Letter Bee, tome 16

J'ai mis un moment avant de lire ce 16ième tomes, j'approche de la fin de la série et ne veux pas quitter l'univers des Letter Bee trop vite. A vrai dire même si je ne suis pas fan en général des séries à rallonge que je finis immanquablement par abandonner, je n'aurais vraiment pas dit non à encore une bonne dizaine de tome pour celle-ci.

L'intrigue principale est ici misé de côté, le tome étant entièrement consacré au combat de Zazie contre l'insectarium qui a tué ses parents. J'ai de nouveau beaucoup apprécié ma lecture Hiroyuki Asada maîtrisant encore avec brio le dosage entre actions et émotions. L'histoire est sans surprise assez sombre mais j'ai apprécié d'en apprendre plus sur le passé de Zazie qui n'a décidément pas eu de chance mais qui peut désormais compter sur ses amis lag et Connor, malheureusement la petite Émil n'a pas eu cette chance.

J'ai donc sans grande surprise passé un très agréable moment à la lecture de ce tome et n'ai pu résister à la tentation à la fin de ma lecture d'enchaîné directement avec le tome suivant.

Effectivement l'erreur que l'on pourrait faire, lorsqu'on commence à lire "Letter Bee", est de croire que ce manga est un shonen jeunesse ou Young Adult, car après avoir filé le thème de la lutte des classes, l’auteur s’attaque à celui du totalitarisme et des crimes contre l’humanité. Dans le monde à la fois lumineux et crépusculaire de l’Amberground inspiré des œuvres du mouvement impressionniste, la lutte des classes est de mise et les aspirations populaires ne peuvent s’exprimer à cause de la chape de plomb par la dictature d’un gouvernement d’autant plus impitoyable qu’elle ne dit pas son nom. Effectivement l'erreur que l'on pourrait faire, lorsqu'on commence à lire "Letter Bee", est de croire que ce manga est un shonen jeunesse ou Young Adult, car après avoir filé le thème de la lutte des classes, l’auteur s’attaque à celui du totalitarisme et des crimes contre l’humanité. Dans le monde à la fois lumineux et crépusculaire de l’Amberground inspiré des œuvres du mouvement impressionniste, la lutte des classes est de mise et les aspirations populaires ne peuvent s’exprimer à cause de la chape de plomb par la dictature d’un gouvernement d’autant plus impitoyable qu’elle ne dit pas son nom. Après avoir présenté l’univers, ses lois, ses règles et ses mystère, et après avoir introduit et développé les protagonistes du drame, c’est bientôt l’heure du Grand Soir et nos magiciens pistoleros vont devoir choisir leur camp pour abattre la Bête Immonde : celui de la Réforme ou celui de la Révolution !!!
Dans les dessins, dans le scénario, dans les thématiques et même dans la narration la comparaison est de mise avec "Claymore", la série Dark Fantasy de Norihiro Yagi…


Ce tome 16 est intégralement consacré à la quête de vengeance de Zazie conter Laphroaig, l’insectarmure qui a réduit à néant la vie de ses parents…

Zazie, alter ego de Gavroche, fait de l’auberge des Hauts de Hurlevent (^^) le point de chute de ses expéditions pour débusquer sa Némésis. Ladite auberge est tenue par l’adorable adolescente aveugle Emil Brontë, alter ego de Cosette, longtemps victime et souffre-douleur de thénardiers dénommés Heath et Catherine (^^). Comme vous le voyez le mangaka Hiroyuki Asada détourne à merveilles les littératures dixneuvièmistes de la France et l’Angleterre !
On continue à lorgner sur les plates-bandes de la saga Dark Fantasy "Claymore", et rapidement la victime devient bourreau alors qu’on tente désespérément de la faire revenir du Côté Clair de la Force. Mais il est déjà trop tard, et la tragédie doit être menée à son terme… C’est tout juste si Lag parvient à récupérer la pièce du puzzle qui pourrait sauver tout l’Amberground (car la personne qu’on a dû combattre jusqu’à la mort était l’un des enfants de l’Extinction).
Impossible de rester insensible au destin du petit Zazie persuadé d’avoir été abandonné alors qu’il a été sauvé, et qui envoie bouler ses parents qui se sont saigne aux quatre veines pour le retrouver sans savoir qu’en fait il les envoie à la mort… Impossible de rester insensible au destin de la petite Emil qui n’a connu que brimades et méchanceté et qui rencontre enfin quelqu’un de bon, voire son âme sœur, qu’après avoir basculé dans les ténèbres au sens propre comme au sens figuré…

J’ai volontairement passé outre sur les lolitas oualpées, les préadolescentes en avance sur leur âge avec leur poitrine déjà bien développée, et sur les beautés callipyges en jeans taille basse… Car l’intégralité du fanservice d’Hiroyuki Asada tient dans un seul tome voire un seul chapitre du "Fairy Tail" d’Hiro Mashima.

C'est toujours un plaisir d'ouvrir et de lire un tome de Letter Bee. Et je suis d'autant plus contente de voir que je m'étais trompée concernant la fin de la série. Je pense que l'on va retrouver un rythme moins « palpitant » pour l'instant (nous venons juste de finir l'histoire de Cabernet) mais cela ne me dérange pas du tout. Car comme pour le tome seize, j'espère que cela nous permettra de découvrir un peu mieux les personnages qui gravitent autour de Lag.

Dans ce tome, comme prévu, nous en apprenons plus sur Zazie. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Tachibana Akane de I'll quand je le vois. Je trouve qu'Asada-senseï n'a pas seulement repris le physique de son ancien personnage mais aussi son caractère. Et cela ne m'embête pas du tout car j'ai beaucoup d'affection pour les deux protagonistes. On ne sait d'ailleurs pas grand-chose sur Zazie en fin de compte. C'est un enfant débrouillard, indépendant et qui ne se laisse pas faire. Des traits de caractères qui sont souvent le synonyme d'une enfance pas vraiment facile. C'est un gentil garçon dans le fond mais le fait qu'il ne fasse confiance à personne, ni à ses collègues, ni à ses amis, le rend un peu sauvage. Il se décrit lui-même, comme son dingo, comme un chat de gouttière. du coup, sur le fond de sa vengeance contre l'insectarmure qui a tué ses parents, nous apprenons à le comprendre et à l'aimer davantage. Je trouve aussi très plaisant de découvrir pourquoi chacun des Letter Bee a décidé de devenir fonctionnaire du gouvernement. Chacun d'entre eux a une raison différente. Elles sont quelques fois poussées par un intérêt personnel mais cela ne les empêche pas de bien faire leur travail.

Un point aussi intéressant dans ce tome est le mise en lumière du contrôle des insectarmures. Je ne pensais pas cela possible mais maintenant qu'Asada-senseï nous l'a montré, j'ai quelques craintes. Cette capacité pourrait être utilisée à très mauvais escient et cela par des personnes plus redoutables qu'Emil. A voir, mais je trouverais dommage que cet élément ne soit pas exploité plus tard même si cela risque d'être une mauvaise chose pour nos héros.

Ce tome est aussi plein d'émotions, comme souvent. Il est difficile de rester indifférent face à ce qu'il se passe dans ce tome. Entre le corruption des habitants, la maltraitance subit par Emil et Zazie, l'histoire même du Letter Bee.. Pas facile comme lecture. Mais en même temps, cela nous permet de voir à quel point chacun d'entre nous réagit différemment face à une même situation. Emil et Zazie auraient pu finir de la même manière mais Zazie a su puiser dans ses forces pour s'en sortir. Emil a, malgré elle, était corrompu par ce qu'elle a subi. Zazie en prend conscience à la fin du tome en ce rendant compte qu'il n'était plus possible de sauver la jeune fille.

Un nouveau personnage va faire son arrivée dans le prochain tome et j'ai hâte de le lire rien que pour ça. L'extrait présent à la fin du manga laisse prévoir plus de scènes drôles ce qui fera du bien après les deux derniers tomes.

Dans ce tome, on s'intéresse de plus près à l'histoire de Zazie qui est l'un de mes personnages préféré.
On découvre enfin son histoire dans sa globalité et Lag et Connor viennent le soutenir dans l'épreuve qui l'attend.
J'ai adoré!

Un tome riche en émotions mais qui vient comme un cheveu sur la soupe après les derniers tomes plus centré sur les passés de Lag et Gauche. J'ai eu l'impression que l'auteur faisait du remplissage avant le dernier tournant et d'autant plus quand elle a essayé de rattacher les wagons avec la révélation sur la naissance d'Emil. Bref, un tome à oublier pour moi.
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