le terrain quand il n'est pas en train de raconter ses découvertes à Duperthus. Une grosse partie du livre se déroule néanmoins dans le bureau de l'avocat, entre discussions avec sa secrétaire, une étrange jeune femme ou le Sorel.


Nous pouvons considérer que le texte se compose de deux arcs : l'enquête, puis le procès. Il est plutôt rare d'assister à celui-ci, l'après-enquête à laquelle nous ne sommes pas conviés dans les thrillers ou polars. Ici, c'est le cas, obtenant le dénouement attendu et assistons à ce que redoutait Duperthus depuis le début. Cela peut rappeler un épisode d'une série policière très connu de Dick Wolff.

Nous ne sommes pas dans un roman noir. L'ambiance, les couleurs qui nous parviennent ainsi que les sons ne sont pas propices à une atmosphère lourde et saturée. Au contraire, c'est plutôt vif, lumineux… Un polar à la Colombo ? Peut-être. Nous sommes loin du thriller, mais aussi des enquêtes policières. Ici, nous sommes cantonnés au système français, et Duperthus est lui-même souvent bloqué. Ce n'est pas lui qui va forcément sur le terrain, qui réclame des comptes au médecin légiste ou se lance dans des courses-poursuites interminables. Pas de tension due à l'action, aux vies menacées. Cette tension vient plutôt de la vérité que l'on attend, que l'on cherche. Nous recoupons les témoignages, attendons le prochain aveu ou la découverte suivante.


Les personnages ne sont pas vraiment voués à être attachants. Une certaine distance s'instaure entre le lecteur et eux, un peu pudique. Si nous apprenons leur enfance, leurs études et quelques confessions sur leur relation familiale, le pathos ou la nécessité absolue de s'identifier n'est pas l'objectif principal. Ce sont des protagonistes qui oeuvrent pour faire avancer l'intrigue, pour prouver l'innocence ou la culpabilité de Laprades, ils ne recherchent pas l'empathie du lecteur.


Cela peut être induit par le style et l'écriture. Il faut admettre que le texte est très bien écrit, le vocabulaire très recherché et les syntaxes bien rythmées et construites. À cela s'ajoute un langage soutenu de la part des personnages, ce qui peut instaurer cette fameuse distance. Parfois très théâtral, nous pouvons apprécier ou non ces élans et ces diatribes que nous ne croisons quasiment plus en littérature contemporaine. le développement narratif est très analytique. Nous serions susceptibles de comparer cette plume à celle journalistique, dans le décorticage succinct et efficace, allant droit au but, l'énumération de faits et de gestuelles, et ce mur érigé entre l'histoire et nous.

Nous sommes à même d'apprécier l'authenticité de l'enquête ainsi que le déroulé du procès, mais aussi la qualité de recherches de l'auteur. Délicat d'expliquer en quoi ici sans révéler un twist majeur de l'intrigue.

L'étrange affaire Laprades est un agréable polar qui nous permet de renouer avec les grands classiques du genre, et ce, grâce à une plume expérimentée et très à l'aise avec la langue de Molière. Un plaisir pour les gourmands de belles écritures et pour la détente.

[Lien de la chronique : http://marmiteauxplumes.com/letrange-affaire-laprades-le-crime-de-lavenue-victor-hugo-de-jean-jolly/]
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Les faits : Qualifiés « d'étranges ». Étrange n.m. : caractère de ce qui est étrange, qui sort des normes. Étrange adj. : qui frappe par son caractère singulier, insolite, surprenant, bizarre. Un avocat anxieux, un industriel arrogant, une épouse infidèle, une adolescente arrogante et passionnée, des policiers équivoques, un commissaire célèbre mais trop discret, un détective désinvolte mais efficace, un antiquaire de renom mal à l'aise, un expert mondain fasciné par l'argent et les femmes, un étudiant en médecine mêlé à un trafic douteux, une concierge aigrie et prétentieuse, un avocat général féroce et borné, des truands dangereux… Un meurtre.

Ma chronique :

Dans l'ensemble, j'ai aimé l'histoire et l'enquête où le suspense est marqué. Cependant, même si la plume de l'auteur est fluide, je regrette le manque de descriptions et de précisions notamment pour les personnages et les lieux. Je tiens à préciser que malgré tout, cette histoire se lit très facilement. L'intrigue de l'enquête policière nous est amenée de façon logique et à ce que le lecteur puisse douter et s'interroger sur le ou les coupables. Une tension se créée via l'attente de la révélation finale. Certaines phrases comportent des coquilles mais ces dernières ne sont pas nombreuses. Les chapitres sont courts alternant action, suspense et, description.

La couverture de ce roman me fait penser à un classeur comme on pourrait trouver dans un bureau d'avocat. le rouge pouvant symboliser la passion (car il s'agit également d'une histoire d'amour dans ce roman), mais également la vengeance, le sang.
La rivalité entre la mère et la fille Laprades est sous-entendue et pousse le lecteur à s'interroger sur la relation qu'entretienne ces deux femmes. Une notion de vengeance est vaguement présente à l'esprit du lecteur et pourrait servir de motif au meurtre…

Les personnages sont nombreux mais interviennent chacun à leur tour, ce qui évite au lecteur de les confondre. Je n'ai pas été perdue durant ma lecture. Leurs profils sont intéressants mais manquent parfois de ce petit « punch » qui les rendrait davantage attrayants et profonds. Par exemple, j'aimerai que l'accusé Laprades, puisse avoir une personnalité plus affirmée encore qu'une simple façade froide. de plus, j'aurai aimé que ce dernier soit davantage présent durant le déroulement de l'histoire étant donné qu'il est accusé de meurtre. Il me manque ses réactions.

Ce que j'ai le plus apprécié est le duo avocat-détective. L'alliance de la justice et de l'enquête privée apporte à l'histoire un certain dynamisme qui ne se refuse pas. Les méthodes peu orthodoxes du détective dénotent avec celles plus cadrées de l'avocat en charge de l'affaire Laprades. Cette complémentarité basée sur une opposition est fortement bien trouvée et travaillée ici. Mystère et amusement sont donc au rendez-vous.

Du fait que le contexte de l'histoire place les personnages dans un milieu aisé, je note alors un enjeu derrière cette enquête qui pointe du doigt l'ambiguïté de faire front à des personnes haut placées et leurs stratagèmes pour faire apparaître et disparaître des preuves. de plus, elles ont un pouvoir supérieur aux autres, ce qui oblige l'opposition à doubler de précaution ainsi que de prudence. Optimisation et irréprochabilité doivent être de rigueur.

Ce roman montre également la difficulté de mener à bien une enquête tant le champ d'investigation est vaste et qu'il implique beaucoup de personnes. Chaque hypothèse doit être vérifiée, infirmée ou validée. Toutes les personnes impliquées peuvent représenter le coupable idéal. L'auteur aime jouer avec le lecteur et l'emporter vers de fausses directions, ce qui en fait un bon policier classique. Nous ne sommes pas ici dans un polar noir. Des indices sont récoltés au fur et à mesure de l'enquête mais, je doute sur la validité de certains dans la vie réelle car trouvés parfois de façon illégales.

Beaucoup de duos se font face dans ce roman ce qui pourrait signifier une forme de confrontation mais aussi, un combat ou une opposition entre le bien et le mal, la vie et la mort ou encore, entre la justice et le crime. Ainsi, j'aime le binôme avocat-juge d'instruction mais également celui de la mère et de la fille Laprades.

La rivalité entre la mère et la fille Laprades est sous-entendue et pousse le lecteur à s'interroger sur la relation qu'entretienne ces deux femmes. Une notion de vengeance est vaguement présente à l'esprit du lecteur et pourrait servir de motif au meurtre…

Les personnages sont nombreux mais interviennent chacun à leur tour, ce qui évite au lecteur de les confondre. Je n'ai pas été perdue durant ma lecture. Leurs profils sont intéressants mais manquent parfois de ce petit « punch » qui les rendrait davantage attrayants et profonds. Par exemple, j'aimerai que l'accusé Laprades, puisse avoir une personnalité plus affirmée encore qu'une simple façade froide. de plus, j'aurai aimé que ce dernier soit davantage présent durant le déroulement de l'histoire étant donné qu'il est accusé de meurtre. Il me manque ses réactions.

Ce que j'ai le plus apprécié est le duo avocat-détective. L'alliance de la justice et de l'enquête privée apporte à l'histoire un certain dynamisme qui ne se refuse pas. Les méthodes peu orthodoxes du détective dénotent avec celles plus cadrées de l'avocat en charge de l'affaire Laprades. Cette complémentarité basée sur une opposition est fortement bien trouvée et travaillée ici. Mystère et amusement sont donc au rendez-vous.

Du fait que le contexte de l'histoire place les personnages dans un milieu aisé, je note alors un enjeu derrière cette enquête qui pointe du doigt l'ambiguïté de faire front à des personnes haut placées et leurs stratagèmes pour faire apparaître et disparaître des preuves. de plus, elles ont un pouvoir supérieur aux autres, ce qui oblige l'opposition à doubler de précaution ainsi que de prudence. Optimisation et irréprochabilité doivent être de rigueur.

Ce roman montre également la difficulté de mener à bien une enquête tant le champ d'investigation est vaste et qu'il implique beaucoup de personnes. Chaque hypothèse doit être vérifiée, infirmée ou validée. Toutes les personnes impliquées peuvent représenter le coupable idéal. L'auteur aime jouer avec le lecteur et l'emporter vers de fausses directions, ce qui en fait un bon policier classique. Nous ne sommes pas ici dans un polar noir. Des indices sont récoltés au fur et à mesure de l'enquête mais, je doute sur la validité de certains dans la vie réelle car trouvés parfois de façon illégales.

Beaucoup de duos se font face dans ce roman ce qui pourrait signifier une forme de confrontation mais aussi, un combat ou une opposition entre le bien et le mal, la vie et la mort ou encore, entre la justice et le crime. Ainsi, j'aime le binôme avocat-juge d'instruction mais également celui de la mère et de la fille Laprades.

Le mot de Jean :

Intéressé par les nouvelles technologies, j'avais relevé avec confiance et enthousiasme le défi de l'édition numérique en présentant un premier roman policier – « L'étrange affaire Laprades » – à Amazon.
Agréablement surpris et flatté par les critiques élogieuses de nombreux chroniqueurs, j'ai cru naïvement que la partie était gagnée.
En fait, ma vocation tardive pour le roman policier fut rapidement déçue et contrariée. Elle s'est heurtée à une dure réalité : le crime paie encore moins dans l'édition numérique en plein essor que dans l'édition traditionnelle en perdition.
Lien : https://despapiersmaches.wor..
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Je suis une grande lectrice de polars depuis longtemps, même si je m'oriente clairement plus vers le thriller désormais, recherchant des histoires plus sombres. Ce roman m'a intriguée et je l'ai débuté avec curiosité, me demandant où l'auteur allait nous emmener. Il se trouve que ce récit est dans la lignée des polars classiques, du genre de Georges Simenon ou d'Agatha Christie. Cela m'a rappelé toute ma jeunesse et c'est avec une certaine nostalgie de mes premières heures dans le monde du policier que j'ai lu cet ouvrage.

L'enquête nous plonge dans l'élucidation d'un meurtre dont les faits semblent connus et clairs au premier abord. Pourtant, l'accusé se dit totalement innocent malgré les preuves qui sont toutes contre lui. Alors innocent ou coupable? C'est ce que Jean Duperthus devra définir en se lançant dans une recherche de la vérité qui va le conduire sur des chemins très inattendus. Il va falloir qu'il s'accroche pour démêler le vrai du faux dans cette histoire.

L'enquête est extrêmement bien ficelée et nous conduit vers une conclusion remarquable et étonnante, de quoi éveiller grandement l'intérêt du lecteur. Les personnages nous réservent de nombreuses surprises et cachent tous de sombres secrets. S'ils sont intéressants à découvrir, le lecteur ne s'attache pas vraiment à eux, c'est un peu comme s'ils restaient un peu en retrait de l'histoire tout en étant, pourtant, les piliers du récit. Cela ne nous empêche pas d'aimer les découvrir et de les suivre au fil des chapitres.​

En bref, voilà un polar digne du genre qui nous plonge dans une enquête étonnante et aux nombreux rebondissements. J'aurais aimé m'attacher davantage aux personnages pour plonger plus profondément dans cette histoire, mais cela n'entache en rien la qualité de cet ouvrage qui plaira aux fans du genre.
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Titre :  L'ETRANGE AFFAIRE LAPRADES (Le crime de l'avenue Victor Hugo)

Auteur : Jean JOLLY

Editions : Jean Saintonge éditeur

Genre : Policier

Dépôt légal : Décembre 2018

Nombre de pages : 244

Prix : 11,99 €



23ème livre de l'année 2019



Présentation physique du livre :

Le livre d'un format moyen-grand et comprend près de 250 pages.

Pas de dessin ni photo sur la couverture juste le titre, l'auteur et les éditions.



Résumé : 

Monsieur LAPRADES est surpris par un policier devant un cadavre avec une arme à la main.

Que de charges contre lui :

- le pistolet lui appartient

- il ne comporte que ses empreintes

- la victime est l'amant de sa femme

- il n'a pas d'alibi

Et son caractère hautain se retourne contre lui.

Monsieur DUPERTHUS, jeune avocat hérite de l'affaire, car son supérieur est sur un autre cas.

Comment ce jeune avocat va défendre son client ? Arrivera t'il à être à la hauteur de l'affaire ?

De témoins , en accusateurs, en intuitions, en enquête privée, et en intimidation de personnes hauts placées, l'avocat se retrouve empêtré dans une histoire plus que bien ficelée et riche en rebondissements de tout genre.



Sur l'auteur et son univers :

Hier grand reporter, chroniqueur et éditorialiste de politique étrangère et d'économie internationale, Jean Jolly entame aujourd'hui à quatre-vingts ans une carrière d'auteur de romans policiers. À vous de juger.



Avis :

Un grand merci à l'auteur pour ce livre.

Pour être tout à fait honnête, j'ai eu du mal à m'y plonger car je le trouvais écrit petit. Et puis je me suis lancée, et franchement j'ai été happée par l'histoire dès les premières lignes.

Un bon policier comme je les aime. Racontée de manière simple, mais avec des rebondissements tout au long de l'histoire.



Sur le fond de l'histoire :

Il y a le crime et ensuite un jeune avocat qui va faire tout ce qui est en son pouvoir, qu'on soit à la limite de la légalité, ou même en dehors, pour prouver l'innocence de son client.

Et toutes les hypothèses sont étudiées; toutes les personnes suspectées et innocentées au fur et à mesure.

On part dans tous les sens et l'auteur prend un malin plaisir à nous donner de faux espoirs.

Les personnages sont magnifiquement décrits; que ce soit la fille ou la femme du suspect, la concierge, son compagnon, les policiers, les supérieurs hiérarchiques, le juge, le détective, l'antiquaire, l'expert ou l'étudiant.

Rien n'est laissé au hasard.

Et que dire de la personnalité du suspect : un homme hautain, fier - un pur bonheur de personnage; tout pour être suspecté.

Et malgré la multitude de personnages, on ne se perd pas et on les assimile bien.

Comment ne pas aimer ce livre ? je ne sais pas si c'est possible.

Nous sommes dans une enquête à l'intrigue plus que bien ficelée.

Et alors la chute ??? incroyable.... complètement à côté de ce que je pouvais croire..



Sur la forme de l'histoire :

Plusieurs chapitres courts permettent une bonne lecture et une bonne analyse de chaque hypothèse de l'enquête.

Seul bémol : l'écriture un peu petite à mon goût.

La lecture est cependant fluide et la plume très agréable.

Le texte est très aéré malgré la petitesse de l'écriture.



Conclusion :

Un excellent polar que je vous conseille, au vu de sa qualité et de son prix dérisoire.

Vous ne serez pas déçu : un livre détente comme je les aime!!!!

Et à Monsieur JOLLY : vous pouvez poursuivre dans cette voie d'auteur de policiers !!!!

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ils ont répondu à l’appel de deux policiers qui ont découvert, à quelques mètres du numéro 38 de l’avenue, un individu armé d’un pistolet debout entre le cadavre d’un homme et une voiture, la portière ouverte côté conducteur. En cette période d’état d’urgence, la réponse des autorités a été immédiate et quelque peu disproportionnée. Principe de précaution oblige. En fait, la jeune stagiaire du commissariat alertée par les policiers a dramatisé la situation et, probablement, voulu faire du zèle.
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Le magistrat n'était pas un home affable. il avait une réputation d'excellent professionnel, mais détestait autant les hésitations et les fausses confidences des témoins que les tentatives de diversion des avocats.
Duperthus savait qu'il devait se montrer prudent et conciliant s'il ne voulait pas s'aliéner ce personnage qui instruisait à charge et à décharge, mais qui n'avait pour le moment qu'un faisceau de preuves et de présomptions contre Lapradès.
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DUPERTHUS se souvint du conseil de ses pairs, notamment de son patron, qui prétendent que tous les éléments se trouvent dans un dossier à condition qu'on les y mette ou qu'on les y découvre.
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Le hasard ? Il faut savoir l’aider pour qu’il soit favorable.
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