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EAN : 9782847206647
383 pages
Gaïa (06/01/2016)
4/5   41 notes
Résumé :
Hiver 1431. À une lieue de Tallinn, le monastère des brigittines abrite moines et religieuses, menés d'une main de maîtresse par une énigma­tique abbesse. L'une des sœurs n'émet plus que borborygmes, et un collège de savants se réunit. Melchior l'Apothicaire découvre en chemin, sous la neige, le cadavre d'un homme, mort étranglé depuis ­l'automne. Melchior ne tarde pas à faire appel à sa fille Agatha, qu'il a initiée à l'obscur art de la médecine. Un polar médiéval ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Qui aurait envie de passer l'hiver dans un monastère glacial en Estonie au moyen-âge ?
Melchior l'apothicaire va être appelé en ces lieux afin d'aider à résoudre plusieurs mystères, à commencer par le mutisme soudain d'une religieuse et le meurtre d'un pèlerin.
Les faits se déroulent près de Tallinn en Estonie et la vie monastique est particulièrement bien décrite.
L'auteur nous emmène dans une époque où le contexte historique est compliqué mais passionnant dès qu'on s'y intéresse un peu.
Melchior étant apothicaire, il nous emmènera à la découverte des remèdes et des poisons qu'il manie au quotidien.
J'ai beaucoup aimé ce mélange entre polar historique, explication de la vie des moines et des religieuses, lesquelles n'avaient d'ailleurs pas toujours choisi d'être là, et la découverte du métier d'apothicaire au 15ème siècle.
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Ce livre 4 des enquêtes de Melchior l' Apothicaire de Tallin
me laisse perplexe , dubitatif voire comme la fosse sceptique . l énigme est égale aux autres bouquin pas géniale pas nulle non plus on dira moyennasse , non ce qui m interpelle ( pardon pour ce mot passe - partout ) ce sont les personnages totalement obnubilés par la religion , déjà dans les tomes précédents mais là on atteint des sommets ou des abîmes au choix, j ai eu l impression de lire le journal d un hôpital psychiatrique , bien entendu ces braves gens sont tous des frustrés sexuels entre autre l abbesse dont le rôle rappellera celui d une certaine femme de bourgeois de Tallin dans le tome 3 autre point commun les 2 sont Suédoises et très belles .L auteur aurait il ou une affection particulière ou une mésentente personnelle avec les dames Nordiques ? Mystère ! . Alors est-ce cette bande de traumatisés qui auraient eu besoin d un tonton Freud moyenâgeux ou je n ose l écrire l auteur ? . Et puis vice rédhibitoire de la série c est long trop long , noyé dans les détails superflus le pauvre lecteur n ' a pas trente six choix abandonner ou jouer a saute pages . Voilà quelque part je regrette au fil des opus de m 'être forgé cette opinion quelque peu négative ( bien sûr ce n est que le mienne et ne prétend pas a la vérité révélée )
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Ecrit par Indrek Hargla, « L'étrangleur de Pirita » est la 4ème enquête de Melchior l'apothicaire. L'auteur transporte le lecteur dans sa patrie, l'Estonie, en un temps lointain, le XVème siècle. le territoire est convoité par la Russie moscovite, la Pologne-Lituanie et la Suède, le Danemark… Christianisée au XII siècle, la Livonie (partie de l'Estonie) est sous le pouvoir de l'Ordre (héritiers des chevaliers Teutoniques) en rivalité avec les évêques … et les royaumes voisins.. Dans ce contexte, l'implantation d'un monastère mixte de l'ordre des Brigittines est fondamentale pour asseoir l'autorité de l'Eglise … Melchior Wakenstede, apothicaire à Tallinn, est appelé au monastère pour soigner une soeur qui ne communique que par des sons inaudibles…En chemin, il découvre un cadavre.. L'enquête démarre, les crimes se succèdent…
L'auteur réussit à maintenir l'intérêt du lecteur en mêlant compétences en herboristerie, présentation d'un ordre monastique particulier, et un contexte historique complexe.. L'enquête se poursuit, rebondit et l'auteur par touches successives décrit et approfondit chaque thème…
Spécialiste du genre fantastique, Indrek Hargla entraîne son personnage vers la résolution d'un mythe : la reconstitution d'une croix disparue, la compréhension du vieil idiome runique…
La première moitié du roman est réussie, elle alterne rebondissements et présentation du contexte (géographique, historique, religieux …). La fin apparaît plus malaisée. Après avoir cherché la solution dans une quête migratoire (moins intéressante), Melchior, l'apothicaire, explique la résolution de l'enquête…
Au final, un roman policier intéressant mais inégal.








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L'hiver est rude au nord de l'Estonie, sur les bords de la Baltique. Pourtant, Melchior Wakenstede, apothicaire à Tallinn, doit affronter le froid et les rigueurs d'un voyage inconfortable. Il est, en effet, mandé en urgence à Pirita, à quelques kilomètres au nord-est de la cité, dans le nouveau monastère des Brigittines encore partiellement en chantier. La convocation est surprenante : que vient faire un apothicaire dans un conseil des sages, parmi les représentants de différents cercles ecclésiastiques, en 1431 ?

Comme dans tout roman policier qui se respecte, le lecteur est tenu en haleine : ingénieux rebondissements, révélation sans cesse différée de l’identité du (ou des) assassin(s)…
Toutefois L’Étrangleur de Pirita déborde des frontières des genres, tant policier qu’historique. Loin de courir à tout-va de pays en pays, de région en région, comme dans tant d’autres romans historiques, l’auteur se concentre sur une ville hanséatique et sa région toute proche. L’originalité d’Indrek Hargla est manifeste : d’abord par sa profonde connaissance de la cité médiévale de Tallinn, de son histoire, du fonctionnement social et politique de l’époque, mais aussi par sa fascination pour l’herboristerie et les pratiques religieuses du 15ème siècle. S’ajoute, dans ce quatrième tome, son intérêt pour l’étonnante nouvelle communauté des Brigittines, unique en son genre et venue de Suède.
Par ailleurs, en parfait disciple de son héros apothicaire, Hargla dose habilement moments dramatiques et détours ou digressions particulièrement féconds.

Lien : http://www.librairie-oxygene..
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L'histoire nous entraîne hors de la ville de Tallin, dans un monastère en pleine construction, à Pirita, régi par les règles de l'ordre de Saint-Brigitte (une sainte Suédoise).

Melchior est appelé pour étudier le cas d'une moniale qui ne parle plus. Et de là s'enchaînent des meurtres... L'enquête se déroule quasiment en huit clos.

L'auteur décrit avec minutie la vie de ces religieuses et religieux, leur quotidien.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L’amour rendait fou, il faisait perdre la paix et l’entendement – l’amour devait être tué.
Mais pas avec un poignard.
Cette putain ne méritait pas l’honneur d’une mort sanglante.
Quand elle commença à gémir, à implorer son pardon, à répandre ses larmes sur les joues de l’homme, quand elle lui répéta ses serments et lui jura que c’était une folie passagère qui lui avait troublé le cœur, quand, jetée à terre et gisant sur les pierres de la grève, elle tendit les bras vers lui… alors l’homme comprit qu’elle n’était pas digne de mourir par l’acier de sa lame.
Il entoura de ses mains le cou de la femme et il serra. Il n’avait encore jamais étranglé personne, et il n’aurait pas cru que ce fût une sensation… si exaltante ! Le poignard né sous le marteau du forgeron ne pouvait pas prétendre à être l’instrument de Dieu au même titre que l’étaient ses mains.
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Comme il lui aurait été facile d’obtenir cette femme, de jeter sur elle son dévolu, de l’acheter, de se l’approprier ! Mais non : il aimait, il aimait sincèrement, et il lui avait demandé son amour, son cœur, sa main. Il aurait fait d’elle une véritable dame de la noblesse, la première d’entre toutes les femmes de Livonie. Il avait offert son amour et celui-ci avait été accepté ; il avait obtenu la permission de baiser ses lèvres, de poser les mains sur son corps. La bouche de la femme lui avait murmuré à l’oreille, répondant à ses serments, promettant à son tour, jurant… Et ensuite elle l’avait trahi, tourné en ridicule, elle avait méprisé son amour.
L’homme s’était approché de la côte avec l’intention de la tuer, de plonger son poignard dans ce cœur perfide et de se jurer que plus jamais il n’éprouverait le moindre amour pour une femme.
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Et jour après jour, auprès du catafalque, Kandis pense à une seule et même chose. Brigitte n'était pas vierge. Elle avait mis au monde huit enfants, elle s'était unie des centaines de fois à son mari, elle s'était mise nue et avait offert son corps à Ulf, son époux. Il est vrai qu'on l'avait mariée à treize ans et que, sur ses prières, son époux avait accepté d'attendre deux ans pour consommer son mariage... et qu'après, quand ils étaient tous deux au lit, ils priaient ensemble pour que leur enfant soit pieux et obéissant... Mais tout de même.
Tout de même, chaque jour, auprès du catafalque, Kandis se rappelle qu'aussi bien sainte Brigitte que la moitié de ses moniales, ici, à Pirita, se sont un jour unies à un homme.
Elle non.
Elle a beau tenter de le concevoir, se répéter sans relâche que des personnes ont accédé à la sainteté après avoir eu une vie sexuelle, que l'enfantement est le devoir de la femme... il n'en demeure pas moins qu'elle Kandis, ignore des choses qu'a connues Brigitte, et qu'ont connues Juliana, Annecke, Merglin, Walpurg, peut être Christina, et sans doute quelques autres...
Est-elle de ce fait plus pauvre ? Est-elle capable de comprendre la pleine mesure des instructions de Brigitte, alors qu'elle n'a pas eu l'expérience de ce que la sainte a connu - le contact, la vue d'un homme, son membre dans son propre corps, ou entre ses mains ? L'enfantement ? Est-elle capable d'être une abbesse ?
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Même si personne n’avait jamais entendu parler d’une femme apothicaire, les gens savaient bien que les femmes étaient douées pour soigner, et que dans les maisons c’étaient les femmes – les mères, les sœurs – qui nettoyaient les blessures des hommes, traitaient leurs maladies et concoctaient les potions. Les religieuses, dans les couvents, connaissaient nombre de secrets sur les soins et la préparation des remèdes. Agatha était une très bonne jardinière, tout ce qu’elle plantait portait beaucoup de fruits. Elle connaissait toutes les herbes médicinales, tout comme l’art de les sécher et de les conserver.
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Ceux qui s’imaginent que le poison est l’arme des femmes commettent une erreur. On dit souvent que, comme elles n’ont pas la force et le courage nécessaires pour tuer avec une autre arme et pour faire couler le sang, elles choisissent le moyen qui leur rend le meurtre le plus facile. Mais ce n’est pas vrai. Le poison est l’instrument du plus perfide des meurtriers, et nous devons le considérer comme le plus répugnant des moyens de donner la mort. Empoisonner demande plus de temps, de préparation, de dissimulation. Souvent, le meurtrier y a recours quand il n’a pas accès à sa victime, et il lui fait porter par d’autres la nourriture ou le vin empoisonnés.
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