Cette lettre se présente sous la forme d'un journal de bord racontant -par petits épisodes- la vie d'une famille qui s'articule autour de deux événements tragiques : la maladie et mort du mari- Werner, et celle du chien de la famille : Yroko.
L'auteure montre comment Yroko a joué un rôle central et fédérateur au sein de sa famille tout au long de sa vie, pas uniquement aux moments difficiles qu'ils ont dû traverser.
Elle souligne également de façon très véridique les réactions souvent inhumaines -presque brutales- du corps médical (que ce soit pour le monde les humains ou celui des vétos) alors que d'autres sauront se montrer plus empathiques - mais ceux-là, sont malheureusement plus rares sur le chemin.
Elle pointe dans son histoire des coïncidences de dates auxquelles arrivent certains événements.
Je note, pour ma part, que l'écriture de se livre s'achève en Juin 2014, date à laquelle j'ai moi-même dû faire face à la perte de mes 2 chiennes adorées, également âgées de 11 ans chacune : ma Bearded Collie emportée par un cancer (aussi...) et ma Terre-Neuve partie 8 jours après la première...
Beaucoup de personnes ne conçoivent pas que l'on puisse aimer des chiens à ce point. Et pourtant, quoi de plus pure et désintéressé que l'Amour échangé avec eux ?
Un livre sensible, écrit pour soulager une douleur qui ne s'effacera jamais, un manque qui sera toujours présent.
Je terminerais comme l'auteur :
- C'est tout?
- Oui. C'est tout.
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Tu ne nous as pas donné le mode d'emploi pour vivre sans toi.
John partage ma vie comme je partage la sienne.
Nous sommes deux cercles qui s'entremêlent l'un l'autre à la vitesse d'une tortue mais dont le plus petit dénominateur commun grandit au fil du temps.
Plus je vois les hommes plus j'admire les chiens
Depuis sa mort, mon corps est creux. J'ai sans cesse faim d'Yroko.