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Jean-Pierre Roblain (Traducteur)
EAN : 9782265085367
331 pages
Fleuve Editions (12/03/2009)
3.87/5   56 notes
Résumé :
Gretchen Lowell est une tueuse psychopathe, une manipulatrice absolue qui, même derrière les barreaux, a continué à tuer. Désormais placée sous haute surveillance, sans la moindre marge de manœuvre, elle trouve malgré tout le moyen de mener la danse en mettant au point un redoutable scénario. Pour que revienne à elle sa dernière victime, la seule qui ait trouvé grâce à ses yeux et à qui elle ait laissé la vie sauve : l'inspecteur Archie Sheridan. Car lorsque la nouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Hier je regardais un reportage sur France 3 : « Pédophile un silence de cathédrale… »

C'est comme un bruit de fond, une rumeur venteuse, tout le monde sait, tout le monde ignore, tout le monde se tait… Vous connaissez tous ma position vis-à-vis de la religion disons « queue » pour faire court je vénère la levrette, et j'athéise ma foi de blasphèmes caricaturaux…N'étant pas un intellectuel, je me contente de vulgariser ma pensée ordinaire.

Aujourd'hui je sais dissocier la foi de la religion les deux étant intiment liés par les lois du seigneur, je tolère la foi là où je condamne la religion… la foi est une philosophie, une introspection personnelle, un mode de vie remplie de valeurs, de morale, elle se doit d'être tolérante, altruiste, empathique de l'autre, du monde, du tout et de tous…

La religion quant à elle se canonise de ces valeurs, les revendiquent par des fables, justifie sa sainteté en structurant son dogme… de nombreux fidèles qui ont besoin d'une image pour vénérer leur archétype, incapable d'émanciper leur inconscient, leur individualité, il leur faut un chef d'orchestre, puissant, parfait, incontesté… les valeurs prônées se déforment, manipulées par une hiérarchie incontestable puisqu'elle est la main de Dieu :

« ô tout puissant, nous sommes tes fidèles… »

La religion est devenue politique, sectaire, elle a dérivé dans la soumission de ses adeptes, conditionnés par des siècles d'idées à la con, ceux qui ont revendiqués l'héritage de dieu ont laissé leur propre opinion polluer l'essence même de la foi individuelle, celle de l'intolérance, condamnant le bien par le mal, paradoxalement elle décide de ce qui est bien ou ne l'est pas :

« Femme tu seras faible à l'image du mal, alors que l'homme sera grandiose et fidèle à la perfection… »

Ouais bon OK les culs bénits, moi perso quand je regarde une nana, j'y vois quand même de la beauté et de la douceur, c'est poétique une femme…

Aujourd'hui L'église s'autruche d'une pédophilie accrue dans un monde d'hommes en robe noire, elle justifie l'impardonnable, se faufile dans les chemins de traverses, elle méprise la souffrance des victimes, elle est tellement puissante qu'elle se place au-dessus des lois laïques, elle se persuade du bien alors qu'elle en est le mal incarné… un monde d'hommes privés du plaisir au combien délicieux de la baise consentie, du relâchement érotique des plaisirs charnelles, elle se cache dans l'ombre, un doigt accusateur :

« Pêcheur, infâme calomnie de la décadence : tu crèveras en enfer »

Les enfants sont innocents, on se doit de les protéger, non pas de les violer, non pas d'ignorer leurs traumatismes dans ce silence pieux d'une bande de dégénérés incapables de contrôler leurs pulsions à la con, vous cette grande famille de frustrés, qui vous protégez derrière les portes de votre église, vous desservez la beauté par le dégout, revendiquant votre sagesse religieuse dans le plus grand déni…

Alors les choses bougent, gentiment, timidement :

« Mon père puis-je SVP vous enquiquiner quelques secondes, pas plus, car l'un de vos confrères à violer impunément bon de nombre de très jeunes fidèles »

« N'y a-t-il pas prescription mon fils »

« Oui mais mon père »

« le silence est la voix du seigneur, et l'ignorance la voie divine…va mon fils, nous prierons pour ces enfants du pêché »

En fait je suis assez fasciné par le pouvoir de la religion, des prêtres, du Vatican… Elle fabrique des idées pleines de merdes qu'elle enrobe de sucre, elle présente le truc en chantonnant, et les fidèles disent Amen…

Quand je pense que des parents ont cédé face à la pression, merde alors, moi papa, je vais le chercher, et je l'enterre au paradis des prêtres pédophiles… Quand il s'agit d'un enfant, je ne discute pas, je négocie pas avec dieu, parce que je l'emmerde.

Et pour les siècles des siècles
Amen les copains

PS pour le bouquin : Bof bof mais là n'est plus le sujet.
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Autant j'avais aimé le premier volet de cette série, autant je me suis quelque peu ennuyée avec celui-ci, entre temps le soufflé est retombé et les personnages ont perdu une bonne partie de leurs attraits.
Avant de plus développer mon propos, je vous rappelle que Gretchen Lowell est une femme aussi belle que dangereuse, elle a à son actif le meurtre de beaucoup de personnes et a été surnommée "L'Artiste" car la dame ne trouve rien de mieux que de prélever des organes et graver un coeur sur la poitrine de ses victimes.
A ce jour une seule personne lui a survécu : l'inspecteur Archie Sheridan, et parce qu'elle l'a bien voulu.
Depuis, cette "charmante" personne est en prison, et l'inspecteur Sheridan est complètement détraqué dans sa tête, impossible de reprendre le cours de sa vie d'antan : "Pour l'essentiel, il faisait semblant. Semblant de vivre, de respirer, de travailler. Il faisait semblant de croire qu'il allait guérir.", tant il est obsédé par Gretchen.
Malgré l'interdiction pour sa santé physique et mentale de continuer à voir Gretchen en prison (c'est le deal qu'il a passé avec elle : il vient lui rendre visite en l'échange d'une de ses victimes à chaque fois), il ne rêve que d'elle, ne fantasme que sur elle, et bonne nouvelle (ou pas) pour lui : Gretchen s'est fait la malle !
Archie va-t-il retrouver sa Gretchen chérie et succomber à l'étreinte du mal ? Ou bien la capturer de nouveau ?

Je vous rassure, l'intrigue ne tourne pas qu'autour de l'évasion de Gretchen, d'ailleurs c'est ce qui m'a un peu agacée : il faut attendre plus de cent pages pour qu'elle apparaisse enfin, autant vous dire que j'ai trouvé ça plutôt long pour une intrigue qui est normalement centrée sur la relation qu'elle entretien avec Archie Sheridan.
Pour nous occuper pendant ce temps, Chelsea Cain sème quelques cadavres sur le chemin du lecteur, enfin dans un parc plus précisément.
Et balance quelques autres personnages récurrents comme Henry, le collègue et ami d'Archie, et la journaliste Susan qui est passée d'une teinte rose à bleue pour ses cheveux.
C'est bien joli tout ça maus ça n'apporte pas grand chose, les meurtres finissent comme par magie à être liés les uns aux autres ainsi qu'à l'enquête journalistique menée par Susan, et surtout au premier meurtre de Gretchen Lowell.
Je ne vous parle même pas de la fin qui est bâclée en deux temps trois mouvements, ça manque d'inspiration et de création originale tout ça.
Parce que comme d'habitude Susan se met dans de sales draps, ainsi qu'Archie, comme d'habitude Henry leur sauve la mise mais ne se décide jamais à tuer Gretchen quand il en a la possibilité, et l'ex-femme d'Archie tient toujours le rôle de potiche qui essaye de revivre avec son ex mais sans y réussir parce qu'il a Gretchen Lowell dans la peau, dans tous les sens du terme.
Quant à l'explication apportée par l'auteur sur la nature de la relation qu'entretiennent Gretchen et Archie, c'est d'une simplicité et d'une banalité, je n'y vois plus rien d'original tant je m'y attendais en lisant ce roman.
Et si Archie a développé un syndrome de Stockholm vis-à-vis de Gretchen, ce n'est pas très bien exploité ni mis en avant pour servir le récit.
En somme, j'ai désormais la réponse à la question que je m'étais posée lors de ma lecture du premier volet : non, Hannibal Lecter n'a pas trouvé son double féminin, d'ailleurs n'est pas Hannibal Lecter qui veut et Chelsea Cain est très loin d'avoir le talent et la plume de Thomas Harris pour développer des personnages aussi complexes et bâtir une intrigue autour d'eux.

"L'étreinte du mal" de Chelsea Cain est donc une belle déception, je ne sais même pas si je lirai le troisième tome tant j'ai été déçue par celui-ci, ça manque de style, de profondeur de caractère et d'intrigue, bref c'est de la série B littéraire policier/thriller bas de gamme.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Ce livre est la suite de Au coeur du mal. On y retrouve l'enquêteur Archie Sheridan aux prises avec Gretchen Lowell, la tueuse en série qui l'a autrefois torturé avant de l'épargner. Depuis, Archie est totalement obsédé par Gretchen, au point de délaisser sa femme et ses enfants. Il est aussi complètement dépendant des médicaments et se détruit peu à peu en toute connaissance de cause.
On retrouve également son équipier et ami Henry ainsi que la jeune journaliste Susan qui a un faible pour Archie, et qui est directement impliquée dans l'intrigue policière.
Ce 2ème opus est principalement axé sur le relation perverse Archie / Gretchen. Archie éprouve une véritable passion pour Gretchen qui joue avec lui et adore ça. On souffre pour lui et on ne comprend pas toujours la fascination qu'il éprouve vis à vis de son bourreau. Il s'en prend plein la tête (et ailleurs) et il en redemande ...
L'intrigue policière est vraiment reléguée au second plan même si elle sert de fil conducteur au roman.
Il n'y a pas de temps mort, ça se lit très (trop) vite, et on s'attache vraiment aux personnages.
J'ai, tout comme le premier, beaucoup aimé et j'ai hâte de connaître la fin de cette trilogie.
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Deuxième volet de cette trilogie qui tourne autour de Gretchen Lowell, serial killeuse et de son sempiternel flic qui ne lâche rien Archie Sheridan. Portland comme décor, ce n'est là non plus pas la première fois.
Le premier tome classique explorait les chemins éculés de la relation entre chasseur et proie avec quand même quelques originalités notamment le lien très fort entre Gretchen et Archie qui a eut l'insigne honneur d'avoir lui aussi été une proie de la tueuse. Il en garde d'ailleurs un certains nombre de stigmates sur le corps mais aussi dans l'esprit.
Le deuxième volet pousse un peu plus loin dans ce sens avec l'évasion de Gretchen qui va vouloir remettre la main sur son jouet. On s'aperçoit que la relation est au final beaucoup plus complexe, le syndrome de Stockholm ayant fait son oeuvre, et on en vient à se demander comment tout ça va bien pouvoir finir…
Les codes du genre sont respectés, l'histoire est bonne mais j'ai trouvé ce deuxième roman moins percutant que le premier. Reste à lire le troisième pour se faire une idée complète.
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Tome deux de cette trilogie,on se sent un peu mal de la relation entre Archie, le flic et Gretchen, serial killer au féminin, relation malsaine, Archie qui delaisse sa femme et ses enfants préférant son bourreau.
Une bonne suite avec toujours Henry,son seul ami et Susan plus impliqué dans cette suite.
Bonus ,une bonne fin dans une foret en feu,nos quatre protagonistes dans un chalet,qui va s en sortir?
Chelsea cain maitrise parfaitement son sujet,un bon roman pour tout fan de thriller.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La morte n’avait plus de visage. Archie avait eu beau la prévenir, Susan n’était pas préparée à ce spectacle. La mâchoire inférieure pendait, découvrant, dans une bouche sans lèvres, deux rangées de dents légèrement écartées et une langue noire comme un fruit talé. Le sang coagulé sur ses joues et dans ses orbites vides ressemblait à de la gelée de raisin. Susan se demanda comment les médecins légistes parvenaient à manger.
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Pour l’essentiel, il faisait semblant. Semblant de vivre, de respirer, de travailler. Il faisait semblant de croire qu’il allait guérir. Cela paraissait aider ceux qu’il aimait, c’était déjà quelque chose. Il pouvait au moins faire cet effort pour eux.
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Elle savait que la perte d’un enfant était le pire cauchemar de tous les parents. Leur crainte était si flagrante que, l’espace d’un instant, elle se réjouit de ne pas avoir de gosse. Parce que ça la mettait à l’abri de ce genre de détresse.
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Parker était une institution. Parker était le journaliste que nous voudrions tous être. Parker était un fouille-merde, un héros, le défenseur de la veuve et de l’orphelin, un champion, un exemple ; l’employé de cette putain d’année.
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Un seul pompiste pour deux pompes. Les stations de l'Oregon ne proposaient plus depuis une loi datant des années 1940. A l'époque, l'Etat avait eu peur que les gens fassent tout sauter. Aujourd'hui, la loi était censée protéger l'environnement, les emplois et les personnes âgées qui auraient risqué de s'asphyxier avec les vapeurs d'essence.
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